Cabinet Philippe ALLIAUME

Avocat à la Cour d'appel de Paris

Comment prévenir les conflits de l’eau au cœur de l’Europe

Berceau de quelques-uns des grands fleuves européens, la Suisse veut retenir davantage d’eau pour sa production d’électricité. Mais la France comme l’Italie ont elles aussi besoin de l’or bleu coulant des Alpes suisses. Comment concilier ces besoins discordants? «Si je suis inquiet? Évidemment, et pas qu’un peu!» Depuis des siècles, les Alpes ravitaillent en eau des dizaines de millions de personnes en Europe. Or, cette ressource essentielle va se faire toujours plus rare, au moins en certaines périodes. Résultat, elle sera revendiquée de toutes parts. «Tout le monde a besoin d’eau, poursuit Kaspar Schuler. A l’avenir, il faudra lutter», assure le président de la Commission internationale pour la protection des Alpes (CIPRA), une ONG vouée à la sauvegarde du patrimoine naturel et culturel alpin. Les volumes d’eau amenés à couler de la Suisse vers d’autres pays européens vont diminuer, avant tout l’été. Or c’est précisément durant les mois les plus chauds que la France et l’Italie…

L’aventure de l’entreprise Stewi ne s’étendra pas plus loin

L’entreprise Stewi, qui a donné son nom aux séchoirs-parapluie sur lesquels plusieurs générations d’Helvètes ont étendu leurs habits, va devoir déposer le bilan. Avec cette faillite, c’est l’histoire d’un monument de nos jardins qui prend fin. Le Stewi était en quelque sorte aux jardins suisses ce que la tour Eiffel est à Paris. Solide, moderne, il symbolisait à lui seul la Suisse du XXe siècle. Il a aussi une valeur sentimentale: un Stewi est un meuble à part entière qui se transmet de génération en génération. «J’ai souvenir de ma maman qui suspendait son linge dehors les jours d’été. Le souvenir aussi qu’il fallait vite le ranger quand l’orage arrivait, et tout le monde se précipitait autour du Stewi pour tout enlever», s’est remémorée lundi soir dans le 19h30 Alyssia Eicher, une habitante de Moutier. Une œuvre d’art D’abord conçu en bois dans les années 40, le Stewi devient ensuite composé d’aluminium. Il côtoiera même l’Atomium à l’Exposition universelle de Bruxelles en 1958.

La famille Stankowski est de retour en Suisse pour la scolarisation de ses enfants

Vivant depuis cinq ans aux Philippines, les Stankowski ont décidé de rentrer en Suisse, notamment pour offrir une meilleure instruction à leurs deux fils. Entre recherche d’emploi et de logement et ultimes moments dans leur pays d’adoption, ces derniers mois ont été forts en émotions. Témoignage. L’heure du retour a sonné. Barbara Stankowski a trouvé un poste de pasteure à Ittigen, dans le canton de Berne. Dès la rentrée scolaire 2023, les deux garçons de la famille, Noel (10 ans) et Micha (7 ans), retourneront à l’école en Suisse, après des années de cours à distance. Mais avant cela, la famille Stankowski a réalisé l’un de ses rêves: un voyage dans le nord des Philippines pour y visiter les rizières en terrasses. Carnet de route de la famille Stankowski Barbara et Simon Stankowski rentrent en Suisse pour l’instruction de leurs deux fils Noel et Micha et nous les accompagnons dans cette aventure. Grâce au carnet de bord que la famille tiendra, nous partagerons les grandes étapes…

Une fuite de données touche jusqu’à 425’000 Suisses de l’étranger

Des pirates informatiques ont volé et publié un grand nombre de données sur les Suisses de l’étranger. Comment cela a-t-il pu se produire? Au mois de mai dernier, de nouvelles données ont été volées pour être publiées sur le darknet dont, entre autres, des informations sur les abonnés à la Revue Suisse. Il s’agit du magazine que la Confédération édite pour tenir les Suisses vivant à l’étranger au courant des événements qui se déroulent leur pays d’origine. Le corps de données est complet. Il contient actuellement plus de 425’000 adresses, dont 40% d’adresses postales et 60% d’adresses électroniques. Toute personne enregistrée en Suisse en tant que citoyen(ne) résidant à l’étranger reçoit en effet automatiquement la Revue Suisse par e-mail ou par courrier. Selon le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), seuls 330’000 des 800’000 Suisses de l’étranger ne reçoivent pas la publication, notamment les italophones. Le DFAE respecte pourtant scrupuleusement les règles de la…

Zermatt inaugure la liaison directe entre la Suisse et l’Italie

Traverser les Alpes les pieds au sec, de la Suisse à l’Italie et inversement, est désormais possible avec la nouvelle liaison entre le Petit-Cervin, à Zermatt et Testa Grigia, en Italie. Principale clientèle visée: les touristes asiatiques qui pourront transiter d’Italie vers le nord de l’Europe par un moyen de transport totalement inédit. Depuis le 1er juillet, les touristes pourront relier le village suisse de Zermatt, au Petit-Cervin, à 3883 m d’altitude, puis jusqu’à Cervinia, sur le versant italien du Cervin, juste en changeant de benne. Et réciproquement, les pieds au sec et sans skis. «C’est une nouvelle porte du tourisme suisse, se réjouit Markus Hasler, le directeur des Remontées mécaniques de Zermatt (Zermatt Bergbahnen ou ZBAG). Une nouvelle piste s’ouvre pour les touristes d’Asie, ceux qui arrivent du nord via l’Allemagne et ceux qui arrivent d’Italie par le sud après avoir visité Rome, Florence ou Venise pour se rendre en France, avant de retourner chez eux après un…

Sanctions: les autorités helvétiques ont la conscience tranquille

Au Secrétariat d’État à l’économie (Seco), l’ambassadeur Erwin Bollinger réfute les critiques du G7. Selon lui, la Suisse applique les sanctions contre la Russie de manière exemplaire et agit mieux que d’autres nations à bien des égards. swissinfo: La Suisse est sévèrement critiquée au niveau international pour sa mise en œuvre des sanctions contre la Russie. La Confédération conteste ces reproches, mais a néanmoins créé de nouveaux postes de travail. Que signifient ces moyens supplémentaires pour le Seco? Erwin Bollinger: Jusqu’à présent, nous avons pris en charge dix paquets de sanctions. Nous avons reçu plus de 8000 demandes par e-mail, plus de 10’000 appels téléphoniques, sans compter les dialogues sur les sanctions avec l’Union européenne (UE), le Royaume-Uni, les États-Unis et les interventions parlementaires. Cela représente une quantité de travail incroyable. Nos ressources se sont avérées insuffisantes l’année dernière. C’est pourquoi nous avons obtenu cinq postes…