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Une start-up suisse développe le premier wifi sous-marin

Après avoir mis au point des drones autonomes pour réaliser des études scientifiques et des inspections dans les lacs et les mers, la société Hydromea a créé le premier réseau de liaison wifi sous-marin. Le modem utilise des faisceaux lumineux pour transmettre des données et guider à distance les robots sans câbles. «Aujourd’hui, avec les satellites, nous pouvons facilement suivre ce qui se trouve ou se déplace à la surface de la Terre. On peut, par exemple, observer de près l’évolution des forêts ou les mouvements du trafic routier. Mais si nous souhaitons savoir ce qu’il y a dans les lacs ou les mers, alors les choses se compliquent énormément», observe Alexander Bahr, directeur des opérations d’Hydromea. Le monde immense qui se trouve sous les surfaces marines et lacustres échappe à l’observation par satellite. Pour étudier la vie sous l’eau, il faut engager des moyens très coûteux et chronophages, explique l’ingénieur en électronique. «Aujourd’hui encore, pour la surveillance…

Un élevage de mouches pour revaloriser les déchets alimentaires

Les larves de la mouche soldat parviennent à éliminer d’énormes quantités de déchets organiques et à produire, en même temps, de la nourriture pour animaux, des biocarburants et des engrais sans gaspiller de matières premières. La start-up TicInsect veut ouvrir la première usine de revalorisation des matières organiques en Suisse, où plusieurs centaines de millions de ces insectes voraces seront à l’œuvre. Nous nous sommes probablement tous demandés un jour à quoi servent les mouches, surtout quand elles bourdonnent autour de notre nez et ne cessent de nous ennuyer. Et pourtant, ces insectes peuvent accomplir des tâches extrêmement utiles pour nous, en contribuant de manière significative à la réduction du gaspillage des ressources de la planète, de la déforestation et du changement climatique. Ils peuvent devenir un allié précieux dans la création d’une économie circulaire et durable. Ils sont capables de revaloriser de manière propre et efficace l’énorme quantité de déchets…

La Suisse vaccine – mais qu’en est-il de ses citoyens à l’étranger?

La plus grande campagne de vaccination de l’histoire suisse a commencé. D’ici l’été, toutes les personnes qui le souhaitent devraient pouvoir être vaccinées. Cependant, les citoyens suisses établis à l’étranger seront désavantagés. «Où les Suisses de l’étranger qui viennent en Suisse peuvent-ils se faire vacciner?», nous a demandé un Suisse de l’étranger à la mi-décembre. À l’époque, on ne savait même pas encore quand la vaccination allait pouvoir débuter. La Suisse a depuis commencé à vacciner sa population. On sait aussi que des doses de vaccin suffisantes ont été réservées. Dans beaucoup d’autres pays, la population n’a pas cette certitude. De nombreux Suisses de l’étranger désirent également bénéficier de la campagne de vaccination helvétique. «Il est possible de venir se faire vacciner en Suisse, mais il faut en assumer les frais» Les expatriés ne se sont pas seulement adressés à swissinfo.ch pour s’informer sur les possibilités de se faire vacciner dans leur pays d’origine.

Une biobanque pour partager rapidement les réponses aux crises sanitaires mondiales

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) prévoit de lancer un nouveau système international de partage des échantillons de la recherche scientifique sur la Covid-19 et d’autres virus émergents. Une biobanque qui pourrait voir le jour en Suisse. «Il arrive que des virus apparaissent dans des pays qui ont des capacités limitées pour les séquencer et les classer, constate Sylvie Briand, directrice du département de préparation aux risques infectieux mondiaux de l’OMS. S’ils sont capables de les expédier dans des pays qui disposent des dernières technologies de recherche, c’est bon pour le monde, les choses vont plus vite.» Les vaccins, par exemple, pourraient être développés plus rapidement pour les agents pathogènes à l’origine d’une maladie ou d’une infection. C’est en novembre dernier que le directeur général de l’OMS, Tedros Ghebreyesus, a lancé l’idée, en déclarant que le «système de partage des agents pathogènes et des échantillons cliniques, convenu au niveau mondial…

Jeu de poker en ligne : compétence dans l’Union

En application du règlement Bruxelles I, une personne physique domiciliée dans un État membre qui, d’une part, a conclu avec une société établie dans un autre État membre un contrat pour jouer au poker sur internet et, d’autre part, n’a ni officiellement déclaré une telle activité ni offert cette activité à des tiers en tant que service payant ne perd pas la qualité de « consommateur », même si elle joue à ce jeu un grand nombre d’heures par jour, possède des connaissances étendues et perçoit des gains importants issus de ce jeu.

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