Cabinet Philippe ALLIAUME

Avocat à la Cour d'appel de Paris

Le manque de sommeil, un impact économique négligé

Nos nuits sont trop courtes, ce qui a un coût pour l’économie, même si celui-ci est difficile à estimer. Il est difficile également d’inciter à dormir plus, entre autres parce que le mythe du bourreau de travail qui semble fuir son lit est encore très ancré dans notre société. De manière générale, les Suisses dorment peu. Une majorité de la population se contente de sept heures de sommeil, soit le minimum recommandé par le corps médical. Mais souvent, il s’agit davantage de temps passé au lit que de véritable sommeil, celui-ci étant perturbé par des phases d’insomnie, de stress ou de douleurs. Les Helvètes ne sont évidemment pas les seuls à se disputer avec Morphée. Du Japon à la France en passant par les Etats-Unis, le temps passé sous la couette ne dépasse pas les six à sept heures. De quoi conclure, selon les spécialistes, que le manque de sommeil est véritablement une épidémie mondiale. Un enjeu pour l’économie L’économie subit les effets de cette épidémie, avec notamment…

Avec 11 sièges en moins au National, les partis verts ont-ils dépassé leur zénith?

Verts et Vert’libéraux ont perdu des plumes lors des élections fédérales. Au Conseil national, les Verts perdent 5 sièges, les Vert’libéraux 6. Pour certains, c’est le signe que les partis écologistes ont atteint leur apogée et qu’ils vont désormais stagner voire dépérir. Pour d’autres, en revanche, la crise climatique est une voie royale pour l’écologie politique. Et vous, qu’en pensez-vous? Participez à la discussion avec «dialogue», une offre de la SSR. Tout est une question de climat. Il y a quatre ans, c’est le changement climatique qui redessinait le paysage politique suisse, dopant les scores des deux partis écologistes, les Verts et les Vert’libéraux. Aujourd’hui, c’est le climat social et géopolitique – explosion des coûts de la vie, retour de la guerre en Europe, immigration – qui se rappelle aux partis et aux électeurs, faisant monter les deux grandes formations de gauche et de droite que sont le PS et l’UDC. Le dérèglement climatique n’a certes pas disparu du débat -…

Les Alpes suisses, un paradis pour touristes en quête de fraîcheur

Le changement climatique contraindra peut-être les stations alpines de basse altitude en Europe à fermer leurs activités de ski dans les années à venir. À la place, elles pourraient devenir un havre de paix pour les touristes estivaux. Le manque de neige affecte les stations de ski alpines depuis des années. Certaines ont déjà dû fermer par manque de neige, comme La Sambuy (à 1 850 mètres d’altitude) en France, qui a fermé ses portes en septembre. Le tourisme hivernal n’étant plus viable dans de nombreux endroits, les stations suisses de basse altitude se concentrent davantage sur le marché estival. Sattel Hochstuckli (1 200 mètres), dans le canton de Schwyz, exploite un parc d’attractions avec une piste de luge, un pont suspendu et une télécabine tournante. De nombreuses autres stations développent une stratégie similaire, en proposant des accrobranches, ainsi que des sentiers de randonnée, de vélo ou de scooter. Des destinations alternatives Ces stations pourraient désormais…