Arrêt n°228 du 17 février 2021 (19-20.635) – Cour de cassation – Chambre sociale – ECLI:FR:CCAS:2021:SO00228 – Transaction
Transaction
Avocat à la Cour d'appel de Paris et Ingénieur Ecole Centrale des Arts et Manufactures
La politique étrangère suisse n’est guère conforme à l’image d’infaillibilité morale associée à la neutralité, écrit l’historien suisse Hans-Ulrich Jost. Hans-Ulrich Jost a été professeur ordinaire d’histoire contemporaine et suisse à la Faculté des Lettres de l’Université de Lausanne de 1981 à 2005. De 2005 à 2014, il a présidé la commission Documents Diplomatiques Suisses (Dodis). Hans-Ulrich Jost a aussi été officier de l’armée suisse et pilote de chasse. La justification éthique de la neutralité dépend en grande partie de la politique étrangère sous-jacente. Nous accordons indubitablement une grande autorité morale à la neutralité suisse qui se voit gratifiée d’une aura d’infaillibilité presque religieuse. Pourtant, la politique menée dans l’ombre de la neutralité n’est guère conforme à cette image. Un coup d’œil à l’histoire de la politique étrangère suisse révèle de nombreuses zones d’ombre allant à l’encontre de la neutralité. Quand les grandes puissances ont imposé la…
Indemnisation des victimes d’infractions
«Avez-vous déjà demandé votre dossier médical électronique à votre médecin? Essayez seulement! » Le bioinformaticien Torsten Schwede estime que la Suisse est encore loin de l’objectif de créer un système digitalisé unique d’échange des données cliniques. Un outil qui lui offrirait une transition vers une santé plus moderne. «Les données figurent dans certains cas sur papier, dans d’autres, elles sont numériques. Les médecins communiquent encore souvent entre eux par fax. Rien n’existe dans le genre ‘mon dossier médical électronique‘ où les informations coulent ensemble de manière structurée», explique le professeur. Torsten Schwede est vice-président de la recherche à l’Université de Bâle et chef d’un groupe de recherche à l’Institut suisse de bioinformatique SIB. Selon lui, les données médicales des patients sont souvent stockées dans divers silos qui ne sont pas accessibles et sous des formats souvent inintelligibles pour les logiciels. C’est devenu évident au début de la pandémie.