Catégorie : Suisse

«La préparation aux pandémies est dans l’avantage de tous les régimes politiques»

Les 194 membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont prolongé d’un an les négociations en vue d’un traité international pour lutter contre les pandémies. Alors que la menace d’une nouvelle pandémie augmente, les tensions internationales ne facilitent pas la signature d’un nouvel accord. «La prochaine pandémie n’est qu’une question de temps», a alerté le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au terme de l’Assemblée mondiale de la santé, le 1er juin. Quatre ans après le Covid-19 qui a paralysé les économies du monde entier et fait 7 millions de morts, les 194 pays membres de l’OMS peinent toujours à s’entendre sur un accord mondial pour prévenir et endiguer les futures pandémies. Début juin, face à l’absence d’un consensus dans les délais impartis, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), basée à Genève, a décidé de prolonger les négociations d’un an. Des points de frictions persistent, notamment sur la propriété intellectuelle, le partage d’informations sur …

Le sommet sur la paix en Ukraine n’a pas répondu aux attentes «de contes de fées»

Les médias du monde entier ont réagi de manière mitigée à la conférence de paix sur l’Ukraine organisée par la Suisse. Celle-ci a abouti à un communiqué commun signé par la plupart des délégués, mais rejeté par plusieurs pays clés. La déclaration du Bürgenstock, soutenue par 84 des pays et organisations présents, rejette la responsabilité du conflit sur la Russie. Le texte n’a toutefois pas obtenu le soutien de plusieurs participants, dont l’Inde, l’Afrique du Sud, l’Arabie saoudite, le Mexique et le Brésil. La Russie et la Chine n’étaient pas présentes à cette conférence de deux jours organisée dans le canton de Nidwald, en Suisse centrale. Les médias russes et ukrainiens ont, sans surprise, rendu des verdicts contradictoires sur les résultats du sommet. Le communiqué final contient des changements significatifs par rapport au projet initial, a rapporté le journal ukrainien European Pravda. «En peu de temps, il a été radicalement révisé, corrigeant les principaux problèmes», écrit …

Le chocolat du futur contiendra peu ou pas de cacao 

Entre le prix élevé des fèves de cacao, les préoccupations de la clientèle et les réglementations relatives à la déforestation et au travail des enfants, les producteurs de chocolat sont sous pression. Conséquence: la recherche va de l’avant pour diminuer, voire supprimer l’utilisation de cacao dans le chocolat de demain. L’industrie chocolatière suisse est soumise à une forte pression. Les prix du cacao ont atteint des niveaux record, dépassant récemment 10’000 dollars (9150 francs) la tonne pour la première fois. Les mauvaises conditions météorologiques et les maladies dans les plantations de Côte d’Ivoire et du Ghana ont entraîné un déficit en fèves de cacao pour la troisième année consécutive. Or les deux pays d’Afrique de l’Ouest représentent environ 60% de la production mondiale de cacao. «Par rapport aux prix moyens enregistrés il y a un an (2752 dollars par tonne à Londres et 3040 dollars par tonne à New York), les prix moyens observés en avril 2024 représentent …

Pas de consensus au Bürgenstock, mais une Ukraine «plus proche» de la paix

84 des quelque 100 États et organisations participant à la conférence de paix sur l’Ukraine en Suisse se sont mis d’accord sur un communiqué conjoint. Mais la présidente Viola Amherd a reconnu qu’aucun accord n’existe sur la manière et le moment d’impliquer la Russie dans le processus. «Le communiqué du sommet indique clairement que des changements sont nécessaires. Il existe des idées communes pour une paix juste et durable», a déclaré la présidente de la Confédération, Viola Amherd, dans son discours dimanche à l’issue de la conférence de deux jours qui s’est tenue au Bürgenstock, un hôtel situé dans le centre de la Suisse. Elle a cité comme exemples la sécurisation des installations nucléaires, la sécurité alimentaire et l’accès de l’Ukraine à ses ports, ainsi que la libération de tous les prisonniers de guerre et le retour des enfants déportés d’Ukraine. La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a déclaré que ces trois thèmes constituaient des «conditions minimales» pour …