Cabinet Philippe ALLIAUME

Avocat à la Cour d'appel de Paris

Le crash du vol 111 de Swissair, un drame qui a marqué la Suisse

Le 2 septembre 1998, le vol 111 de Swissair s’écrase dans l’Atlantique au large de la Nouvelle-Écosse, provoquant la mort de 229 personnes. Vingt-cinq ans plus tard, retour sur les causes et les conséquences du pire accident de l’histoire de l’aviation civile suisse. Le MD-11 de Swissair décolle de New York à 20h18, heure locale, à destination de Genève. Un peu moins d’une heure plus tard, le pilote et le copilote détectent de la fumée dans le cockpit, provenant du système de climatisation. Ils demandent l’autorisation d’atterrir et sont redirigés vers l’aéroport d’Halifax, dans la province canadienne de Nouvelle-Écosse. La communication avec Halifax s’interrompt six minutes avant l’impact avec la mer. Il n’y a aucun survivant. Ce film de la télévision publique suisse SRF reconstitue le drame du point de vue de trois personnes présentes dans l’avion: le commandant de bord, une hôtesse de l’air et un passager. Près de 25 ans plus tard, leurs familles et leurs collègues expliquent…

Bernard Tschumi: démonter et remonter

De théoricien à architecte star: Bernard Tschumi avait presque 40 ans lorsqu’il a réalisé son premier projet. L’aménagement du Parc de la Villette, à Paris, a marqué le début de sa carrière internationale. Il est considéré comme un chef-d’œuvre du déconstructivisme. Le Parc de la Villette à Paris abrite 26 structures en forme d’escaliers rouge signal, des demi-ponts, des éléments urbains tels que des cafés, des kiosques ou des tours de jeux pour enfants. Elles ressemblent à des installations créatives, démontées et remontées autrement que le veut l’habitude, et sont disposées sur le terrain en forme de grille. L’aménagement du parc est la première œuvre construite de l’architecte suisse Bernhard Tschumi. C’était en 1983, et la commande du parc est arrivée à point nommé pour lui, a déclaré Tschumi plus tard L’ancien site industriel, au nord de Paris, lui a donné l’occasion de mettre enfin ses concepts en pratique. Ses folies – c’est ainsi que l’on appelle les constructions…

À Genève, le salon horloger né de la pandémie coule des jours heureux

La quatrième édition du jeune salon horloger Geneva Watch Days marque cette semaine la rentrée horlogère en Suisse. Même si l’industrie vit des temps ensoleillés, quelques nuages noirs pointent à l’horizon. Prise de température de notre journaliste spécialisé Alexey Tarkhanov. Des marques de toutes tailles participent du 29 août au 2 septembre aux Geneva Watch Days. Cela va de la petite enseigne indépendante Urwerk, qui fabrique environ 200 montres par an, au géant du luxe Bulgari, dont la production de montres est 200 à 300 fois supérieure. Les 8 marques qui avaient organisé le premier salon en 2020 (Breitling, Bulgari, De Bethune, Girard-Perregaux, H. Moser & Cie, MB&F, Ulysse Nardin, Urwerk) ont accueilli de nouveaux membres cette année, portant le nombre total d’exposants à 39. Le pavillon blanc surplombant le Jet d’eau de Genève est redevenu le centre du festival. C’est ici que se sont déroulées les cérémonies d’ouverture, les conférences de presse et les colloques, ainsi…

Les lieux abandonnés de Suisse: la gare de Buchs

Hôtels, châteaux, gares ou même sites industriels entiers: qu’advient-il de ces lieux lorsqu’ils ne sont plus utilisés? Cinquième et dernier volet d’une série sur les lieux abandonnés de Suisse. Buchs, dans le canton de Zurich, possède deux gares. L’une se trouve à Buchs-Dällikon. Le train régional y circule toutes les demi-heures en direction de Baden ou de Zurich. Mais à la gare de Buchs, située quelque 500 mètres plus au nord, plus rien ne fonctionne ni ne roule, et ce depuis 87 ans, lorsque le dernier train régulier de la ligne Baden-Bülach a quitté la gare. Seul le tilleul planté en 1877, année de l’ouverture, se dresse encore fièrement et fidèlement près de l’ancienne gare. Le bâtiment, avec ses ornements en scie à chantourner et son toit en saillie, est classé monument historique. Il est loin de toute voie ferrée. Celles-ci ont été enlevées dès 1969. Subsistent toutefois la rampe de chargement et le tracé à l’est et à l’ouest de la gare. L’endroit n’est cependant pas…

Les sons de la génération Covid

Chaque génération a sa propre bande-son. Comment la pandémie de Covid-19 a-t-elle influencé les sons d’aujourd’hui et la génération actuelle de musiciens et musiciennes suisses? Ce documentaire de 2021 de la télévision publique suisse SRF explore l’impact de la pandémie sur le monde musical. Il examine le rôle de la musique dans la société actuelle et la manière dont les artistes musicaux imaginent leur avenir. Les rythmes, les accords et les mélodies de chaque époque en disent long sur ce que nous sommes et sur le monde dans lequel nous vivons. Chaque bouleversement de la société est marqué par une musique particulière. Si l’on pense à la Révolution française, il est difficile de ne pas fredonner La Marseillaise. Les années folles ne seraient pas les mêmes sans la trompette jazzy de Louis Armstrong. Quant aux années 1960, elles restent intimement liées à Bob Dylan, aux Beatles et aux riffs de guitare de Jimi Hendrix. Les musiciennes et musiciens interrogés par SRF expliquent…

Le Parlement fédéral vu par l’objectif des photographes de Magnum

La Constitution helvétique fête ses 175 ans. À cette occasion, quatre photographes de l’agence Magnum ont suivi une session du Parlement suisse, en quête d’imperfections et de spectaculaire. L’année 1848 a marqué l’échec de la plupart des révolutions européennes et un recul du continent dans l’histoire. Il en va autrement pour la Suisse, qui a adopté le 12 septembre 1848 sa première Constitution, posant ainsi les fondations de la Suisse moderne. «C’est un anniversaire, il est donc naturel de prendre des photos», déclare la photographe Cristina de Middel, dans un documentaire présenté dans le cadre de l’exposition photo «Session», au Kornhausforum de Berne. À l’occasion du jubilé de la Constitution, quatre photographes de la légendaire agence Magnum ont été invités à poser un regard neuf sur le travail parlementaire. Pendant quelques semaines en 2022, ils ont eu accès 24 heures sur 24 au Palais fédéral, sans entrave notable liée à la sécurité. Pour la photographe Cristina de…

Les partis multiplient les propositions pour faire baisser les primes maladie

A l’approche des élections fédérales et à quelques jours de l’annonce de la hausse des primes, les propositions des partis fusent pour réformer, refaire, voire défaire le système de santé suisse. Pour réduire les coûts, le PLR a proposé en mai dernier de limiter les prestations mises à disposition par l’assurance maladie. Le parti évoque ainsi une assurance «low cost». L’idée: remplacer l’actuel système à prime fixe, donnant droit à l’assuré « de tout consommer », par un menu « à la carte ». Une baisse des tarifs médicaux est également évoquée avec le remplacement de tarmed par un tardoc. La gauche pour une caisse publique La gauche a de son côté remis sur la table son projet de caisse maladie publique. Une idée déjà rejetée à deux reprises par le peuple. Il y a aussi l’initiative populaire du Centre pour un frein aux coûts. Elle exige que le Conseil fédéral, l’Assemblée fédérale et les cantons interviennent lorsque les coûts de la santé augmentent trop fortement par rapport à…