Catégorie : Suisse

L’huile de palme indonésienne irrite les environnementalistes suisses

L’accord de libre-échange entre la Suisse et l’Indonésie sera soumis à l’aval du peuple suisse lors des votations fédérales du 7 mars. Entre partisans et adversaires, la controverse porte essentiellement sur l’huile de palme. Ce sera seulement la deuxième fois en 50 ans que les citoyens suisses auront le dernier mot sur un accord de libre-échange – la première fois, c’était pour l’accord avec la Communauté européenne, en 1972. Il s’agit cette fois de commercer sans entraves avec l’Indonésie. La Suisse est ainsi l’un des premiers pays d’Europe à rechercher des relations commerciales préférentielles avec la première économie d’Asie du Sud-Est. Quel est l’enjeu? L’accord de libre-échange entre la Suisse et l’Indonésie vise une réduction drastique des droits de douane pour l’industrie suisse d’exportation. Il devrait permettre aux entreprises suisses de réaliser des économies de l’ordre de 25 millions de francs par an. En contrepartie, l’Indonésie pourra écouler ses produits…

Les cent ans du communisme chinois laissent de marbre la gauche européenne

La Chine prévoit cette année de grandes célébrations pour les cent ans du Parti communiste. En Suisse, en France ou en Grande-Bretagne, la gauche de la gauche observe Pékin avec distance. Les communistes suisses ne voleront pas vers Pékin cet été comme ils l’avaient fait jadis vers Moscou. Alors qu’en Chine, les autorités s’apprêtent à commémorer tout au long de l’année la tenue du premier congrès national du parti en 1921, la gauche de la gauche helvétique prend ses distances. «Cette Chine qui pratique l’économie de marché et une politique expansionniste est loin de refléter les aspirations du Parti ouvrier et populaire (POP) de mon canton», résume Julien Gressot, élu au parlement de la Ville de La Chaux-de-Fonds. Parmi les dix sections cantonales du POP en Suisse (NE, VD, GE, VS, JU, TI, BE, ZH, BS, SG), celle du canton de Neuchâtel est la plus active. Dans les Montagnes neuchâteloises, cette émanation du Parti communiste suisse, rayé du paysage politique par le Conseil fédéral…

Les banques suisses devant la justice

Cette année, pour la première fois dans l’histoire, un institut bancaire – Falcon –comparaîtra devant le Tribunal pénal fédéral. Et d’autres procès contre des banques suisses pourraient avoir lieu dans un avenir proche. À commencer par celui de Credit Suisse. Le 17 décembre, le Ministère public de la Confédération (MPC) a annoncé avoir déposé son acte d’accusation contre Credit Suisse. Il est reproché à la deuxième plus grande banque du pays de ne pas avoir pris toutes les mesures nécessaires pour empêcher le blanchiment de valeurs patrimoniales appartenant à une puissante organisation criminelle bulgare. La banque est punissable selon l’article 102 du Code pénal, qui permet de condamner une entreprise si elle n’a pas su empêcher des crimes comme le blanchiment d’argent ou la corruption. Depuis son introduction en 2003, cette disposition, qui prévoit une sanction maximale de cinq millions de francs, a été appliquée une dizaine de fois. Des multinationales comme Alstom, Stanford…

Tiens la Suisse est de retour dans l’Espace (Economique ?) Européen

La Suisse n’est pas touchée par la fermeture des frontières françaises. Le Secrétaire d’Etat aux affaires européennes Clément Beaune a précisé dans la nuit de vendredi à samedi que la Suisse faisait partie de l’espace européen.

La Confédération n’est donc pas considéré comme un Etat hors-UE, contrairement au Royaume-Uni, a-t-il écrit sur Twitter. Comme les citoyens de l’UE, les Suisses doivent donc présenter un test PCR négatif, qui ne doit pas être plus vieux que 72 heures.

La France avait déjà précisé que cette règle ne concernait pas les frontaliers. Cette exception, déjà en vigueur pour le transport maritime et aérien, va être donc être étendue au terrestre.

Pour les pays hors-UE, les frontières françaises seront fermées dès dimanche, sauf « motif impérieux

Qui règne sur la liberté d’expression?

Après les événements sanglants du Capitole et le blocage de l’ancien président américain par Twitter, Facebook et Youtube se pose la question du renforcement de la démocratie et du pouvoir des géants de la technologie. Les premières approches de solutions viennent des États-Unis, d’Europe et de Suisse. Encouragée par le perdant de l’élection en personne, la manifestation du Capitole à Washington visait à empêcher la proclamation de la victoire de son successeur élu Joe Biden. Le blocage des comptes de l’agitateur par les géants de la technologie Twitter, Facebook et Youtube a montré clairement que le contrôle de la liberté d’expression est devenu un enjeu majeur pour le pouvoir. Ce qui se joue ici, ce n’est rien moins que l’avenir de la démocratie, déclare au magazine suisse en ligne persoenlich.com Dirk Helbing, professeur de sciences sociales informatiques à l’École polytechnique fédérale de Zurich: «Si la société civile pluraliste ne prend pas le dessus, c’est la fin de la…

«La culture politique de la Suisse doit être mieux utilisée»

En Suisse, la démocratie directe et participative fournit des ressources sous-estimées dans la gestion de la crise du coronavirus. Le plaidoyer de Nikola Biller-Andorno, directrice de la plateforme PubliCo. La pandémie pose un défi à tous les pays, et chacun d’eux lutte à sa manière pour faire face à la Covid-19. Le Conseil fédéral vient ainsi de décider d’un deuxième confinement partiel. Ce ne sont pas seulement les conséquences sanitaires qui rendent la gestion de la crise si exigeante, mais aussi les impacts économiques, sociaux et culturels Nikola Biller-Andorno est directrice de l’Institut d’éthique biomédicale et d’histoire de la médecine de l’Université de Zurich et membre du Collegium Helveticum. Elle dirige le projet PubliCo, financé notamment par le Fonds national suisse (FNS) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Pour l’instant, la Suisse est bien placée pour faire face à la crise. Elle dispose de ressources économiques considérables et d’un système de santé de…

En France, la loi a suscité un «niqab contestataire»

Objet de votation en Suisse le 7 mars prochain, l’interdiction du voile intégral est en vigueur depuis 10 ans dans l’Hexagone. Ses effets sont mitigés, voire contre-productifs. Il y a un peu plus de dix ans, le 11 octobre 2010, la France interdisait la dissimulation du visage dans l’espace public. Cela, alors qu’en 2009, entre 350 et 2000 femmes portaient la burqa ou le niqab. Tant la droite au pouvoir qu’une partie de la gauche ont voté la loi devant le parlement. Une mesure souhaitée, d’après des sondages, par une majorité de la population française. Les femmes se couvrant le visage sont depuis lors passibles d’une amende de 150 euros, assortie d’un stage de citoyenneté́. De 2011 à 2017, selon le ministère de l’Intérieur, 1’977 contrôles ont été effectués sur la base de la loi de 2010. Ils ont concerné un millier de femmes et ont donné lieu à 1830 verbalisations. Au delà des chiffres, cette mesure s’est avérée contre-productive. Loin de faire disparaître le voile intégral, la…

Les accords de libre-échange se mettent au vert

L’écologie imprègne de plus en plus la politique économique mondiale. On le voit avec l’accord de partenariat économique entre la Suisse et l’Indonésie, sur lequel les citoyens votent le 7 mars. C’est une victoire des valeurs dans les échanges commerciaux – et c’est aussi une tendance globale. Lorsqu’un pays importe des marchandises, il demande de plus en plus à pouvoir dire son mot sur les qualités de celles-ci. Cela est particulièrement vrai pour la Suisse, petit pays aux normes de production et de durabilité élevées. «C’est la première fois qu’un accord commercial est lié à des conditions de durabilité», constate Reto Föllmi, professeur d’économie à l’Université de Saint-Gall. Alors que l’accord de partenariat économique entre les pays de l’AELE (Norvège, Islande, Liechtenstein, Suisse) et l’Indonésie prévoit des baisses de tarifs douaniers pour les produits industriels et agricoles, l’huile de palme en est exclue. On ne pourra en importer que des quantités limitées à des…

Pourquoi un mémorial de la Shoah s’impose à Genève

Un mémorial de la Shoah pourrait voir le jour dès l’année prochaine à Genève. Promoteur du projet, Johanne Gurfinkiel en souligne l’importance pour la Suisse, où nul monument public ne vient rappeler la mémoire des victimes du génocide perpétré par les nazis. Interview du responsable de la CICAD. L’ONU a choisi le 27 janvier pour marquer la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah. C’est à cette date que l’armée rouge a libéré en 1945 les rescapés des camps de concentration et d’extermination d’Auschwitz. Un dispositif au cœur de la destruction des Juifs d’Europe menée au pas de charge par le régime hitlérien durant la Deuxième Guerre mondiale. Bien qu’épargnée par la guerre, la Suisse a vu une partie de ses autorités et de ses milieux économiques et financiers se compromettre dans cette entreprise de meurtre développée à l’échelle industrielle. Un passé que la Suisse peine toujours à pleinement reconnaître. C’est l’une des raisons du projet lancé à…

Quand le saut du Doubs porte bien son nom.

Après la guerre, le lac des Brenets était bien rempli et permettait de spectaculaires plongeons.
https://fr.aleteia.org/2018/08/23/il-y-a-30-ans-le-cure-volant-effectuait-son-dernier-plongeon/
Mais malgré son courage, le père Simon finit par arrêter en 1988 et prendre sa retraite dans un endroit où l’eau était moins froide, avant de disparaître, il y a 20 ans.

Puis vint le temps du réchauffement et de la sécheresse, empêchant même la navigation sur le lac.
https://notrehistoire.ch/entries/L28LROzJYKA
Le niveau du Doubs avait baissé de plus de 12 mètres.

On songea un moment à le remplir avec des Canada-Dry air de l’Armée Suisse :
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/la-suisse-s-excuse-apres-avoir-pris-de-l-eau-sans-autorisation-dans-le-lac-des-rousses_1702590.html
Mais le risque était trop grand que la France envoie le « Charles de Gaulle » dans le Lac de Chaillexon pour protéger sa précieuse eau. Bah oui, les Français l’appellent ainsi, parce que comme les Brenets sont en Suisse .. c’est un peu comme cette manie du « Genfersee » (le Léman, nom de bleu !) ou du « Lac de Constance » ( Le Bodan Kopfertami nonemôôl !).

Mais revoilà l’eau en hiver et de courageux ( ou roillés, au choix ) kayakistes qui arrivent à sauter le Doubs sans s’écraser sur le plateau du fond.
https://www.leprogres.fr/insolite/2021/01/26/le-saut-du-doubs-en-crue-terrain-de-jeu-de-ces-kayakistes-de-l-extreme

Ainsi va le Doubs avec son étrange façon de faire plusieurs fois presque demi-tour ..

avant de se jeter … dans les fleuves qui rejoindront la Méditerranée,

Le saviez-vous, l’Aar a été un affluent du Doubs. Après s’être jetée un moment dans le Danube, et donc avoir fini en Mer noire, l’Aar a décidé de rejoindre la Méditerranée par le Doubs. Plus tard, la barrière de Kaiserstuhl a cédé et l’Aar a finalement décidé de repartir vers la mer du Nord.