La Suisse et l’Azerbaïdjan: pas de corruption, mais de la coopération
L’Azerbaïdjan a utilisé la «diplomatie du caviar» pour s’acheter les faveurs de parlementaires européens. Cela n’a pas été nécessaire en Suisse, car les deux pays avaient des intérêts stratégiques communs. En Allemagne, des personnalités politiques conservatrices de la CDU/CSU sont dans la tourmente pour avoir reçu de généreux cadeaux ou des sommes d’argent de l’Azerbaïdjan. Le scandale n’est en fait pas nouveau: cette question avait déjà fait les gros titres en 2012, lorsque le groupe de réflexion «European Stability Initiative» avait révélé comment l’Azerbaïdjan avait corrompu des parlementaires du Conseil de l’Europe. Lesquels avaient, en retour, pris parti pour le pays dans le Caucase. Le procédé avait alors été surnommé «diplomatie du caviar». Des cas de corruption n’ont cessé d’être révélés depuis, plusieurs élus et élues d’autres pays européens s’étant également volontiers laissés amadouer par l’Azerbaïdjan. En Italie et en Espagne, notamment, des procédures sont en cours…