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Israël-Palestine: et si un Etat fédéral à la suisse était la solution?

La politique de colonisation d’Israël rend la solution à deux États quasiment impossible. Un État fédéral basé sur le modèle suisse serait une alternative et permettrait d’éviter une guerre civile. Comme l’ONU et l’Union européenne, la Suisse soutient officiellement la solution à deux États pour résoudre le conflit israélo-palestinien. Toutefois, en raison des colonies juives en Cisjordanie, cela n’est guère possible d’un point de vue territorial. La solution à deux États est, par ailleurs, extrêmement dangereuse: des déplacements de populations étant nécessaires, une guerre civile serait inévitable. C’est du moins ce dont est convaincu Michael Wolffsohn, historien et publiciste allemand né à Tel-Aviv. «La solution à deux États ne peut être obtenue qu’au prix d’un bain de sang», estime-t-il. «Un retour des colons juifs installés en Cisjordanie déclencherait une guerre civile juive interne. Il en irait de même concernant les Arabes d’Israël.» Michael Wolffsohn vient d’une…

Rapport Mattéi : avocats et magistrats divisés sur les réformes à venir

Dalloz actualité publie le rapport de la mission sur Le renforcement de l’équilibre des enquêtes préliminaires et du secret professionnel de l’avocat présidée par Dominique Mattéi. Avocats et magistrats se sont opposés sur plusieurs réformes à mettre en place. La Chancellerie tranchera pour son projet de loi, qui sera prochainement finalisé.

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«La pression est extrêmement forte au Myanmar»

Moins d’un mois après le coup d’État militaire au Myanmar, des dizaines de milliers de personnes descendent chaque jour dans la rue pour réclamer le respect de la démocratie. Entretien avec le responsable à Rangoun de l’organisation Helvetas, Peter Schmidt. Le 1er février dernier, les militaires ont perpétré un coup d’État au Myanmar. La cheffe du gouvernement, Aung San Suu Kyi, a été arrêtée et l’armée a pris le pouvoir. Le parti d’Aung San Suu Kyi a largement remporté les élections législatives en novembre dernier, mais les militaires considèrent que le scrutin a été entaché de multiples fraudes et irrégularités, justifiant ainsi leur prise du pouvoir. La junte au pouvoir fait l’objet de sévères critiques de la part de la communauté internationale. Une grande partie de la population s’oppose au retour de la dictature militaire en enchaînant grèves et manifestations, de plus en plus réprimées par les nouvelles autorités. Plusieurs décès sont à déplorer parmi les protestataires.

«Nous n’étions pas préparés à protéger les plus faibles et la société»

Un an après le premier cas de coronavirus en Suisse, que nous a appris cette pandémie encore en cours? Quelles ont été les erreurs et où avons-nous agi de la bonne manière? Nous l’avons demandé à Barbara Gallavotti, biologiste et vulgarisatrice scientifique italienne qui vit depuis des années à Zurich. Le 25 février 2020, la Suisse s’ajoutait à la liste des pays touchés par le nouveau coronavirus. Une personne résidant au Tessin et ayant voyagé en Italie était alors testée positive, marquant le premier cas confirmé de Covid-19 en Suisse. swissinfo.ch: Un an après le premier cas de coronavirus en Suisse, comment évaluez-vous les mesures prises par le gouvernement par rapport à celles prises par d’autres pays occidentaux? Barbara Gallavotti: Je pense qu’il est opportun de diviser cette année écoulée en trois temps. Lors de la première vague, la Suisse a très bien réagi après l’impact initial en Lombardie, qui a également submergé le Tessin. Puis il y a eu une période de gestion…