Une digue cède dans l’apprentissage précoce du français: la Suisse est-elle entrain de se diviser?

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Extrait : La volonté du Parlement zurichois de supprimer l’apprentissage du français à l’école primaire attise la polémique sur les résultats scolaires et les sensibilités régionales. La cohésion de la Suisse est-elle en jeu? «C’est parce qu’ils ne se comprennent pas que les Suisses s’entendent bien.» Jean Pascal Delamuraz, Bundesrat 1983 – 1998 La Suisse se décrit volontiers comme une Willensnation: le maintien de la cohésion sociale d’une nation hétérogène, composée de différentes cultures et des quatre langues que sont l’allemand, le français, l’italien et le romanche, demande de la volonté et des efforts. Parmi ces efforts, citons le fait de prendre les minorités en considération, de s’organiser de manière multilingue, de communiquer en plusieurs langues. Et que les enfants apprennent dès l’école primaire une autre langue nationale. Et voilà que Zurich, estimant que les efforts fournis ne sont pas proportionnés aux résultats obtenus, souhaite renoncer à l’apprentissage précoce du français.