La crise sanitaire n’a pas provoqué d’exode massif parmi les 650 expatriés suisses qui vivent en Inde. Dramatique pour les locaux, la seconde vague de la pandémie qui a débuté en mars l’est moins pour la diaspora occidentale qui profite d’infrastructures de qualité. Témoignages. «Goa affiche de très mauvais chiffres, mais c’est un État petit et riche. Les infrastructures hospitalières ont les capacités d’absorber la hausse du nombre de malades du coronavirus», témoigne Karin Krucker, une expatriée suisse de 71 ans établie dans l’ancienne colonie portugaise, devenue dès les années 70 terre d’accueil pour les hippies de tout poil. L’Inde s’est vidée de ses touristes suisses. Seuls subsistent quelques irréductibles, notamment à Goa. Mais la plupart des 650 expatriés helvétiques qui vivent dans le pays sont restés. «Beaucoup d’hôpitaux sont en mains privées et de bonne qualité. En fait, la situation est incomparable à ce que l’on voit dans des villes comme Delhi. J’ai déjà reçu…