Auteur/autrice : maitrepadpad

«Nous devons sanctionner de manière plus cohérente ceux qui enfreignent les règles»

De nombreuses stations de ski resteront fermées pendant la période des Fêtes, dans les pays voisins de la Suisse. Mais en terres helvétiques la saison a déjà commencé. Comment le pays fait-il face à la pression extérieure? Et quel genre de saison hivernale nous attend? Entretien avec Hans Wicki, sénateur et président des Remontées Mécaniques Suisses. La Suisse étonne les pays voisins: alors que l’Allemagne, par exemple, a décrété le week-end dernier un nouveau confinement, de nombreuses stations de ski suisses ont lancé la saison ces derniers jours. Et ce, malgré le nombre encore élevé de cas – aucun pays voisin ne compte autant de nouvelles infections au coronavirus par habitant que la Suisse. Pendant ce temps, l’Italie et la France font pression pour que les stations de ski ferment dans toute l’Union européenne. Markus Söder, le ministre-président de Bavière, la région allemande qui abrite les plus importants domaines skiables du pays, préconise lui aussi une ligne stricte.

La crise, l’occasion d’améliorer le frein à l’endettement?

La Suisse se distingue au niveau international par la faiblesse de sa dette, obtenue grâce à l’introduction du frein à l’endettement. Un mécanisme qui se retrouve au cœur du débat à l’heure du bilan financier de cette première année de pandémie. En 2017, la dette de la Suisse ne s’élevait qu’à 29% de son produit intérieur brut (PIB), l’un des taux les plus bas d’Europe. Ce bon résultat, la Confédération le doit au mécanisme du frein à l’endettement, entré en vigueur en 2003 après avoir été accepté par le peuple à près de 85%. Le principe est simple: sur l’ensemble d’un cycle conjoncturel, le montant total des dépenses ne doit pas dépasser le montant total des recettes. Les comptes peuvent être parfois positifs, parfois négatifs, mais ils doivent s’équilibrer sur plusieurs années. La crise provoquée par la pandémie de coronavirus vient mettre son grain de sable dans ces rouages bien huilés et relancer le débat sur une éventuelle adaptation du frein à l’endettement. Avec près de…

La directive actions représentatives : un nouvel élan pour les actions de groupe ?

La directive (UE) 2020/1828 relative aux actions représentatives visant à protéger les intérêts collectifs des consommateurs (ci-après : la directive) a été approuvée le 24 novembre 2020 par le Parlement européen et publiée au JOUE du 4 décembre 2020. Les États membres ont jusqu’au 25 décembre 2022 pour s’y conformer.

en lire plus

Nullité du licenciement prononcé en violation du statut protecteur malgré la rétractation de l’employeur

Est nul le licenciement d’une salariée protégée en l’absence d’autorisation de licenciement par l’inspecteur du travail, malgré la volonté affichée par l’employeur, quelques jours après la notification de celui-ci, de se rétracter pour reprendre la procédure à son point de départ. Le licenciement ne pouvait en effet être annulé unilatéralement par l’employeur, sans un accord clair et non équivoque de la salarié.

en lire plus

«Aucun pays n’a atteint un très haut niveau de développement humain sans mettre la planète à rude épreuve»

Le nouveau rapport des Nations unies sur le développement humain, qui mesure le niveau de bien-être de l’humanité, prend pour la première fois en considération l’impact environnemental sur la planète. Aucun pays, pas même la Suisse, qui a pourtant un indice de développement humain parmi les plus élevés au monde, ne prospère de manière durable, affirme le responsable du rapport Pedro Conceição. La pandémie de coronavirus est la crise la plus récente à laquelle la planète est confrontée. Mais si les humains ne relâchent pas leur emprise sur la nature, ce ne sera pas la dernière. C’est ce qu’indique le Rapport sur le développement humain 2020 publié mardi par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), qui pour la première fois prend en compte les émissions de CO2 et l’empreinte matérielle dans sa définition du progrès. Comment l’humanité évolue-t-elle dans le monde? Le Rapport mondial sur le développement humain est publié chaque année par le Programme des Nations…

Licenciement pour inaptitude non professionnelle et défaut de consultation du comité social et économique

La méconnaissance des dispositions relatives au reclassement du salarié déclaré inapte consécutivement à un accident ou une maladie d’origine professionnelle ou non professionnelle, dont celle imposant à l’employeur de consulter les représentants du personnel, prive le licenciement de cause réelle et sérieuse.

en lire plus

La Suisse, une médiatrice honnête dans le monde numérique

La Suisse a formulé sa «politique numérique extérieure». Elle montre comment le pays se comprend et entend se positionner à l’ère numérique. À ses débuts, Internet a éveillé l’espoir de voir se développer un espace global ouvert à tous. Mais depuis longtemps déjà, il est devenu le théâtre de nouvelles luttes de pouvoir où la géopolitique classique se poursuit avec des moyens numériques. La liberté d’Internet recule, a constaté récemment le Center for Security Studies de l’ETH Zurich dans une étude. Le réseau ouvert mondial se fragmente en raison de l’établissement de frontières numériques – la Chine en est l’exemple le plus connu, mais certainement pas le seul – et les règlements nationaux se multiplient. Alors qu’au moment du Printemps arabe les réseaux sociaux étaient encore considérés comme des moteurs de la révolution, de nombreux régimes autoritaires bloquent maintenant l’accès à Internet en période d’agitation civile. Les instruments numériques de contrôle font désormais…

Malgré la méfiance des médecins, les autorités achètent du remdesivir

Les médecins suisses restent prudents quant à l’usage du remdesivir pour traiter la Covid-19. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de publier des données sur l’inefficacité de ce médicament. Pourtant, les autorités suisses vont de l’avant vers l’autorisation de ce traitement et s’efforcent d’en obtenir plus. Le 25 novembre, Swissmedic, l’organe d’approbation des médicaments, a délivré une autorisation temporaire pour le remdesivir (vendu sous le nom de Veklury). Cinq jours plus tôt, l’OMS avait pourtant lancé un avertissement contre l’usage de ce produit pour les patients Covid hospitalisés, quelle que soit la gravité de leur maladie. Le gouvernement suisse n’en a pas moins confirmé à swissinfo.ch qu’il était en discussions avec la pharma américain Gilead, qui fabrique le médicament, pour obtenir davantage de doses, sur la base d’un accord passé au mois d’août. L’OMS a basé sa recommandation sur l’essai clinique à grande échelle Solidarity, déclarant qu’il n’y a…