La guerre en Ukraine contribue au sous-financement d’autres crises

Début décembre, l’ONU va lancer son appel humanitaire pour 2023, un appel à l’attention des donateurs et donatrices qui s’annonce record. Cette année, l’écart entre les besoins et les fonds reçus s’est creusé pour la plupart des agences onusiennes. La guerre en Ukraine est l’un des facteurs qui alimentent le sous-financement, mais pas le seul. Le HCR, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, affirme qu’il est confronté cette année à un déficit de financement sans précédent, en particulier pour les crises prolongées, qui touchent une part importante des personnes que l’organisation aide. Il ajoute avoir déjà dû réduire ses services aux personnes réfugiées ou déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI). Dans son «rapport sur le sous-financement» publié en septembre, l’agence a mis en évidence 12 pays où ses opérations ne sont même pas couvertes à 50%. Fin octobre, elle a lancé un nouvel appel aux dons, précisant qu’elle avait besoin d’au moins 700 millions de dollars (693…