Catégorie : Suisse

Les montres suisses à l’heure de l’économie circulaire

L’industrie suisse utilise près de 120’000 tonnes d’acier inoxydable par an, ce qui en fait l’une des plus grandes consommatrices de ce métal en Europe. Des filières commencent à se mettre en place pour recycler et valoriser localement cette matière première, notamment dans l’horlogerie. Reportage. La déchetterie Precyling de Reconvilier, dans le Jura bernois, ressemble à beaucoup d’autres en Suisse. Dans la cour, une carcasse de voiture pendue au bout d’une grue s’apprête à vivre ses dernières heures. À ses côtés, des dizaines de mètres cubes de bois, papier, carton, bouteilles vides, chiffons et autres matières attendent d’être envoyés dans des filières de recyclage spécialisées. L’imposant bâtiment administratif qui jouxte ce méli-mélo soigneusement trié retient toutefois l’attention du visiteur. Locaux ultra-sécurisés, baies vitrées, fauteuils design, salle de réunion équipée d’un grand téléviseur: tout tranche ici avec l’image que l’on se fait généralement d’un centre de…

À quoi devrait ressembler l’agriculture de demain?

L’ONU veut transformer les systèmes alimentaires mondiaux. La façon dont on peut vaincre la faim dans le monde fait l’objet d’un débat animé. Un tiers de la nourriture produite dans le monde est jetée, alors que 10% de la population mondiale souffre de la faim. Il est évident que quelque chose ne tourne pas rond. Lors d’un sommet, l’ONU veut savoir ce qu’il faut changer dans le système pour que chacun puisse manger à sa faim. Sommet des Nations Unies sur les système alimentaires Si nous voulons nourrir une population mondiale croissante dans les conditions du changement climatique, nous devons modifier nos systèmes alimentaires, selon l’ONU. Un sommet sur la question se tient à New York le 23 septembre 2021. SWI swissinfo.ch consacre une série à ce sujet. La faim en Asie, en Afrique et en Amérique latine n’est pas seulement causée par les guerres, les catastrophes naturelles et la mauvaise gouvernance locale. Selon l’ONG allemande Welthungerhilfe, les injustices mondiales telles…

Quand la «confidentialité suisse» tombe dans les filets de la surveillance

La société ProtonMail, installée à Genève, fournisseuse de services de messagerie électronique anonymes et sécurisés au nom de la «confidentialité suisse», a joué un rôle dans l’arrestation d’un militant français pour le climat. Elle doit maintenant faire face à des critiques sur le web. Mais la loi suisse ne lui a pas laissé le choix. Le service de messagerie électronique cryptée ProtonMail est sous le feu des critiques. Un rapport de police circulant sur les médias sociaux a révélé que la société a partagé l’adresse IP de l’un de ses utilisateurs dans le cadre d’une enquête française qui a conduit à l’arrestation de militants pour le climat. ProtonMail est une entreprise suisse fondée en 2013 à l’initiative d’un groupe de scientifiques du CERN à Genève et du Massachusetts Institute of Technology MIT. Dès le départ, la société a mis l’accent sur la confidentialité et la sécurité de ses utilisateurs, en s’appuyant sur des arguments tels que la «confidentialité suisse», la rigueur…

La cellophane, invention si pratique d’un chimiste suisse

Nous utilisons du film cellophane presque tous les jours. Mais presque personne ne sait que nous devons ce matériau d’emballage pratique au chimiste suisse Jacques Edwin Brandenberger. Pourtant, à l’origine, il voulait inventer autre chose. Le vin rouge tache. C’est bien connu. Le chimiste zurichois Jacques Edwin Brandenberger le savait également lorsqu’il a vu un serveur maladroit renverser une bouteille de vin rouge sur une nappe d’un restaurant parisien huppé en 1900. Né à Zurich le 19 octobre 1872, fils cadet du directeur d’une fabrique de pianos et chef du chœur d’hommes de Zurich-Enge, Brandenberger s’intéresse très tôt à la chimie. À l’âge de 19 ans, il obtient un diplôme au Technikum de Winterthur et quitte l’université de Berne en 1894 avec le titre de plus jeune docteur en chimie et avec la plus haute distinction «summa cum laude». Et c’est comme expert en teintures dans l’industrie textile qu’il travaille ensuite en France. C’est dire s’il savait que l’intervention…

Certificat Covid: accueil mitigé dans les universités suisses

Des milliers d’étudiantes et d’étudiants reprennent le chemin de l’université ce lundi. La plupart devront montrer leur certificat Covid. Après deux périodes de confinement et pas mal de cours à distance durant les 18 derniers mois, ce sera la première fois que nombre d’élèves remettront les pieds sur le campus. La plupart des douze universités publiques du pays ont désormais décidé d’introduire le certificat Covid, qui montre si une personne est vaccinée, testée ou guérie, pour pouvoir assister aux cours en présentiel. Parmi elles, les deux École polytechniques fédérales de Lausanne (EPFL) et de Zurich (EPFZ). La décision est tombée après que le gouvernement a dit que les universités pouvaient introduire l’exigence du certificat pour l’enseignement aux niveaux Bachelor et Master. Le 13 septembre, son usage a été étendu aux espaces publics comme les restaurants, les événements culturels et les activités de loisirs, alors que la Suisse affronte une quatrième vague de coronavirus,…

Pourquoi des scientifiques suisses boycottent le sommet sur l’alimentation de l’ONU

Comment nourrir une population mondiale croissante, dans un contexte de changement climatique? L’ONU organise un sommet consacré à ce défi. Deux agronomes suisses expliquent leur boycott de l’événement. Johanna Jacobi et Stephan Rist ne feront pas partie des protagonistes qui se réunissent ce jeudi 23 septembre à New York, sous la houlette de l’ONU, pour débattre de la manière de vaincre la faim dans le monde. Comme plus de 200 scientifiques du monde entier ainsi que des syndicats, d’anciens rapporteurs spéciaux des Nations unies et des ONG, les deux agronomes suisses boycottent le sommet. Non par absence d’adhésion à sa finalité, mais pour dénoncer les conditions dans lesquelles il est organisé. Le Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires Si nous voulons nourrir une population mondiale croissante dans les conditions du changement climatique, nous devons modifier nos systèmes alimentaires, selon l’ONU. Elle organise donc un sommet à New York le 23 septembre 2021.

Sportifs de haut niveau et étudiants: choisir entre le podium et le banc?

Parmi les athlètes suisses qui ont participé aux Jeux olympiques de Tokyo 2020, un tiers sont des étudiantes ou des étudiants. Hors des stades, il n’est pas toujours facile de jongler entre les amphithéâtres et les entraînements de haut niveau. Selon la nouvelle étude Sport d’élite en Suisse 2019, 47% des athlètes (25-34 ans) disposent d’un diplôme tertiaire (universitaire ou d’une haute école spécialisée). C’est 5% de moins que le reste de la population de la même tranche d’âge. Mais c’est un chiffre déjà élevé pour Simon Niepmann, ancien champion olympique d’aviron qui dirige le programme «Sport d’élite et études» pour Swiss Olympic, l’organisation faîtière du sport suisse. Ce médaillé d’or olympique a lui-même terminé avec succès son cursus en Sciences du sport et en Géographie à l’Université de Bâle en obtenant un Bachelor en cinq ans, au lieu de trois. Comme son nom l’indique, le programme de soutien qu’il dirige vise à permettre aux athlètes de mener une double carrière.

Tourisme, pass sanitaire, shopping et plongée

https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/la-suisse-choisit-le-f-35-plutot-que-le-rafale-macron-annule-la-visite-de-son-homologue-helvete-523a2d60-1934-11ec-aded-1a800ea44485

Or donc Guy Parmelin vient de se faire annuler sa réservation avion + hôtel + visite de Paris par l’agence Macron tourisme.

Zut alors, déjà que avec ces pass sanitaires c’est compliqué de passer les frontières, mais là .. .enfin espérons au moins que les acomptes étaient remboursables.

Il va falloir que la Suisse fasse un effort pour se faire un peu mieux voir là … une idée, m’sieur Parmelin .. si on achetait un ou deux sous-marins ? La France en solde, il parait et avec tous nos lacs dans lesquels on a déjà mis pas mal de munitions rouillées .. on pourrait peut être en stocker un ou deux non ?

Ou alors s’en servir pour voir si on ne trouve pas des stocks d’or au fond du Bodan ou du Walen .. y parait que ..

Enfin, entre le clash avec Biden, celui avec les kangourous, et maintenant celui avec le Suisse au bras noueux et au mollet agile … visiblement il ne va plus être possible de venir en visite officielle en France sans avoir un ticket prépayé d’achat d’armes .

Ca va être intéressant pour les « services » étrangers. Tous ceux qui seront accueillis à l’hôtel de Marigny seront donc venus faire leurs courses auprès de nos marchands d’armes.

Finalement c’était plus simple quand la « tradition » de la présidence de la Confédération interdisait au « primus inter pares » de sortir du territoire pendant son année présidentielle.

Au procès en appel d’UBS, les prévenus invoquent le secret bancaire suisse

Au procès en appel d’UBS, les prévenus invoquent le secret bancaire suisse

L’entreprise de gestion de fortune est accusée d’avoir démarché des clients français pour qu’ils mettent leur argent à l’abri du fisc, en Suisse.

«Il n’y avait aucune obligation de vérifier la situation fiscale du client»: au procès en appel d’UBS pour blanchiment de fraude fiscale, un ancien cadre a invoqué mercredi le secret bancaire suisse assurant que la banque était, entre 2004 et 2012, bien dans les clous. Le poids lourd mondial de la gestion de fortune est soupçonnée d’avoir envoyé des chargés d’affaires suisses dans l’Hexagone pour démarcher des Français afin qu’ils mettent leur argent à l’abri du fisc en Suisse.

À LIRE AUSSI :Fraude fiscale: le procès en appel d’UBS s’est ouvert à Paris

Jugée depuis le 8 mars, la banque s’était vue infliger lors du premier procès en 2019 une amende record de 3,7 milliards d’euros. Sur les six anciens cadres aussi rejugés, seul Raoul Weil, ancien numéro 3 de la maison mère, UBS AG, avait été relaxé. Mais l’appel du parquet ramène à la barre ce Suisse de 61 ans, auprès duquel la cour peine à se faire comprendre malgré la présence d’un interprète anglophone.

«Il faut remonter en 2008. A cette époque, il n’y avait aucune obligation de vérifier la situation fiscale des clients», fait valoir M. Weil. Et «selon la loi suisse, nous n’étions pas autorisés à assister activement un client dans la fraude fiscale». Pourtant, quelque 4000 clients d’UBS avaient, fin 2015, régularisé leur situation auprès du fisc au sein de la cellule de «dégrisement» ouverte en France, souligne un magistrat de la cour, Hervé Robert. «En 25 ans, il n’y a aucun client qui est venu me dire qu’il avait un problème avec les impôts», répond le prévenu. «Oui, comme dans toutes les banques, il y a des clients qui trichaient, c’était connu et c’est la raison pour laquelle l’Union européenne a décidé de renforcer la discipline fiscale».

«Complex money»

A partir de 2005, un accord signé avec l’UE a imposé une taxation à la source sur les comptes suisses des ressortissants européens. Et en 2018, la Suisse a mis en place l’échange automatique de données, signant ainsi, sur le papier, la fin de son secret bancaire.

Au fil des interrogatoires, la cour cherche à comprendre la distinction entre «simple money» et «complex money», ce dernier terme correspondant selon des témoignages à de l’argent non-déclaré. «Ce n’était pas une terminologie officielle de la banque», a répondu mardi Dieter Kiefer, ancien responsable de la division Europe de l’Ouest. Selon lui, le premier correspond à «des produits simples comme des actions, des obligations», le second à un portefeuille «avec une considération fiscale dans les produits offerts».

Pour autant, il ne s’agit pas d’une aide à la dissimulation, assurent les prévenus. Tout comme les services offerts à l’époque par la banque – poste restante (pour ne pas recevoir ses relevés à domicile), compte numéroté… Ils étaient proposés «par toutes les banques de la place financière suisse» pour offrir «une confidentialité supérieure» aux clients, a argué M. Kiefer.

«Bureau des légendes»

Plusieurs documents internes alimentent les poursuites pour démarchage illégal en France, l’un d’eux baptisé «security risk governance»: il y était recommandé aux commerciaux de n’avoir aucun nom de client sur soi ou d’être imprévisible dans ses déplacements.

«C’est un peu le Bureau des légendes [la série d’espionnage française NDLR] quand on lit ce document», a remarqué la cour auprès de Philippe Wick, ex-patron du département France International. Les commerciaux «se rendaient parfois dans des pays beaucoup moins amicaux que la France», a tenté M. Wick. L’avocat d’UBS, Denis Chemla, a alors volé à son secours, citant une attestation selon laquelle ce document n’a «jamais été communiqué» aux équipes.

Dans une autre note, dénommée «country paper», «il y a des formules assez ambigües», a relevé le président de la cour, François Reygrobellet. Notamment qu’il ne fallait pas passer la frontière avec les contrats signés mais qu’ils devaient être envoyés directement en Suisse. «Je suis d’accord que ça peut prêter à confusion mais ça n’est pas le cas», répond M. Wick, assurant que des formations régulières sur le démarchage illégal étaient organisées et que les écarts étaient sanctionnés. Et pourquoi les ordinateurs portables utilisés par les commerciaux étaient-ils «cryptés» ? «Comme le sont la majorité des [ordinateurs] pour des gens qui se déplacent avec des données sensibles», répond M. Wick. «Pour des raisons de secret bancaire».

Source : Figaro on line avec AFP