Léger recul de la Suisse dans le classement mondial de la corruption

La Suisse est perçue comme un pays relativement «propre» en matière de corruption dans le secteur public, mais elle pourrait en faire plus pour éradiquer cette pratique, selon l’organisation Transparency International. Le secteur public helvétique est considéré comme particulièrement exposé au népotisme, tandis que le secteur privé est propice à la corruption et au blanchiment d’argent. Comme chaque année, la Suisse réalise globalement un bon score dans l’indice de perception de la corruption 2021, publié mardi par Transparency International. Elle recule néanmoins de la troisième à la septième place, en obtenant un point de moins qu’en 2020. «En matière de lutte contre la corruption dans le secteur public, la Suisse est une fois de plus loin d’être irréprochable et se fait même dépasser par d’autres pays», déclare Martin Hilti, directeur de la branche suisse de l’organisation. Une mesure de la corruption perçue dans 180 pays Créé en 1995, l’indice de perception de la corruption…