Cabinet Philippe ALLIAUME

Avocat à la Cour d'appel de Paris

Le service militaire suisse a la cote auprès des jeunes expatriés

Chaque année, plusieurs dizaines de jeunes Suisses de l’étranger s’engagent dans l’armée en Suisse. Qu’est-ce qui les motive et quelles sont leurs impressions? Le témoignage de Gregory Boast, qui a grandi en Afrique du Sud. En Suisse, de plus en plus de jeunes choisissent d’effectuer le service civil plutôt que le service militaire obligatoire. Alors que chez les Suisses de l’étranger, c’est l’inverse: ils sont toujours plus nombreux à être attirés par l’école de recrues helvétique. «J’ai toujours su que je voulais un jour faire l’armée en Suisse», confie Gregory Boast. Le jeune homme de 19 ans a la double nationalité suisse et sud-africaine. Sa mère est originaire du canton de Lucerne, mais il a grandi à Johannesburg. Retrouvez quotidiennement sur notre application 📱SWI plus📱 un résumé de l’actu et échangez entre vous et avec nous sur notre forum. 👉 Android 👉 iPhone En Afrique du Sud, le service militaire est volontaire, ce qui signifie qu’il faut faire carrière dans l’armée.

Hélène Landemore: «Les Parlements reflètent une image faussée des gens et de leurs problèmes»

L’idée que les citoyens puissent jouer un rôle plus important dans la prise de décisions politiques — via des assemblées élues par tirage au sort — a suscité l’attention ces dernières années. Interview avec la professeure Hélène Landemore, auteure du livre Open Democracy: Reinventing Popular Rule for the Twenty-First Century. Hélène Landemore, professeure agrégée de science politique à l’Université de Yale, est une spécialiste réputée dans les domaines de la participation démocratique et des assemblées citoyennes. Elle est l’auteure de l’ouvrage Open Democracy: Reinventing Popular Rule for the Twenty-First Century, publié cet automne. Elle revient sur son livre et les problèmes actuels des démocraties. swissinfo.ch: Les êtres humains sont-ils démocratiques par essence? Hélène Landemore: Ah, c’est comme demander s’ils sont bons ou mauvais par nature… Nous avons de l’empathie, mais notre enfance et notre jeunesse façonnent notre personnalité. La réponse dépend de la société dans…

Une année solitaire, mais frénétique pour les caricaturistes suisses

2020 a été une année mouvementée, aussi pour les caricaturistes suisses. Ils ont éprouvé l’isolement et la solitude du reste de la population, tout en ayant la chance de pouvoir travailler à domicile. Surtout, les nouvelles liées à la pandémie sont venues nourrir leur inspiration. Bien que le nouveau coronavirus ait été détecté en Chine encore en 2019, il a fallu plusieurs semaines pour que le sujet soit abordé dans les pays occidentaux. Le premier article de SWI swissinfo.ch publié sur ce thème date du 22 janvier 2020, mais le virus a ensuite dominé la couverture médiatique. Les dessinateurs de presse et caricaturistes suisses se sont vite emparés du sujet, qui s’est révélé très riche. Entre la représentation du virus, des masques, des seringues, des quarantaines, des décès, de l’isolement, de la colère populaire, de la confusion et de l’incompétence des autorités, l’humour et la satire ont pu se développer sous une multitude de formes et de couleurs. Les votations fédérales…

Un robot d’exploration du cerveau à l’EPFL

Ce mini robot est capable de naviguer dans le système vasculaire cérébral sans abîmer les capillaires

Pour explorer le système vasculaire cérébral, des chercheurs ont développé un appareil électronique contrôlé par ordinateur capable de naviguer dans les plus petits vaisseaux sanguins sans les abîmer. L’objectif est de proposer une technique alternative aux cathéters classiquement utilisés. Des tests in vivo constituent la prochaine étape de la recherche.

Une équipe de chercheurs de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en Suisse, ont mis au point un robot, plus petit qu’un cheveu humain, capable de naviguer à l’intérieur des vaisseaux sanguins sans endommager les tissus. Leurs travaux viennent d’être publiés dans la revue scientifique Nature Communications.

EXPLORER LE CERVEAU SANS DOMMAGE
Le point de départ de cette recherche est le suivant : une grande partie du cerveau reste inconnue en particulier à cause de manque d’outils adaptés. « Il est extrêmement difficile de naviguer dans le minuscule et tortueux système vasculaire cérébral sans provoquer de lésions tissulaires« , explique le professeur assistant Selman Sakar. En principe, les médecins ont recours à des fils de guidage insérés dans des tubes creux, appelés cathéters. 

Les scientifiques du laboratoire des systèmes microbiorobotiques, en collaboration avec le groupe du professeur Diego Ghezz, semblent avoir trouvé une solution : un appareil microscopique qui pourrait s’introduire dans les vaisseaux sanguins les plus fins avec « une vitesse et une facilité sans précédent ». « Notre technologie ne remplace pas un cathéter conventionnel, mais vient la compléter « , précise Lucio Pancaldi-Guibbini, doctorant ayant participé aux travaux.

UN CORPS EN POLYMÈRES BIOCOMPATIBLES
Dans les détails, l’appareil électronique est composé d’une pointe et d’un corps « ultraflexible » en polymères biocompatibles. Pour le faire circuler dans les capillaires, les chercheurs ont misé sur l’énergie hydrocinétique, qui correspond à l’énergie mécanique résultant du mouvement des liquides.

« C’est comme si l’on jetait un hameçon de canne à pêche dans une rivière, raconte Lucio Pancaldi et poursuit. Il va être transporté par le courant. Il suffit de retenir l’extrémité de l’appareil et de laisser le sang l’entraîner vers les tissus les plus périphériques. Nous faisons tourner doucement l’extrémité magnétique du dispositif aux bifurcations pour choisir un chemin spécifique. »https://www.youtube.com/embed/9Gov9TDsGEY

CONTRÔLÉ PAR ORDINATEUR
En pratique, l’activation de l’appareil et la direction magnétique sont contrôlés par ordinateur. Ainsi, ce micro robot pourrait être connecté à un autre robot chirurgical qui « utilisera la carte détaillée du système vasculaire fournie par une IRM ou un scanner du patient pour guider de manière autonome le dispositif vers sa destination« , imagine Selman Sakar.

Encore mieux, « un programme informatique pourrait également utiliser les informations visuelles fournies par un fluoroscope pour localiser l’appareil et calculer une trajectoire en temps réel afin de faciliter l’opération manuelle« , poursuit le scientifique.

PROCHAINE ÉTAPE : LES TESTS IN VIVO
Les avantages de ce micro robot sont nombreux. Tout d’abord, le risque de dommage tissulaire est faible car aucune force mécanique n’est exercée sur les parois des vaisseaux. De plus, la durée de l’opération pourrait être réduite de plusieurs heures à quelques minutes, promettent les scientifiques. Mais avant d’être testé sur des humains, l’appareil devra être éprouvé sur des animaux.

https://www.usine-digitale.fr/article/ce-mini-robot-est-capable-de-naviguer-dans-le-systeme-vasculaire-cerebral-sans-abimer-les-capillaires.N1044054

ou pour ceux qui préfèrent Raquel Welch
https://www.youtube.com/watch?v=dO5E4wkg0hA&list=PLte3fP4LqHNbfZznLzUMYru5GhBEHoUi6

L’aide au développement à titre non professionnel: une activité positive et durable?

De plus en plus de particuliers fondent des mini-ONG pour soutenir les personnes vulnérables à l’étranger. Cette forme d’aide directe présente de nombreux avantages. La coopération au développement bien établie se montre, toutefois, prudente. Les deux Suisses Dagmar Nüsser et Michael Beismann ont effectué en 2009 un trekking dans l’Himalaya, au Népal. Ils ont rencontré un directeur d’école à Katmandou, qui les a aussitôt invités dans son village, Betini. Impressionné par l’école du village, le couple a financé l’achat de nouveaux uniformes pour une centaine d’élèves. Ce fut le début d’une amitié et d’un soutien qui perdurent encore aujourd’hui. Avec Werner Stahel, un autre Suisse qui a également des amis au Népal, Dagmar Nüsser et Michael Beismann ont fondé voici onze ans l’association NEPAL-EDUCATION for ALL (NEfA). Celle-ci promeut la scolarisation des enfants ainsi que l’agriculture biologique à Betini et à Gatlang. Grâce à la relation d’amitié nouée avec le directeur d’école,…

Statistiques de la population détenue et écrouée

2020

– Décembre

Statistiques des personnes écrouées et détenues (format pdf)
La mesure de l’incarcération au 1er décembre 2020 (format pdf)

– Novembre

Statistiques des personnes écrouées et détenues (format pdf)
La mesure de l’incarcération au 1er novembre 2020 (format pdf)

 

– Octobre

Statistiques des personnes écrouées et détenues (format pdf)
La mesure de l’incarcération au 1er octobre 2020 (format pdf)

 

– Juillet

Statistiques  des personnes écrouées et détenues (format pdf)
La mesure de l’incarcération au 1er juillet 2020 (format pdf)

 

– Avril

Statistiques  des personnes écrouées et détenues (format pdf)
La mesure de l’incarcération au 1er avril 2020 (format pdf)

– Janvier

Statistiques  des personnes écrouées et détenues (format pdf)
La mesure de l’incarcération au 1er janvier 2020 (format pdf)

La France met la Romandie en quarantaine

ovid : contrôles à la frontière suisse pour les personnes venant de cantons classés à risque

La douane et la gendarmerie contrôlent depuis dimanche dernier les voitures revenant de cantons suisses classés à risque. Français et Suisses doivent pouvoir fournir un test PCR négatif réalisé dans les 72 heures sous peine d’être mis en quarantaine pendant 7 jours.

Haute-SavoieSavoie

Depuis une semaine, de nombreux gendarmes et douaniers sont mobilisés pour des contrôles sur les 38 postes frontières entre la France et la Suisse. Selon le journal officiel, les français mais également les suisses qui arrivent en France après avoir séjournés dans des cantons à risque peuvent être « mis en quarantaine ou placés et maintenus à l’isolement ».

Les zones concernées sont les cantons du Jura, des Grisons, d’Uri, du Valais, et de Vaud. Bern et Genève ne font donc pas partie des cantons à risque.

Les contrôles sont désormais répressifs et non plus seulement préventifs. Les personnes qui ne peuvent présenter de test PCR négatif réalisé dans les 72 heures peuvent se voir notifier une mise en quarantaine pendant 7 jours. « Si l’isolement n’est pas respecté, les personnes encourent une amende pouvant aller jusqu’à 3000 euros en cas de récidive« , détaille Florence Gouache, sous-préfète de Haute-Savoie, présente à la douane de Bardonnex ce samedi 26 décembre. Les personnes revenant de Suisse et placées en quarantaine ont la possibilité néanmoins de réaliser un test en France.

« L’objectif est d’empêcher les personnes revenant de lieux à risque de rentrer en France avec le virus dans les valises« , ajoute Florence Gouache. Les contrôles doivent encore se poursuivrent pendant au moins une semaine.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/covid-controles-frontiere-suisse-personnes-venant-cantons-classes-risque-1909070.html

L’étudiant suisse est un étudiant connecté

En Allemagne, un étudiant a été sanctionné par son opérateur en raison de sa consommation jugée extrême.

Avec l’essor des forfaits mobiles illimités ou presque en France, on ne réfléchit plus forcément à l’heure de lancer un film, d’écouter de la musique ou de regarder une série. Mais, cette mésaventure survenue en Allemagne et racontée par le site 20minuti pourrait bien faire réfléchir. Un étudiant suisse de 25 ans a été privé d’accès à Internet en raison de sa consommation jugée excessive par son opérateur mobile. En l’espace de 18 jours, il avait en effet consommé pas moins de 211 giga-octets de données.

Sur le papier, son opérateur, nommé Salt Mobile, lui proposait pourtant un forfait illimité. Mais, sa consommation représente l’équivalent, en un mois, de 2.400 heures de musique ou 100 heures de vidéo. Face à de tels chiffres, Salt Mobile a donc décidé de couper la connexion. En effet, au-delà de la consommation pure, l’étudiant suisse se connectait grâce au roaming, via un autre réseau mobile, en Allemagne. « Nos contrats sont clairs à ce propos. Les clients illimités doivent respecter une utilisation normale du service, en particulier en roaming. Si nous n’agissons pas, nous devrons augmenter les prix pour tous les clients, ce que nous voulons bien sûr éviter », a expliqué Viola Lebel, porte-parole de l’entreprise. Selon Ouest-France, l’étudiant s’est dit « stupéfié » par la décision. Il explique utiliser sa connexion Internet pour être en contact avec ses proches, pour travailler et regarder des films.

L’émission Déconfinés en tournage à la maison centrale de Poissy

Diffusée sur LCP, l’émission s’adresse aux personnes détenues et au grand public voulant en savoir plus sur la prison.

Lundi 14 décembre, de bon matin, l’équipe de Déconfinés est venue découvrir la maison centrale de Poissy et notamment ses formations aux métiers de bouche. En effet, ce deuxième numéro de la saison 2 met l’accent sur « la nourriture en prison ». L’établissement propose 3 CAP aux personnes détenues : boulangerie, pâtisserie et cuisine.

Accueillie par la cheffe d’établissement Valérie Hazet, l’équipe de tournage a été guidée par Isabelle Lorenz, directrice des services pénitentiaires. 

Déconfinés

L’équipe a pu s’entretenir avec une personne détenue travaillant à la boulangerie de l’établissement qui fabrique le pain chaque jour pour l’ensemble de la détention, et les personnels, comme le surveillant chargé des cantines, qui a expliqué leur fonctionnement. Le pain est particulièrement apprécié par tous, sa qualité permet d’éviter le gaspillage.

Maïtena Biraben, l’animatrice de l’émission, a également pu se rendre au quartier régime différencié, où les personnes détenues ont accès à une cuisine pour préparer leur repas et le partager.

L’émission sera diffusée en janvier. A suivre !

Déconfinés

Déconfinés

 

L’accord sur le Brexit fait des jaloux en Suisse

Le Royaume-Uni et l’Union européenne ont finalement réussi à se mettre d’accord sur les modalités commerciales de leur divorce. La Cour de justice européenne n’agira pas en tant que cour d’arbitrage. Des voix s’élèvent désormais en Suisse pour demander un traitement identique. À la dernière minute, le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE) ont pu s’entendre sur un accord commercial dans le cadre du Brexit. Le texte sera provisoirement appliqué à partir du 1er janvier 2021, jusqu’à ce que le Parlement européen le ratifie formellement. Cela permettra d’éviter l’imposition de droits de douane sur les exportations et les importations. Le libre-échange sans adhérer à l’UE: un résultat qui plaît au Premier ministre britannique Boris Johnson, qui présente cet accord comme une victoire pour le Royaume-Uni. Les négociateurs anglais ont également réussi à dissuader l’UE d’avoir recours à la Cour de justice européenne comme cour d’arbitrage. Les litiges seront traités par un organisme fondé…