Article 505 du code de procédure pénale – 01/04/2021
Pourvoi c. déc. Cour d’appel de Poitiers du 9 décembre 2020
Avocat à la Cour d'appel de Paris
Avocat à la Cour d'appel de Paris
Pourvoi c. déc. Cour d’appel de Poitiers du 9 décembre 2020
Pourvoi c. déc. cour d’appel de Paris du 18 septembre 2020
Le 25 mai 2021, les députés ont adopté en première lecture le projet de loi pour la confiance dans l’institution judiciaire. Retrouvez les mesures clés du texte.
Restaurer la confiance, c’est mieux faire connaître et comprendre le fonctionnement de la justice en rapprochant l’institution judiciaire des citoyens. C’est aussi renforcer leurs droits, spécialement lorsqu’ils sont confrontés à la justice pénale et mieux préparer la réinsertion des détenus pour éviter la récidive. Enfin, c’est s’assurer de la qualité de la relation que les citoyens ont avec celles et ceux qui les accompagnent dans leurs démarches juridiques. Tels sont les objectifs poursuivis par le projet de loi pour la confiance dans l’institution judiciaire. Le 25 mai 2021, celui-ci a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale. En voici les mesures clés.
La loi pour la confiance dans l’institution judiciaire prévoit un nouveau régime d’autorisation d’enregistrement et de diffusion des audiences pour mieux informer les citoyens sur le fonctionnement du service public de la justice. L’équilibre avec les principes fondamentaux de présomption d’innocence, de droit à l’oubli, de respect de la vie privée, de bonne administration de la Justice ou de sérénité des débats est préservé.
« Je veux que la justice soit filmée pour que l’on en voit justement la réalité, la quotidienneté, l’âpreté. Je veux tout sauf du trash : je veux de la pédagogie. » Éric Dupond-Moretti
Le projet de loi pour la confiance dans l’institution judiciaire vise à renforcer les droits des citoyens en améliorant le déroulement des procédures pénales. Il prévoit d’encadrer la durée des enquêtes préliminaires et de les rendre plus contradictoires, d’améliorer la protection du secret de la défense, de revoir l’organisation des assises et une nouvelle organisation en matière de traitement des crimes sériels.
« Depuis trop longtemps, le fossé entre nos concitoyens et la justice se creuse. Cette proposition de loi est le fruit d’une longue réflexion que j’ai menée à la lumière de mes trente-six années de barreau » Éric Dupond-Moretti
Restaurer la confiance dans l’institution judiciaire implique de mieux préparer la réinsertion des détenus et de redonner du sens à la peine. Le projet de loi prévoit la création d’un statut du travailleur détenu, la suppression des crédits automatiques de réduction de peines, une évolution des modalités de la libération sous contrainte, une limitation dans le temps de la détention provisoire correctionnelle et enfin la création d’un code pénitentiaire.
« Restaurer la confiance, c’est également redonner du sens à la peine d’emprisonnement et prévenir ainsi plus efficacement la récidive. » Éric Dupond-Moretti
Pour renforcer la confiance dans l’action des professionnels du droit, il est essentiel de s’assurer de la qualité et de l’exemplarité de la relation que nos concitoyens ont avec les professionnels qui les accompagnent dans leurs démarches juridiques. La réforme a pour objectif de permettre une meilleure réponse lorsqu’un officier ministériel ou un avocat manque à ses obligations déontologiques. Elle prévoit d’encadrer le traitement des réclamations des usagers et de simplifier l’organisation de la surveillance et de l’action disciplinaires.
« Les professionnels du droit sont souvent la porte d’entrée que les justiciables empruntent pour accéder à l’institution. Il est important que les justiciables sachent qu’en cas de difficultés avec eux, des recours sont possibles et que ceux-ci soient simplifiés. » Éric Dupond-Moretti
14 avril 2021: présentation en conseil des ministres et dépôt au Parlement25 mai 2021 : adoption en 1re lecture par l’Assemblée nationaleSeptembre 2021 : examen au Sénat
Pourvoi c. déc. Cour d’appel de Montpellier du 6 janvier 2021
Pourvoi c. déc. cour d’appel de Paris du 15 décembre 2020
Les décrets qui procèdent au regroupement des concessions hydroélectriques et fixent leur nouvelle date d’échéance commune sont des actes susceptibles de recours en excès de pouvoir.
Un rapport de la Cour des comptes étrille la gestion de crise du ministère de la Justice et suggère plusieurs pistes pour éviter un nouveau naufrage judiciaire.
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Le 20 mai 2021, la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion du projet de loi relatif à la gestion de la sortie de crise sanitaire est parvenue à un accord.
Le décret, qui transpose une partie de la directive ECN +, décrit le formalisme auquel devront se prêter les candidats à une démarche de clémence. Le texte précise aussi les conditions pour obtenir une exonération totale d’amende lorsqu’on a participé à une pratique anticoncurrentielle.