Gilbert Ghostine, président de Sandoz: «Dans nos relations avec les États-Unis, le bon sens finira par l’emporter»
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Extrait : Dans une interview exclusive accordée à Swissinfo, Gilbert Ghostine, président du Conseil d’administration de Sandoz, porte un regard critique sur les droits de douane américains et explique comment son entreprise tente de s’affranchir de sa dépendance à la Chine et à l’Inde pour la production de certains médicaments. Les produits pharmaceutiques ont jusqu’à présent été exclus des nouveaux droits de douane américains, mais le secteur pourrait ne pas être épargné longtemps. L’industrie pharmaceutique, y compris les génériques, pourrait être frappée par des droits de douane de l’ordre de 25% voire davantage. Pour une entreprise comme Sandoz, qui dépend de chaînes d’approvisionnement serrées et de marges faibles, cela signifie qu’elle doit revoir sa stratégie aux États-Unis, avec des hausses de prix potentielles. Swissinfo a rencontré Gilbert Ghostine, président du Conseil d’administration de Sandoz, au siège de la multinationale à Bâle. Gilbert Ghostine en bref Né en 1960;