Catégorie : Suisse

Qu’attendre des pourparlers entre les États-Unis et la Russie à Genève?

Les chefs de la diplomatie américaine et russe se rencontrent vendredi à Genève pour tenter d’apaiser les tensions à la frontière de l’Ukraine où sont massées de nombreuses troupes russes. Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, rencontre vendredi à Genève son homologue russe, Sergey Lavrov. Cette rencontre fait suite aux pourparlers de la semaine dernière entre diplomates américains et russes à la mission diplomatique des États-Unis à Genève, puis au siège de l’OTAN à Bruxelles et à l’OSCE à Vienne. Aucune entente n’avait été trouvée. La rencontre vise à apaiser les tensions à la frontière entre la Russie et l’Ukraine, où quelque 100’000 soldats russes sont en poste. Le gouvernement américain dit craindre une attaque imminente de la Russie contre l’Ukraine. La Russie affirme que ce n’est pas son intention. Elle a en revanche rendu publiques ses demandes aux États-Unis et à l’OTAN. Parmi elles, des garanties que l’OTAN mette fin à son expansion vers l’est et à ses…

C’est curieux cette habitude chez les marins ..

.. de faire des phrases.

Et encore plus d’aller clamer urbi et orbi « on s’est fait rouler dans une négociaiton ».
Ca arrive, ça arrive mais bon, faut-il le faire savoir.

Parce que bon si on en croit la presse française :

– les négociateurs français se sont fait rouler par les australiens et les américains sur les sous-marins
– les négociateurs français se sont fait rouler par les suisses sur les avions de chasse
– les négociateurs français se sont fait rouler par les anglais sur les bateaux de pêche
– les négociateurs français se sont fait rouler par des intermédiaires pour des armes retrouvées au Yémen
– les négociateurs français voient le remplacement du Caïman leur passer sous le nez

Et pourtant la France a vendu 28 milliards d’armes en 2021 au lieu de 17 milliards en 2020, et les projets 2022 semblent nombreux : Rafale en Grèce, en Indonésie, en Inde, peut-être même en Suisse, si on l’équipe de freins à disque ce qui lui permettra de ne pas passer direct d’Allemagne en Italie quand il survole le territoire,, mais aussi en Grèce pour Navalgroup, au Qatar, au Vietnam, en Egypte pour Airbuspace, et des projets hélicoptère qui ne devraient pas se limiter à brasser de l’air en Espagne et en Angleterre.

Alors quid ? Les négociateurs français sont-ils si mauvais ou est-ce une tactique de crier beaucoup avant d’avoir mal ?

——————

F-35: LA SUISSE A-T-ELLE LAISSÉ CROIRE À LA FRANCE QU’ELLE OPTERAIT POUR LE RAFALE?

Selon un média alémanique, la Suisse discutait les « à-côtés » d’un contrat Rafale avec la France en sachant qu’elle signerait avec les Etats-Unis pour acquérir des F-35.

Le choix de signer avec les Etats-Unis un contrat de 5 milliards de francs suisses (4,6 milliards d’euros) pour 36 F-35A n’en finit plus de créer des remous en Suisse. Au départ et jusqu’au dernier jour de l’annonce de la décision, tout laissait penser que le choix se porterait sur le Rafale qui correspondait plus aux besoins de la Suisse.

Finalement, le prix proposé par les Américains et une intervention inattendue de Joe Biden, président des Etats-Unis, a fait pencher la balance au dernier moment. Le 30 juin 2021, Berne a rendu son verdict. Le secrétaire général suppléant du Département fédéral de la défense (DDPS) Marc Siegenthaler a récemment précisé que, le F-35 A « coûte 2,3 milliards de moins que le deuxième candidat le moins cher ».PUBLICITÉ

Selon un article publié par le média alémanique Republik, en gagnant un peu sur l’achat des avions, la Suisse a perdu beaucoup en perdant un sous-contrat à plus de 3 milliards d’euros que Paris offrait pour obtenir ce marché.

Selon Republik, « la France s’engageait à transférer une plus grande partie de ses recettes fiscales provenant des salaires des frontaliers vers la Suisse ». Selon des sources citées par le média, « cet accord devait rapporter à la Suisse 3,5 milliards de francs (3,4 milliards d’euros) de recettes fiscales supplémentaires sur 30 ans ».

Une « offensive de charme »

Le revirement de la Suisse en faveur des Etats-Unis a évidemment enterré ce projet. Mais un fossé bien plus profond s’est creusé avec la France du fait de la manière dont Berne a géré ces deux dossiers, celui des achats d’avions et des recettes fiscales.

Toujours selon Republik, la Suisse continuait de discuter du sous-contrat tout en sachant qu’elle ne signerait pas avec Dassault. Depuis avril 2021, la Confédération savait qu’elle opterait pour les F-35. Un rapport d’évaluation d’Armasuisse remis à Viola Amherd, ministre suisse de la Défense, donnait déjà l’avantage à l’avion de chasse américain. Et au lieu de ne pas laisser croire que la France avait encore sa chance, « la Suisse a poursuivi son offensive de charme diplomatique ».

« Le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis s’est rendu à Paris à la mi-juin et a rencontré Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères. Et le président fédéral Guy Parmelin a téléphoné au président français Emmanuel Macron à trois reprises au cours du premier semestre 2021 – le plus récemment le 22 juin 2021, huit jours seulement avant la décision finale sur les avions de chasse, comme le confirme son département », révèle Republik.

Cette méthode a été perçue par la France comme un affront. En réaction, Paris aurait rapidement « coupé tous les contacts diplomatiques de haut niveau », selon une note confidentielle révélée par Republik. Envoyé par Ignazio Cassis au Conseil fédéral », ce message précise qu’un « lien avec la décision sur les avions de chasse est suspecté ».PUBLICITÉ

« Froid glacial »

La suite confirme le « froid glacial » qui souffle depuis entre les deux pays. En octobre, Florence Parly, ministre des Armées, n’a pas désiré s’entretenir avec son homologue Viola Amherd qui se rendait à Bruxelles pour évoquer la participation de la Suisse projet militaire de coopération structurée permanente (CSP, en anglais Pesco pour Permanent Structured Cooperation). La ministre suisse n’a seulement pu rencontrer la ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer.

Autre conséquence, une rencontre planifiée depuis 6 mois entre le président suisse Guy Parmelin et Emmanuel Macron a été brusquement annulée. Lors de cette réunion, les relations entre la Suisse et l’Union européenne devaient être abordées avant la présidence française à l’Europe. Le département de l’économie a minimisé l’incident en expliquant que « la visite n’était pas définitivement convenue », ce que confirme la France.

« Le président Emmanuel Macron a confirmé le principe de la rencontre début 2021, les Suisses ont rapidement proposé une date en novembre et nous avions répondu que nous regarderions », a expliqué une source diplomatique à la RTS.

Mais pour Carlo Sommaruga, conseiller aux Etats genevois, cette rencontre « importante » était bien programmée et une annulation « au dernier moment, lorsqu’on a déjà fait les premiers préparatifs (…) n’est pas un signe très encourageant ».DOSSIER : Industrie de la défense

https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/industries/f-35-la-suisse-a-t-elle-laisse-croire-a-la-france-qu-elle-opterait-pour-le-rafale_AN-202201200009.html

Ce que les grandes économies peuvent apprendre des plus petites

Les politiques et les entreprises américaines en quête d’un avenir durable à la suite de la pandémie peuvent s’inspirer de la réussite de la Suisse. C’est le point de vue de Nannette Hechler-Fayd’herbe, cheffe de la recherche et des investissements pour la gestion de fortune internationale chez Credit Suisse. La Suisse arrive régulièrement en tête des classements en matière d’innovation, de compétitivité et de qualité de vie, malgré une économie de 706 milliards de dollars (646 milliards de francs suisses) et une population de 8,7 millions d’habitants. C’est également le pays le plus riche du monde en niveau de richesse par adulte. Son secteur public est léger, la dette publique ne représentant que 43% du produit intérieur brut. L’infrastructure réelle et institutionnelle est solide. Le bilan de la Suisse en matière de lutte contre le Covid-19 n’est pas sensiblement meilleur ou pire qu’ailleurs. Elle a récemment signalé 2468 nouveaux cas quotidiens par million d’habitants, avec…

La reine des complications horlogères fait sa révolution démocratique

L’entrepreneur neuchâtelois Thomas Baillod vient de lancer une montre à tourbillon «Swiss Made» à moins de 5000 francs. Un coup d’éclat visant à démontrer que la montre moyen de gamme a encore sa place dans une industrie horlogère de plus en plus tournée vers l’ultra-luxe. Breveté en 1801 par Abraham-Louis Breguet, le tourbillon fascine encore et toujours les amoureux et amoureuses de haute horlogerie mécanique. Ce mécanisme, qui se présente sous la forme d’une petite cage mobile portant en son sein les organes réglant de la montre, a été conçu dans le but de corriger les petits dérèglements dus à l’attraction terrestre. Au 19e siècle, très peu d’horlogers ont réussi à imiter la prouesse technique du célèbre physicien et horloger né à Neuchâtel. Et jusqu’au début des années 1990, moins de 1000 montres dotées d’un tourbillon auraient été produites par les maisons horlogères suisses. >> Le fonctionnement d’un tourbillon expliqué en moins de 10 minutes (vidéo Youtube en anglais)…

Une étreinte brute et impétueuse du monde

Juanita Escobar est photographe. Elle a visité la Suisse pendant quelques semaines en décembre dans le cadre d’une bourse d’études. La Colombienne a laissé derrière elle une série d’images qui invitent à regarder avec fraîcheur un monde qui nous est familier à travers ses yeux. C’est un peu avant la fin de l’année que l’exposition «Beyond Borders, Exposition de photos Lucerne 2021» a ouvert ses portes. Sous la houlette de la fondation Fotodokumentation Kanton Luzern (Fotodok), l’exposition réunit neuf photographes de Suisse centrale ainsi que la Colombienne Juanita Escobar en qualité de Photographer in Residence. Celle-ci fait partie d’une nouvelle génération de photographes documentaires latino-américains qui s’affirme. Dans son travail, Juanita Escobar se concentre sur deux thèmes principaux de la recherche photographique: le genre et le territoire. Elle observe la relation entre l’homme et son environnement dans une méthode de travail empreinte d’ethnographie. Depuis onze…

Comment conjuguer l’humanitaire et la coopération au développement

La Suisse réunit l’aide humanitaire et l’aide au développement. Or, les aides urgentes ont rarement besoin d’être justifiées, les projets de développement presque toujours. Avec cette convergence organisationnelle, la tradition humanitaire de la Suisse est-elle mise sous pression? Après le terrible tremblement de terre en Haïti en 2010, la Suisse a aidé à reconstruire des écoles. Elle a envoyé dans le pays des spécialistes en construction parasismique, mis à la disposition des autorités haïtiennes différents types de bâtiments scolaires et formé des maçons. Comme le montre cette présentation du DFAE: S’agissait-il d’aide au développement? Non, pour la Suisse, il s’agissait d’une aide humanitaire. Changement de décor. À la fin des années 1990, le Sri Lanka était en proie à une guerre civile. Dans cette ambiance surchauffée, la Suisse a soutenu la représentation en tamoul et en cingalais de Mère Courage et ses enfants, une pièce de théâtre sur la guerre de Bertolt Brecht.

Les ventes de voitures électriques franchissent le «point de bascule»

Le nombre de nouvelles voitures électriques vendues en Suisse continue de s’accélérer. La transition vers une mobilité majoritairement électrique est même plus rapide que prévu, selon l’association automobile Touring Club Suisse (TCS). Les ventes de véhicules à carburant alternatif [tout électrique, hybrides rechargeables, autres modèles hybrides et véhicules à gaz] ont fortement augmenté l’an dernier pour représenter près de la moitié de toutes les voitures neuves vendues en Suisse. L’année 2021 s’est terminée de manière particulièrement forte. Pour la période de septembre à novembre, les véhicules entièrement électriques ont représenté 18,3% des nouvelles immatriculations et les véhicules plug-in (électriques et hybrides rechargeables) ont atteint le chiffre record de 28%, a indiqué le Touring Club Suisse (TCS). Le TCS juge ce seuil de 18,3% comme une étape importante. Les véhicules électriques ont clairement dépassé un «point de bascule» et sont entrés dans le courant…

L’art de communiquer depuis la Genève internationale

Joan Okitoi-Heisig a grandi au Kenya puis a vécu en Allemagne avant de s’installer à Genève. Elle y aide les acteurs et actrices du développement international à mieux se faire connaître. Joan Okitoi-Heisig est une consultante en communication indépendante. Elle aide les grandes organisations internationales et les petites ONG à promouvoir leur travail auprès du grand public. Ce qui la motive, c’est d’amplifier la voix des communautés locales pour qu’elles puissent être entendues à l’échelle mondiale. Lorsqu’elle écrit et édite, elle n’hésite pas à poser des questions délicates, par exemple sur les manquements en matière de communication au sein de la communauté du développement international. Deuxième plus grande ville de Suisse, Genève compte environ 750 organisations non gouvernementales (ONG) et 177 missions diplomatiques. Elle accueille des organisations internationales telles que le siège européen de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Organisation mondiale de la…

Face à l’urgence climatique, agir sur le commerce international

La production de biens et services est au cœur de nos économies globalisées et son impact environnemental plus que significatif. Pourtant, la COP26 a largement fait l’impasse sur les moyens de la rendre plus durable, regrette le professeur Thomas Cottier, longtemps actif au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Les produits que chacune et chacun d’entre nous consomme viennent des quatre coins du monde. Et pour la majorité, ils ne découlent pas de processus durables. Ex-patron du World Trade Institute, ancien négociateur suisse puis acteur du système OMC, Thomas Cottier en appelle aux gouvernements. En prenant les bonnes décisions pour régenter le commerce, en récompensant les biens importés produits de manière durable, le Suisse juge possible de contribuer significativement aux objectifs climatiques fixés par la dernière conférence onusienne sur le climat (COP26). Pour rappel, on parle de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré C par rapport aux niveaux…

Ca ne rigole pas au Crédit Suisse

Le président de Credit Suisse poussé à la démission 

BANQUE 

Emporté par une polémique autour de deux quarantaines qu’il a soigneusement évitées, António Horta-Osório quitte la présidence de Credit Suisse avec effet immédiat, a annoncé la banque ce lundi. Le conseil d’administration a nommé Axel Lehmann pour lui succéder

António Horta-Osório renonce à la présidence de Credit Suisse. Le groupe bancaire a annoncé son départ, lundi, avec effet immédiat. La nouvelle intervient plusieurs semaines après la découverte de deux quarantaines soigneusement évitées par le numéro un du groupe bancaire. En pleine émergence du variant Omicron, António Horta-Osório, de retour du Royaume-Uni, avait écourté sa quarantaine pour se rendre en Espagne. Ce dernier avait reconnu une erreur tandis que Credit Suisse se retrouvait empruntée par cette nouvelle polémique.

Lire aussi: Le président de Credit Suisse devrait recevoir un avertissement

«Je regrette qu’un certain nombre de mes actions personnelles aient entraîné des difficultés pour la banque et compromis ma capacité à représenter la banque en interne et en externe», a déclaré António Horta-Osório dans un communiqué. Le désormais ex-président de la banque avait également enfreint l’obligation de quarantaine à laquelle il aurait dû se soumettre en juillet dernier lors de son arrivée en Angleterre pour la finale de Wimbledon.

Avertissement

Le groupe bancaire se trouvait alors dans l’embarras tandis qu’aucune sanction n’avait été prise à l’encontre d’António Horta-Osório. Le manque d’intégrité du numéro un de la banque n’a pas manqué de susciter l’ire de certains collaborateurs en Suisse, mais aussi en Angleterre et aux Etats-Unis, révélait le Tages-Anzeiger au début du mois. Une autre pierre d’achoppement concernait l’utilisation de jet privé par le numéro un du groupe alors que les bonus distribués étaient moins conséquents en 2021. «Le conseil d’administration ne pourra pas éviter de commenter les événements […] Le président n’a évidemment pas à craindre d’être mis à la porte, mais le conseil d’administration risque de le réprimander dans les prochaines semaines», détaillait ainsi le quotidien alémanique, évoquant la menace d’un blâme pour António Horta-Osório.

Lire également: Le président de Credit Suisse enfreint sa quarantaine

Le scénario qui s’est profilé lundi est tout autre. «Nous respectons la décision d’António et lui devons un immense merci pour son leadership dans la définition de la nouvelle stratégie, que nous continuerons à mettre en œuvre au cours des mois et des années à venir», a souligné Severin Schwan, vice-président et administrateur principal indépendant du conseil d’administration dans le communiqué.

Axel Lehmann entré en fonction

Intronisé à la présidence de Credit Suisse en juin dernier, António Horta-Osório avait été choisi pour succéder à Urs Rohner dans un contexte fragile. En début d’année, le groupe bancaire a été échaudé par ses culbutes successives avec le fonds spéculatif Archegos et la société d’affacturage Greensill. L’ancien directeur général de Lloyds, qui s’est forgé une solide réputation pour avoir redressé la banque britannique, avait promis de remettre la gestion des risques au centre de la culture de Credit Suisse et lancé une revue stratégique.

Une analyse: Antonio Horta-Osorio, la quarantaine courbée et le difficile redressement de Credit Suisse

Et notre grand enquêteComment Credit Suisse a perdu le contrôle

«Axel Lehmann en tant que nouveau président, avec sa vaste expérience internationale et suisse de l’industrie, est idéalement placé pour faire avancer la transformation stratégique et culturelle de la banque», poursuit Severin Schwan. Ancien membre du directoire d’UBS, Axel Lehmann a été élu membre du conseil d’administration de Credit Suisse en octobre 2021. Il a travaillé pendant près de 20 ans pour l’assureur Zurich Insurance. Il a actuellement des mandats auprès de plusieurs institutions académiques, notamment un poste de professeur titulaire à l’université de Saint-Gall. Entré en fonction ce lundi, il sera proposé à l’élection en tant que président du conseil d’administration lors de l’assemblée générale du 29 avril prochain.

En bourse, la nouvelle a été plutôt mal accueillie, le titre ouvrant en baisse de près de 2%. «Après (au moins) deux violations de règles de quarantaine, Antonio Horta-Osorio a perdu ses soutiens après seulement huit mois, résultant en un problème de crédibilité pour quelqu’un qui s’était engagé à développer une culture de responsabilité personnelle», souligne Andreas Venditti, analyste chez Vontobel. Son successeur devra «stabiliser» la banque. Sur ce point, l’analyste de la Banque cantonale de Zurich est plutôt positif: «Il amène une expérience large de la scène bancaire suisse». Mais Michael Kunz reste prudent: «Au vu du nombre de tentatives dans cette direction ces dernières années, il reste à voir s’il sera lui capable de ramener Credit Suisse dans des eaux plus calmes pour que la banque puisse se concentrer pleinement sur les activités opérationnelles.» 

https://www.letemps.ch/economie/president-credit-suisse-pousse-demission