Cabinet Philippe ALLIAUME

Avocat à la Cour d'appel de Paris

Loi ASAP : prolongation des règles adaptant le droit des entreprises en difficulté à la covid-19

Le projet de loi d’accélération et de simplification de l’action publique s’est enrichi au cours des débats parlementaires de nombreux amendements sur des sujets très divers. Ce qui est devenu la loi ASAP du 7 décembre 2020 comporte ainsi deux articles qui pérennisent certaines dispositions de soutien aux entreprises en difficulté mises en place pendant l’état d’urgence sanitaire.

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[Dossier spécial] Covid-19 et Baux commerciaux 

Covid-19 : prorogation de l’état d’urgence et nouvelles mesures de gestion de la crise (23/12/2020)

Une loi proroge l’état d’urgence sanitaire jusqu’à mi-février 2021 et adopte diverses mesures visant à protéger les entreprises, confrontées à de nouvelles restrictions dans leurs activités.

Covid-19 : l’exploitant d’une résidence de tourisme condamné à payer les loyers du 1er semestre 2020 (23/12/2020)

Une résidence de tourisme ne peut invoquer ni l’exception d’inexécution ni la force majeure pour échapper au paiement des loyers commerciaux des premier et deuxième trimestres 2020, juge une cour d’appel statuant au fond.

Fixation du loyer renouvelé à la valeur locative sans loyer plancher : non-transmission de la QPC (21/12/2020)

Les dispositions prévoyant la fixation du loyer du bail renouvelé à la valeur locative, sans plancher à la baisse, ne portent pas une atteinte disproportionnée au droit de propriété du bailleur et ne sont pas contraires au principe d’égalité. Il n’y a donc pas lieu à QPC.

Baux commerciaux et Covid-19 au fil des saisons (14/12/2020)

G. Allard-Kohn et T. Brault  égrainent les mesures prises au cours de l’année pour aider les locataires commerciaux frappés économiquement par la crise sanitaire du Covid-19. Leur pronostic est peu optimiste : le contentieux n’est pas près de se tarir. 

Bail commercial et impayés locatifs pendant la crise sanitaire : les moyens d’action du bailleur (27/11/2020)

Deux ordonnances d’exception empêchent le bailleur de locaux commerciaux d’engager une action tendant à l’acquisition de la clause résolutoire du bail en cas de non-paiement des loyers pendant la crise sanitaire. Comment s’y retrouver ? Et le bailleur dispose-t-il d’autres recours ? Les réponses de G. Allard-Kohn et T. Brault.

Covid-19 : l’état d’urgence sanitaire est prolongé jusqu’au 11 juillet 2020 (27/11/2020)

La prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet à minuit emporte celle de l’application de diverses mesures prises pour pallier les conséquences de l’épidémie et dont le terme est lié à la fin de l’état d’urgence.

[Vidéo] Covid-19 et baux commerciaux : quelques mesures en faveur des locataires (27/11/2020)

Les confinements successifs ont entraîné la fermeture de nombreuses entreprises et ralenti l’activité de beaucoup d’autres. Dans ce contexte économique difficile, quelques mesures peuvent jouer en faveur du locataire, titulaire d’un bail commercial. Nos explications en vidéo. 

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Covid-19 : un juge des référés refuse de condamner le locataire au paiement des loyers commerciaux (13/11/2020)

L’action du bailleur commercial en paiement des loyers dus au titre du deuxième trimestre 2020 se heurte à une contestation sérieuse, estime le juge des référés parisiens, la crise sanitaire rendant nécessaire une adaptation des modalités d’exécution de l’obligation au regard de l’exigence de bonne foi.

La crise sanitaire ne dispense pas le locataire commercial de payer son loyer (9/09/2020)

L’ordonnance prorogeant les délais échus pendant la période d’urgence sanitaire paralyse les sanctions contractuelles mais ne suspend pas l’exigibilité des loyers. Le propriétaire peut donc compenser sa dette envers le locataire avec les loyers dus pendant cette période.

Aménagement des délais pendant la période d’urgence sanitaire : focus sur le  bail commercial (14/04/2020)

Ainsi que l’expliquent G. Allard-Kohn et T. Brault, tous deux membres du cabinet d’avocats LVA, il n’est pas facile d’appliquer l’ordonnance prorogeant les délais échus pendant la période d’état d’urgence sanitaire aux délais prévus par le statut des baux commerciaux. Ainsi, par exemple, qu’advient-il des baux dérogatoires arrivant à échéance pendant cette période ? Qu’en est-il pour les congés et demandes de renouvellements ? Les auteurs proposent des réponses.

Crise du coronavirus : faut-il payer les loyers commerciaux du 2e trimestre 2020 ? (19/03/2020)

En période de confinement, et alors que de nombreux commerces sont désormais fermés, les locataires commerciaux pourront-ils invoquer la force majeure ou l’imprévision pour cesser de payer leurs loyers ? Me Philippe Julien fait un point sur la question.

Forfait jours : combien de jours de repos en 2021 ?

Pour un salarié travaillant du lundi au vendredi et ayant 5 semaines de congés payés, dont la convention de forfait est établie sur la base d’une année civile, le décompte est le suivant :

L’infographie est également téléchargeable en PDF.

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Le Smic horaire est porté à 10,25 € au 1er janvier 2021

Smic

Taux horaire

À compter du 1er janvier 2021, le taux horaire du Smic est porté à 10,25 €, au lieu de 10,15 € depuis le 1er janvier 2020. Le Gouvernement ayant exclu tout coup de pouce supplémentaire, ce relèvement de 0,99 % correspond uniquement à l’application des mécanismes légaux de revalorisation.

Montants mensuels

Le Smic mensuel applicable à partir du 1er janvier 2021 s’établit à 1 554,62 € sur la base de la durée légale de 35 heures (base 151,67 heures).

On obtient un résultat légèrement différent en appliquant la formule suivante : 35 x 52/12 x 10,25 €, soit 1 554,58 €.

Incidences du relèvement

Salaires des jeunes travailleurs et apprentis

Au 1er janvier 2021, le salaire horaire minimum légal des jeunes travailleurs de moins de 18 ans (autres que les apprentis), ayant moins de 6 mois de pratique professionnelle dans la branche d’activité, est porté à :

  • – 8,20 € pour ceux de moins de 17 ans (abattement de 20 % sur le montant du Smic)
  • – et 9,23 € pour ceux ayant entre 17 et 18 ans (abattement de 10 %).

Un nouveau barème de rémunération minimale des apprentis a été mis en place pour les contrats conclus depuis le 1er janvier 2019. Les contrats d’apprentissage conclus avant le 1er janvier 2019 continuent de relever de l’ancien barème. Le salaire horaire minimum légal s’établit donc comme suit au 1er janvier 2021 :

Contrats conclus depuis le 1 er janvier 2019

Année d’apprentissage

Montant et pourcentage du Smic 1

Avant 18 ans

18 à moins de 21 ans

21 à moins de 26 ans

26 ans et plus

1e

2,77 € (27 %)

4,41 € (43 %)

5,43 € (53 %)

10,25 € (100 %)

2e

4,00 € (39 %)

5,23 € (51 %)

6,25 € (61 %)

3e

5,64 € (55 %)

6,87 € (67 %)

8,00 € (78 %)

Contrats conclus avant le 1er janvier 2019

Année d’apprentissage

Montant et pourcentage du Smic 1

 

 

Avant 18 ans

18 à moins de 21 ans

21 à moins de 26 ans

 

1e

2,56 € (25 %)

4,20 € (41 %)

5,43 € (53 %)

 

2e

3,79 € (37 %)

5,02 € (49 %)

6,25 € (61 %)

 

3e

5,43 € (53 %)

6,66 € (65 %)

8,00 € (78 %)

 

1. Ou pourcentage du salaire minimal conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est plus favorable, pour les travailleurs de 21 ans et plus.

Autres incidences

Le relèvement du Smic au 1er janvier 2021 entraîne notamment une majoration :

  • – du montant de la contribution recouvrée par les Urssaf et les caisses de MSA due par les employeurs au titre de leur obligation d’emploi de travailleurs handicapés ;
  • – de la rémunération mensuelle minimale garantie en cas d’activité partielle. Celle-ci correspondra au montant du Smic net au 1er janvier 2021 ;
  • – du montant des plafonds d’application de certaines exonérations de cotisations : exonérations bénéficiant aux entreprises implantées dans les zones franches urbaines, les zones de revitalisation rurale et les zones de restructuration de la défense, exonération dans les bassins d’emploi à redynamiser, exonérations spécifiques aux départements d’outre-mer ;
  • – du montant des plafonds de rémunération en deçà desquels sont appliqués les taux réduits de cotisation maladie et de cotisation d’allocations familiales.

Le montant du Smic est également un élément entrant dans le calcul de la réduction générale de cotisations patronales.

Minimum garanti

Le minimum garanti reste fixé à 3,65 € au 1er janvier 2021. Le montant du minimum garanti sert notamment à la détermination de la valeur des avantages en nature pour le calcul du salaire minimum en espèces.

Pour les hôtels, cafés, restaurants, la valeur de l’avantage en nature à inclure dans l’assiette des cotisations au titre des repas fournis est égale à 3,65 € par repas.

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Décret 2020-1598 du 16-12-2020 : JO 17

[Vidéo&Podcast] Vous les avez manqués… retrouvez nos contenus multimedias du mois de décembre 

Vidéos

Un employeur peut-il obliger un salarié à activer sa caméra lors d’une réunion en visioconférence ?

Les télétravailleurs bénéficient-ils des titres-restaurant??

La réforme de la procédure des divorces contentieux

Le secret professionnel de l’expert-comptable

TOP 5 de l’actualité de la semaine (14-12/18-12-2020)

TOP 5 de l’actualité de la semaine (7-12/11-12-2020)

TOP 5 de l’actualité de la semaine (30-11/4-12-2020)

Série d’entretiens avec Christiane Féral-Schuhl, ancienne présidente du CNB, sur l’impact de la crise sanitaire sur le monde des avocats 

Des inquiétudes pour l’avenir ?

Comment la crise a-t-elle été perçue par les avocats ?

Quelles mesures ont été mises en place pour aider les avocats ?

La fragilité des avocats est-elle liée au caractère libéral de la profession ?

Crise sanitaire et avocats : en quoi la crise a-t-elle touché les cabinets ?

Podcast

Application de la fraude paulienne à la donation

Les robes noires en mode covid

Le Legal Design en mode Macro

L’année 2020 vue par la rédaction des Editions Législatives 

Motion Design 

Covid-19 et frontaliers en télétravail

[Podcast] Drôle de droit… Pressions morales et rupture conventionnelle

Cliquez ici pour écouter le podcast 

Née en 1988, Amandine Ligerot évolue dans l’univers du théâtre avant de s’orienter vers des études de Droit à la Sorbonne. Décrochant une Licence de Droit Privé, un DU de Common Law puis une Maîtrise de Droit Social, elle se spécialise, et obtient le Master 2 DPRT de l’Université Paris XI. En 2015, elle quitte l’EFB avec son diplôme d’Avocat en poche. Depuis sa Bourgogne natale où elle est désormais installée, elle milite pour démocratiser le Droit, et le rendre accessible à toutes et tous dans les territoires isolés.