La liberté d’expression bafouée comme motif d’émigration

Au Venezuela, autrefois l’un des pays les plus progressistes d’Amérique latine, il n’y a aujourd’hui plus de place pour les opinions qui divergent de celles du gouvernement. C’est pourquoi le journaliste populaire Carlos Omobono exerce désormais son métier depuis l’Italie. Dans les années 1970 encore, le Venezuela était considéré comme un refuge – et un havre de liberté d’expression – par de nombreuses personnes persécutées en Amérique latine. Mais aujourd’hui, comme le rapporte le célèbre journaliste vénézuélien Carlos Omobono dans un entretien avec SWI swissinfo.ch, les voix indépendantes sont persécutées et chassées du pays par le régime du président Nicolás Maduro. Selon les dernières données de l’ONU, élaborées par la plateforme de coordination pour les réfugiés et les migrants au Venezuela «R4V» (qui regroupe plus de 200 organisations et associations), 7,1 millions de Vénézuéliennes et Vénézuéliens se trouvent actuellement à l’étranger. Un chiffre qui place le pays…