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Actualités

31/01/2023
La commission des publications jeunesse n’est pas une commission de censure !

Même si le contrôle de la Commission de Surveillance et de Contrôle des Publications destinées à la Jeunesse (CSCPJ) se fait postérieurement à la publication, certains auteurs peuvent y voir une forme de censure dissimulée et se sentir tenus de « bien écrire » pour ne pas voir leur publication retirée du marché à peine publiée. Que prévoit la loi exactement ? Comment ne pas tomber dans l’autocensure ?

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30/01/2012
La réforme de la composition et du fonctionnement de la commission

Outre l’examen des publications, la séance inaugurale du 15 mars 2012 de la commission, dans sa nouvelle composition issue de la réforme du 17 mai 2011 dite de simplification et d’amélioration du droit, a été l’occasion de présenter les principaux aspects de la réforme de la composition et du fonctionnement de la commission.

Le décret du 30 janvier 2012 a modifié le décret du 1er février 1950 pris en application de la loi et précisé les modalités de fonctionnement de la commission.

Ce projet de réforme, souhaité de longue date et relayé auprès des assemblées parlementaires, avait pour objectif de donner à la commission une plus grande souplesse et une plus grande réactivité, tout en redéfinissant ses moyens d’action et ses pouvoirs.

Il s’agit de la faire mieux coïncider avec les problématiques actuelles de la protection de l’enfance face aux médias.

La composition de la commission est donc allégée : elle est désormais composée de 30 membres (15 titulaires et 15 suppléants), outre son président.

02/12/2008
L’impact des nouveaux médias sur la jeunesse

Rapport d’information de la commission des Affaires culturelles du Sénat (22 octobre 2008)

Une des propositions de ce rapport: créer un organe de corégulation « enfance et médias » compétent pour assurer la protection de l’enfance sur l’ensemble des médias

L’arrivée d’Internet, du téléphone portable, des jeux vidéo, a profondément modifié les comportements des jeunes, très gros utilisateurs des nouveaux médias. D’où des défis inédits, de maîtrise des contenus diffusés, de protection de la jeunesse, mais aussi d’utilisation éducative et pédagogique de ces outils.

Afin de définir des règles communes de protection pour l’ensemble des médias, anciens et nouveaux, le rapport propose la création d’un organisme en charge de la protection de l’enfance sur les médias, qui se substituerait à l’ensemble des commissions existantes et dont la composition serait élargie à la société civile.

 

A votre disposition:

Le rapport de la commission des Affaires culturelles du SénatLa synthèse de ce rapport en 4 pages

 

Les formalités obligatoires de dépôt

Les dispositions générales

Lorsqu’un ouvrage est publié, l’éditeur est soumis à l’obligation du dépôt légal auprès de la Bibliothèque Nationale de France.

Si la publication est destinée à la jeunesse, elle doit faire l’objet d’un dépôt obligatoire auprès de la commissionde surveillance et de contrôle des publications destinées à l’enfance et à l’adolescence.
En outre, les journaux et écrits à diffusion nationale sont soumis à l’obligation de dépôt administratif auprès du ministre chargé de la communication.

Les formalités de dépôt et le formulaire à télécharger varient selon qu’il s’agit d’un périodique jeunesse ou d’un non-périodique jeunesse.

S’agissant des publications destinées à la jeunesse émanant de l’Union européenne, le directeur ou l’éditeur de la publication doit procéder au dépôt auprès de la commission, dès l’importation de la publication.

Pour les non-périodiques

Il existe 2 modes de dépôt : par voie postale ou par voie numérique.

Envoi de 2 exemplaires papier (pas de franchise postale) :

Si c’est un petit envoi (format enveloppes type courrier, publications périodiques, petits emballages cartonnés comportant 2 à 4 ouvrages maximum) il doit être adressé au :

Ministère de la Justice
Site Olympe de gouges
DPJJ – Commission presse
13 Place Vendôme
75042 PARIS Cedex 01

Si c’est un gros envoi (cartons) envoyé par transporteur et autres messageries de livraison, il doit être livré :

Ministère de la Justice
Site Olympe de gouges
DPJJ – Commission presse
35 rue de la Gare
75019 PARIS

 

Envoi de la version numérique de votre ouvrage :

Transmettre à l’adresse mail commissionpresse.dpjj@justice.gouv.fr le fichier PDF de votre ouvrage sans passer par des sites externes tels que « We Transfer », « Google Drive » ou encore« Dropbox », auxquels nous n’avons pas accès pour des raisons de sécurité.

Si le fichier s’avère trop lourd pour être envoyé en une seule pièce jointe, vous pouvez le fractionner en plusieurs envois. La limite de taille cumulée des fichiers est de 10 Mo. Pensez bien à nommer vos pièces jointes de manière à faciliter leur identification et leur enregistrement (nom de l’ouvrage – PDF ou bordereau).

Quel que soit le mode de dépôt choisi, votre envoi devra être accompagné d’un bordereau de
déclaration de dépôt (pour un dépôt numérique, merci de ne pas copier-coller les informations directement dans le corps de votre mail, mais de le remplir et le renvoyer en pièce-jointe) et vos ouvrages doivent porter la mention de la loi : « loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse » suivie du mois et de l’année de publication.

 

Modèle de déclaration de dépôt

Identification du déposant

Nom ou raison sociale et adresse :

Téléphone :

Télécopie :

Adresse électronique :

Nom du Directeur de la Publication ou de l’éditeur:

Descriptif du document déposé (Dépôt obligatoire en 2 exemplaires)

Numéro international normalisé (ISBN) :

Nom, Prénoms des auteurs (auteur principal, traducteur, adaptateur, illustrateur etc) :

Titre de l’ouvrage :

Titre de la collection : n° dans cette collection :

Caractère de l’édition :

NouveautéNouvelle éditionRéimpression

Tranches d’âge :

0 à 2 ans2 à 6 ans6 à 9 ans9 à 12 ans12 à 14 ans14 et +

Nom ou raison sociale et adresse de l’imprimeur :

Date de mise à disposition du public :

Chiffre déclaré au tirage :

Nombre d’exemplaires déposés (Dépôt obligatoire en 2 exemplaires):

DATE :

De plus, le directeur ou l’éditeur de la publication doit porter sur la première ou la dernière page de la publication en caractères gras et apparents, la mention « loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse« , suivie de l’indication du mois et de l’année où le dépôt a été effectué.

 

Pour les périodiques

La procédure de dépôt pour les périodiques est différente de celle de non-périodiques.
Vous devez, lors de la parution du premier numéro d’un nouveau magazine, nous envoyer une déclaration d’intention de paraître dûment remplie, avec deux exemplaires papiers du premier numéro dudit magazine à l’adresse :

Ministère de la Justice
Site Olympe de gouges
DPJJ – Commission presse
13 Place Vendôme
75042 PARIS Cedex

Modèle de déclaration d’intention de paraître :

La déclaration comprend les rubriques suivantes qui doivent être complétées par les directeurs et les éditeurs de périodiques français ou ressortissants de l’Union européenne :

Titre du périodiquePériodicité ou dates de publicationNom et adresse des personnes dirigeant la société ou l’association ainsi que le nom des personnes qui exercent l’activité de publication ou d’édition d’un périodiqueDénomination et siège social de la société ou de l’association publiant ou éditant le périodiqueLa déclaration doit indiquer expressément les mentions suivantes: (reprendre les 7 points)

Les personnes soussignées déclarent expressément qu’elles remplissent les conditions fixées par l’article 4 de la loi du 16 juillet 1949, à savoir :

Etre de nationalité française ou ressortissant d’un Etat membre de l’Union européenne ou d’un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen ;Jouir des ses droits civils ;Ne pas avoir été l’objet d’une mesure disciplinaire ayant entraîné l’exclusion d’une fonction dans l’enseignement ou dans un établissement public ou privé d’éducation ou de rééducation, à l’exception desmesures disciplinaires prises sous l’occupation et frappant, en tant que tels, des membres de la Résistance ; Ne pas avoir été déchu de tout ou partie des droits de l’autorité parentale ; Ne pas avoir été l’objet d’une condamnation pour fait de collaboration ou pour délit contraire aux bonnes moeurs, d’une condamnation pour tout crime ou pour abandon de famille, pour les infractions prévues aux articles 223-3, 223-4, 224-4, 227-1, 227-2, 227-5 à 227-10, 227-12 et 227-13 du Code pénal), ou pour vol, abus de confiance, escroquerie ou délit puni par les lois des peines de l’escroquerie, pour soustraction commise par dépositaire public, pour extorsion de fonds ou de valeurs, ou pour recel de chose obtenue à l’aide de ces infractions, ou pour diffamation lorsque, dans ce dernier cas, la condamnation prononcée aura comportée une peine d’emprisonnement ou pour des faits prévus par les articles L.1343-4,L 3421-1,L 3421-2,L 3421-4, L 5132-8 et L 5432-1 du Code de la santé publique ;Ne pas avoir appartenu à la direction ou au comité de direction d’une publication périodique visée par l’article 1er et frappée de suspension pour une durée excédant deux mois ;Ne pas avoir été condamné antérieurement pour l’une des infractions prévues par la présente loi.

Tous les changements affectant les indications fournies dans la déclaration doivent faire l’objet d’une nouvelle déclaration dans le délai d’un mois.
Les déclarations d’intention de paraître doivent être souscrites en quatre exemplaires. Un exemplaire de la déclaration est remis au déclarant à titre de récépissé.
Un autre exemplaire est transmis au procureur de la République du tribunal compétent en raison soit du domicile de la personne exerçant l’activité de publication ou d’édition soit du siège de la société ou de l’association.
Les services du procureur sont chargés de procéder aux investigations utiles et notamment de vérifier que les prescriptions légales de l’article 4 susvisé ont été respectées.

 

Par la suite, vous devrez déposer chaque nouveau numéro du magazine, en format papier ou en format numérique, sans déclaration ou formulaire complémentaire.

Pour déposer en version numérique à partir du deuxième numéro de votre magazine, vous devez transmettre à l’adresse mail commissionpresse.dpjj@justice.gouv.fr le fichier PDF de votre ouvrage sans passer par des sites externes tels que « We Transfer », « Google Drive » ou encore « Dropbox », auxquels nous n’avons pas accès pour des raisons de sécurité.

Si le fichier s’avère trop lourd pour être envoyé en une seule pièce jointe, vous pouvez le fractionner en plusieurs envois. La limite de taille cumulée des fichiers est de 10 Mo. Pensez bien à nommer vos pièces jointes de manière à faciliter leur identification et leur enregistrement (nom de l’ouvrage – PDF ou bordereau).

Attention, tous changements affectant les indications fournies dans la déclaration initiale doivent faire l’objet d’une nouvelle déclaration dans le délai d’un mois.

Le contentieux de l’environnement en 2021

Au cours de l’année 2021, 22 600 affaires portant sur le contentieux de l’environnement ont été enregistrées par le parquet, dont 18 200 pour lesquelles au moins un mis en cause, personne majeure ou personne morale, a été identifié. 21 500 personnes mises en cause ont ainsi été identifiées en 2021. Le contentieux de l’environnement de ce numéro d’Infos rapides justice s’appuie sur les affaires en lien avec une pollution ou une détérioration des ressources naturelles. Les résultats présentés correspondent à une mise à jour pour 2021 des principaux chiffres de l’Infostat justice n°182 qui avait été publié sur le même sujet sur la période 2015 à 2019.

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Consulter les figures

 

 

 

 

 

Moyens, aide juridictionnelle et professions – Edition 2022

Chaque fiche propose les données de la publication Références Statistiques Justice, éventuellement enrichies.

 

Les moyens et personnels de la justice

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Les moyens de la justice (Open office)

Les magistrats et les personnels de la justice en juridiction (Open office)

 

L’aide juridictionnelle

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L’aide juridictionnelle – Décisions (Open office)

L’aide juridictionnelle – Admissions (Open office)

L’aide juridictionnelle – missions rétribuées (Open office)

 

Les professions juridiques et judiciaires

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Les officiers publics et ministériels, les administrateurs et mandataires judiciaires (Open office)

Les avocats (Open office)

Les conciliateurs, les délégués et médiateurs du procureur (Open office)

Justice des mineurs – Edition 2022

Les fiches du Références Statistiques Justice décrivent les spécificités de la justice des mineurs, qu’ils soient en danger ou délinquants.

Chaque fiche propose les données de la publication Références Statistiques Justice, éventuellement enrichies.

 

L’activité des juridictions pour mineurs

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Les parquets pour mineurs (Open office)

Les juridictions de jugement pour mineurs (Open office)

 

Les mineurs en danger

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Les mineurs suivis en assistance éducative (Open office)

 

Les mineurs auteurs d’infractions pénales

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Les mineurs auteurs d’infractions pénales en justice (Open office)

Le mineurs poursuivables (Open office)

Les poursuitres devant les juridictions pour mineurs (Open office)

Les mineurs condamnés (Open office)

Les mineurs incarcérés (Open office)

Le suivi éducatif des mineurs auteurs d’infractions pénales (Open office)

 

 

 

Justice pénale – Edition 2022

Dans les fiches du Références Statistiques Justice, la justice pénale est abordée à travers le traitement judiciaire des auteurs d’infractions pénales, l’application des peines, et comporte également un zoom sur les victimes.
Chaque fiche propose les données de la publication Références Statistiques Justice, éventuellement enrichies, ou renvoie à une page comportant les données de la publication Références Statistiques Justice complétées d’une possibilité de construire simplement ses propres petits tableaux et d’accéder directement aux études référencées dans Références Statistiques Justice.

L’activité pénale des juridictions

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Les affaires reçues aux parquets (Open Office)

Les affaires traitées par les parquets (Open Office)

Les tribunaux correctionnels (Open Office)

Le juge d’instruction (Open Office)

Les cours d’assises (Open Office)

Les tribunaux de police (Open Office)

Les cours d’appel (Open office)

La Cour de cassation (Open Office)

 

Le traitement judiciaire des auteurs d’infractions pénales

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Les caractéristiques des auteurs traités par les parquets (Open Office)

Le traitement des auteurs par les parquets (Open Office)

Les durées de traitement des auteurs d’infractions pénales (Open Office)

Les auteurs dans les décisions des tribunaux correctionnels (Open Office)

Les auteurs condamnés (Open Office)

Les peines et mesures prononcées des auteurs condamnés (Open Office)

La récidive et la réitération des condamnés (Open Office)

 

L’exécution et l’application des peines

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La mise à exécution des peines d’emprisonnement ferme (Open Office)

Le milieu fermé – Les personnes écrouées (Open Office)

Le milieu fermé – Les personnes condamnées écrouées (Open Office)

Le milieu ouvert (Open Office)

 

Les victimes

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Les victimes d’infractions pénales (Open Office)

 

Le traitement judiciaire dans différents contentieux

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Les infractions à la législation sur les stupéfiants (Open Office)

Le contentieux routier (Open Office)

Les violences sexuelles (Open Office)

Les infractions économiques et financières (Open Office)

Justice civile et commerciale – Edition 2022

Les fiches de la publication Références Statistiques Justice relatives à la justice civile décrivent le traitement judiciaire des affaires familiales, du droit des personnes, des différends d’impayés, des contentieux du travail.

Chaque fiche propose les données de la publication Références Statistiques Justice, éventuellement enrichies, ou renvoie à une page comportant les données de la publication Références Statistiques Justice complétées d’une possibilité de construire simplement ses propres petits tableaux et d’accéder directement aux études référencées dans Références Statistiques Justice.

 

L’activité civile et commerciale des juridictions

 

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Les tribunaux judiciaires (Open Office)

Les principales familles de contentieux et les procédures spéciales devant les TJ (Open Office)

Les actes de greffe des tribunaux judiciaires (Open Office)

Les conseils de prud’hommes (Open Office)

         Les tribunaux de commerce (Open Office)

         Les chambres commerciales des tribunaux judiciaires (Open Office)

Les cours d’appel (Open Office)

La Cour de cassation (Open Office)

 

Les affaires familiales

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Les divorces et séparations de corps en justice (Open Office)

Les divorces prononcés par le juge aux affaires familiales (Open Office)

La séparation des parents : conséquences pour les enfants mineurs (Open Office)

Les contentieux financier de la famille et la protection dans le cadre familial (Open Office)

La filiation, le délaissement parental et les autres affaires familiales (Open Office)

 

Le droit des personnes

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La protection des libertés (Open Office)

La protection juridique des majeurs (Open Office)

 

Les impayés

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Le contentieux de l’impayé (hors injonctions de payer) (Open Office)

Les injonctions de payer civiles (Open Office)

Le surendettement – Saisines (Open Office)

Le surendettement – Décisions (Open Office)

 

Le contentieux du travail

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Les affaires prud’homales (Open Office)

 

Les entreprises en difficulté

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La prévention des difficultés des entreprises (Open Office)

Les procédures collectives (Open Office)

 

Magistrats : les inscriptions aux concours sont ouvertes

Les inscriptions aux concours d’accès à l’École nationale de la magistrature (ENM) sont ouvertes jusqu’au 10 mars 2023. Que vous soyez étudiant ou exerciez une activité professionnelle, une voie de recrutement est adaptée à chaque profil.

 

 

Avec un budget 2023 en hausse de 8 % pour la troisième année consécutive, le ministère de la Justice poursuit ses efforts pour renforcer le corps des magistrats. Dans le cadre de la politique massive de recrutement impulsée par Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, le ministère de la Justice bénéficiera de la création de 1.500 postes de magistrats entre 2022 et 2027.

Défenseur de l’intérêt général, garant du droit et des libertés, le magistrat exerce un métier d’excellence, à la fois passionnant et exigeant, qui requiert rigueur et éthique. Ancré dans la vie de la cité, il rend la justice ou défend les intérêts de la société, au nom du peuple français.

Trois concours sont proposés aux futurs candidats en fonction de leur situation :

le premier concours s’adresse aux titulaires d’un diplôme de niveau bac+4 âgés de 31 ans au plus ;le deuxième concours s’adresse aux fonctionnaires ou agents publics exerçant depuis au moins quatre ans, qu’ils soient greffiers des services judiciaires, lieutenants de police, inspecteurs du travail, professeurs des écoles, etc. ;le troisième concours est dédié aux candidats justifiant d’au moins huit ans d’activité dans le secteur privé et leur permet d’embrasser une nouvelle carrière au sein de la magistrature.

Si vous disposez d’une connaissance pointue du droit, d’une appétence pour la prise de décision et d’une grande capacité d’écoute, vous pouvez postuler en ligne sur le site La justice recrute. Les épreuves écrites d’admissibilité des trois concours se dérouleront du 05 au 09 juin 2023.

 

Découvrez la vidéo « Soyez au cœur de la Justice. Devenez magistrat »

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Ouverture complète des archives des procès Maurice Papon

À l’occasion de la Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité, les ministres de la Culture et de la Justice rendent publiques les archives des procès de Maurice Papon pour son rôle dans la déportation de juifs entre 1942 et 1944.

 

Il y a 40 ans, en janvier 1983, Maurice Papon était inculpé pour la première fois pour crimes contre l’humanité pour sa participation à la déportation de 1.690 juifs, dont 200 enfants, entre 1942 et 1944. Il était alors secrétaire général de la préfecture de Gironde sous l’Occupation.

À l’occasion de la Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité, Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice, et Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture, ont décidé de parachever l’ouverture anticipée des archives relatives aux procès Papon. Sans cette décision, il aurait fallu attendre encore entre 10 et 50 ans pour avoir accès à ces archives.

Les archives concernées sont :

tous les dossiers relatifs aux procédures issus des fonds des cabinets des gardes des Sceaux et des différentes juridictions chargées de l’examen des procès et de leurs dossiers de suivi par les services centraux du ministère de la Justice ;les trois dossiers de procédures examinées par le Conseil d’État après la condamnation de Maurice Papon, en 1998, font aussi partie de ces archives.

Les dossiers sont conservés sur trois sites

aux archives départementales de la Gironde : les archives de l’instruction et du procès aux assises, tenu à Bordeaux entre 1997 et 1998 ;aux Archives nationales à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) : tous les autres dossiers ;au ministère de la Justice, sous la responsabilité du département des archives, de la documentation et du patrimoine, pour certains dossiers récents.

L’ensemble des archives des procès Papon est consultable sur présentation d’une pièce d’identité dans les services d’archives conservant ces dossiers. Une liste de tous les documents concernés sera disponible sur le portail national FranceArchives.

Cette ouverture anticipée des archives est rendue possible par le code du patrimoine et d’une série d’arrêtés, qui depuis 1998, permettent l’accès progressif aux fonds relatifs à la Seconde Guerre mondiale et aux archives des procès des criminels de guerre. Elle va simplifier le travail des historiens pour continuer le travail de mémoire et participer à la lutte contre l’oubli et le révisionnisme. Cette ouverture s’inscrit dans une volonté de transparence sur l’action de la justice, dans la continuité de l’arrêté ouvrant les fonds du procès Klaus Barbie en juin 2017.

>> Retrouvez l’arrêté du 26 janvier 2023 portant ouverture des archives des procès impliquant Maurice Papon

 

Chronologie de l’affaire Maurice Papon

 

6 mai 1981 : Le Canard Enchaîné publie des documents signés de la main de Maurice Papon et qui semblent prouver sa responsabilité dans la déportation de 1 690 Juifs de Bordeaux à Auschwitz ;

8 décembre 1981 : dépôt de la première plainte pour « crimes contre l’humanité » au nom de la famille Matisson-Fogiel ;

19 janvier 1983 : première inculpation de Maurice Papon pour crimes contre l’humanité ;

8 mars 1984 : deuxième inculpation après des plaintes de 37 autres familles ;

11 février 1987 : annulation de toute l’instruction pour une erreur de procédure du juge d’instruction du 5 janvier 1983 ;

8 juillet 1988 : nouvelle inculpation pour crimes contre l’humanité ;

14 avril 1992 : nouvelle information judiciaire pour crimes contre l’humanité liée à d’autres plaintes déposées en mai 1990. L’enquête est élargie au rôle de Maurice Papon dans l’organisation de convois de déportés en 1943 et 1944 ;

22 juin 1992 : nouvelle inculpation de Maurice Papon pour crimes contre l’humanité ;

1er août 1995 : fin de l’instruction ;

18 septembre 1996 : Maurice Papon est mis en accusation et est renvoyé devant la cour d’assises de la Gironde ;

8 octobre 1997 : début du procès à Bordeaux ;

2 avril 1998 : condamnation à dix ans de réclusion criminelle pour complicité de crimes contre l’humanité. Maurice Papon se pourvoit en cassation. Le lendemain, il est condamné à verser environ 4,6 millions de francs (soient 700.000 €) aux parties civiles ;

12 octobre 1999 : rejet de la demande de dispense de placement en détention ;

18 novembre 1999 : retrait par la Grande chancellerie de la Légion d’honneur de sa décoration, qui lui avait été remise le 12 juillet 1961 par le général de Gaulle ;

21 octobre 1999 : Maurice Papon est déchu de son pourvoi en cassation parce qu’il ne s’était pas constitué prisonnier la veille de l’audience.

22 octobre 1999 : Maurice Papon est arrêté en Suisse où il est en fuite. Il est expulsé et incarcéré à l’hôpital pénitentiaire Fresnes (Val-de-Marne) ;

23 décembre 1999 : le président Jacques Chirac rejette la demande de grâce médicale ;

24 octobre 2000 : le président Jacques Chirac rejette la deuxième demande de grâce médicale ;

8 juin 2001 : Maurice Papon est débouté de sa requête devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) contre son maintien en détention ;

9 octobre 2001 : le président Jacques Chirac rejette la 3ème demande de grâce médicale ;

25 juillet 2002 : la CEDH condamne la France pour « procès inéquitable », décision provoquée par le refus de la Cour de cassation d’examiner le pourvoi du 21 octobre 1999 ;

18 septembre 2002 : la cour d’appel de Paris remet en liberté Maurice Papon en raison de son état de santé. Le ministère de la Justice se pourvoit en cassation ;

13 février 2003 : rejet du pourvoi en cassation ;

16 juillet 2003 : Maurice Papon saisit la justice pour demander un procès en appel ;

26 février 2004 : la Commission de réexamen des condamnations pénales juge que Maurice Papon peut bénéficier d’un nouvel examen de pourvoi par la Cour de cassation mais pas d’un second procès ;

5 mars 2004 : Maurice Papon fait appel en invoquant la loi du 15 juin 2000 qui instaure, pour tout condamné, le droit d’être rejugé ;

29 avril 2004 : la Cour de cassation juge que M. Papon n’a pas droit à un procès en appel car la loi ne s’applique qu’aux condamnations prononcées après le 16 juin 2000 ;

11 juin 2004 : la Cour de cassation rejette le pourvoi de Maurice Papon contre l’arrêt de la cour d’assises de 1998 ;

14 octobre 2004 : Maurice Papon est condamné à 2.500 € d’amende pour avoir porté l’insigne de la Légion d’honneur après son retrait.

 

Bulletin officiel du 27 janvier 2023

 

Arrêtés et décisions non publiés au JORF

Conseil d’Etat
Régies

Arrêté du 20 janvier 2023 portant nomination de régisseurs d’avances et de recettes auprès du tribunal administratif de Limoges NOR : JUST2302163A

Arrêté du 20 janvier 2023 portant nomination de régisseurs d’avances et de recettes auprès de la cour administrative d’appel de Nantes NOR : JUST2302159A

Arrêté du 20 janvier 2023 portant nomination de régisseurs d’avances et de recettes auprès du tribunal administratif de Strasbourg NOR : JUST2302158A

 

Direction de l’administration pénitentiaire
Comités sociaux d’administration

Arrêté du 12 janvier 2023 portant nomination des membres au comité social d’administration de l’administration pénitentiaire NOR : JUSK2300253A

Arrêté du 17 janvier 2023 fixant la liste des représentants siégeant au sein de la formation spécialisée du comité social d’administration de l’école nationale de l’administration pénitentiaire NOR : JUSK2300843A

Arrêté du 17 janvier 2023 fixant la liste des représentants siégeant au sein de la formation spécialisée du comité social d’administration départemental de la Guadeloupe NOR : JUSK2300833A

Arrêté du 17 janvier 2023 fixant la liste des représentants siégeant au sein de la formation spécialisée du comité social d’administration départemental de la Guyane NOR : JUSK2300834A

Arrêté du 17 janvier 2023 fixant la liste des représentants siégeant au sein de la formation spécialisée du comité social d’administration départemental de la Martinique NOR : JUSK2300835A

Arrêté du 17 janvier 2023 fixant la liste des représentants siégeant au sein de la formation spécialisée du comité social d’administration territorial de Nouvelle-Calédonie NOR : JUSK2300839A

Arrêté du 17 janvier 2023 fixant la liste des représentants siégeant au sein de la formation spécialisée du comité social d’administration territorial de Polynésie Française NOR : JUSK2300841A

Arrêté du 17 janvier 2023 fixant la liste des représentants siégeant au sein de la formation spécialisée du comité social d’administration départemental de la Réunion NOR : JUSK2300837A

Organisations syndicales

Arrêté du 19 janvier 2023 modifiant l’arrêté du 20 décembre 2022 fixant la liste des organisations syndicales et de leurs représentants aptes à siéger au sein de la commission administrative paritaire nationale du corps d’encadrement et d’application du personnel de surveillance de la direction de l’administration pénitentiaire NOR : JUSK2301566A

Régies

Arrêté du 20 janvier 2023 portant nomination d’une régisseuse intérimaire, gérante des comptes nominatifs au centre pénitentiaire Mulhouse Lutterbach NOR : JUSK2300919A

 

Direction des affaires civiles et du sceau
Nominations et désignations

Arrêté du 24 janvier 2023 portant désignation d’un magistrat coordonnateur suppléant de l’activité des magistrats inspecteurs régionaux des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires NOR : JUSC2301024A

 

Direction de la protection judiciaire de la jeunesse
Comités sociaux d’administration

Arrêté du 13 janvier 2023 relatif à la composition du comité social d’administration de proximité de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse du Tarn Aveyron NOR : JUSF2302250A

Arrêté du 16 janvier 2023 relatif à la composition du comité social d’administration de proximité de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse de Somme Aisne NOR : JUSF2302441A

Arrêté du 17 janvier 2023 relatif à la composition du comité social d’administration de proximité de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse de l’Oise NOR : JUSF2302419A

Arrêté du 18 janvier 2023 relatif à la composition du comité social d’administration de proximité de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse du Pas-de-Calais NOR : JUSF2302429A

Arrêté du 20 janvier 2023 relatif à la composition du comité social d’administration de proximité de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse d’Alsace NOR : JUSF2302459A

Arrêté du 20 janvier 2023 relatif à la composition de la formation spécialisée du comité social d’administration de proximité de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse d’Alsace NOR : JUSF2302460A

Arrêté du 20 janvier 2023 relatif à la composition du comité social d’administration de proximité de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse de la Drôme-Ardèche NOR : JUSF2302352A

Arrêté du 20 janvier 2023 relatif à la composition du comité social d’administration de proximité de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse de Moselle NOR : JUSF2302194A

Arrêté du 20 janvier 2023 relatif à la composition du comité social d’administration de proximité de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse Tarn et Garonne – Lot – Gers NOR : JUSF2302252A

Arrêté du 23 janvier 2023 relatif à la composition du comité social d’administration de proximité de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse d’Ille et Vilaine – Côtes d’Armor NOR : JUSF2302357A

Arrêté du 23 janvier 2023 relatif à la composition du comité social d’administration de proximité de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse du Finistère et du Morbihan NOR : JUSF2302355A

Organisations syndicales

Arrêté du 20 janvier 2023 établissant la liste des organisations syndicales habilitées à désigner des représentants au sein du comité social d’administration de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse du Nord et fixant le nombre de sièges de titulaires et de suppléants attribués à chacune d’elles NOR : JUSF2302411A

Nominations et désignations

Arrêté du 24 janvier 2023 portant nomination d’un fonctionnaire en qualité de mandataire suppléant à la régie d’avances et de recettes auprès de la direction territoriale de la protection judiciaire de la Jeunesse Pas-de-Calais NOR : JUSF2302143A

 

Direction des services judiciaires
Régies

Arrêté du 20 janvier 2023 portant cessation de fonctions et nomination (régisseurs d’avances et de recettes) auprès du tribunal judiciaire de Chambéry NOR : JUSB2302168A

Arrêté du 24 janvier 2023 portant nomination (régisseurs d’avances et de recettes) à l’annexe du tribunal judiciaire d’Argentan NOR : JUSB2302400A

Arrêté du 26 janvier 2023 portant cessation de fonctions (régisseurs d’avances et de recettes) auprès du tribunal judiciaire de Saintes NOR : JUSB2302721A