Catégorie : Ministère

Bulletin officiel du 9 septembre 2022

1. Directives, instructions, circulaires, notes

Direction des affaires criminelles et des grâces

Circulaire du 5 septembre 2022 d’application du décret n°2022-1135 du 5 août 2022 relatif au casier judiciaire de Papeete – Extension de la compétence du service du Casier judiciaire national aux personnes nées sur le territoire de la Polynésie française et aux personnes morales ayant leur siège social sur ce territoire NOR : JUSD2225218C

 

 

2. Arrêtés et décisions non publiés au JORF

Conseil d’Etat

Décision du 1er septembre 2022 portant délégation de signature NOR : JUST2225727S

Décision du 1er septembre 2022 portant délégation de signature NOR : JUST2225729S

 

Direction des affaires criminelles et des grâces
Comités techniques

Avenant n°6 du 2 septembre 2022 à l’arrêté de composition du comité technique spécial du Casier judiciaire national NOR : JUST2225430A

 

 

Direction de l’administration pénitentiaire
Régies

Arrêté du 1er septembre 2022 portant nomination d’une régisseuse, gérante des comptes nominatifs à la maison d’arrêt de Douai NOR : JUSK2225552A

Arrêté du 1er septembre 2022 portant nomination d’une régisseuse, gérante des comptes nominatifs à la maison d’arrêt de Dunkerque NOR : JUSK2225544A

Arrêté du 2 septembre 2022 portant prolongation d’une régisseuse intérimaire, gérante des comptes nominatifs au centre pénitentiaire de Beauvais NOR : JUSK2225413A

Arrêté du 5 septembre 2022 portant nomination d’une régisseuse, gérante des comptes nominatifs à la maison d’arrêt de Lyon-Corbas NOR : JUSK2224869A

 

 

Direction des services judiciaires
Régies

Arrêté du 6 septembre 2022  portant cessation de fonctions et nomination (régisseurs d’avances et de recettes) à la cour d’appel de Dijon NOR : JUSB2225685A

Prix Goncourt des détenus 2022 : les 15 romans sélectionnés

Ce mardi 6 septembre 2022, l’Académie Goncourt a dévoilé les 15 romans sélectionnés pour son célèbre prix littéraire. À l’heure où la lecture a été déclarée « grande cause nationale » de l’année 2022 par le président de la République, les personnes incarcérées vont désigner leur propre lauréat. Ce premier « prix Goncourt des détenus » s’inscrit dans la politique d’accès à la culture et de réinsertion menée par le ministère de la Justice.

Le prix Goncourt : découvrir, partager, échanger

Le prix Goncourt a été créé en 1892 par les écrivains Edmond et Jules de Goncourt. Son objectif est de favoriser la découverte de textes littéraires et les échanges autour de ces textes.

Chaque année, dix membres de l’Académie Goncourt sélectionnent quinze livres. Après avoir délibéré, ils en conservent un seul auquel ils attribuent le célèbre prix.

Ouvert aux lycéens en 1987, le Goncourt s’invite aujourd’hui dans les établissements pénitentiaires. À l’heure où le président de la République a fait de la lecture une grande cause nationale pour 2022, il permet aux personnes détenues de faire entendre leur voix et d’élire leur roman favori.

La lecture, vecteur d’inclusion sociale et de réinsertion

Depuis 1986, les ministères de la Justice et de la Culture collaborent pour permettre à la population pénale d’accéder à différentes formes de pratiques culturelles. Ce partenariat s’inscrit dans une politique de réinsertion et de lutte contre la récidive.

Porté par le Centre national du livre (CNL) et la direction de l’administration pénitentiaire, sous le haut patronage de l’Académie Goncourt, le prix Goncourt des détenus permet non seulement de développer l’intérêt pour la lecture et le sens critique mais aussi de favoriser une action collective basée sur l’écoute, au sein de l’établissement pénitentiaire.

Des détenus issus de 31 établissements pénitentiaires vont ainsi lire les 15 romans et en sélectionner 3. La lecture sera accompagnée de rencontres avec les auteurs en lice.

Chaque établissement, représenté par une personne détenue, défendra ensuite les trois livres retenus par son groupe au niveau interrégional. Enfin, lors des délibérations nationales, il s’agira pour les participants de tomber d’accord sur un ouvrage qui deviendra alors le lauréat du Goncourt des détenus. Le prix sera annoncé le 15 décembre au Centre national du livre.

Calendrier

1/ Lecture et rencontres entre auteurs et détenus

Septembre : lectures et réflexion autour des textes

17 octobre – 11 novembre : rencontres avec les auteurs en lice

2/ Délibérations régionales et nationales

21 novembre – 2 décembre : délibérations interrégionales, choix des finalistes

3/ Annonce du lauréat

15 décembre 2022 : délibérations nationales au Centre National du Livre à Paris, suivies de la proclamation du lauréat.

 

Les 15 romans sélectionnés

Muriel BARBERY, Une heure de ferveur, Actes Sud

Grégoire BOUILLIER, Le Cœur ne cède pas, Flammarion

Nathan DEVERS, Les Liens artificiels, Albin Michel

Giuliano da EMPOLI, Le Mage du Kremlin, Gallimard

Carole FIVES, Quelque chose à te dire, Gallimard

Sabyl GHOUSSOUB, Beyrouth-sur-Seine, Stock

Brigitte GIRAUD, Vivre vite, Flammarion

Sarah JOLLIEN-FARDEL, Sa préférée, Sabine Wespieser

Cloé KORMAN, Les Presque Sœurs, Seuil

Makenzy ORCEL, Une somme humaine, Rivages

Yves RAVEY, Taormine, Éditions de Minuit

Pascale ROBERT-DIARD, La Petite Menteuse, L’Iconoclaste

Emmanuel RUBEN, Les Méditerranéennes, Stock

Monica SABOLO, La Vie clandestine, Gallimard

Anne SERRE, Notre si chère vieille dame auteur, Mercure de France

Bulletin officiel du 5 septembre 2022

 

1. Directives, instructions, circulaires, notes

Direction des services judiciaires

Note du 5 septembre 2022 portant sur le décret n° 2022-1211 du 1er septembre 2022 relatif à l’élection des juges des tribunaux de commerce et au report exceptionnel des élections NOR : JUSB2225397C

 

 

2. Arrêtés et décisions non publiés au JORF

 

Direction de l’administration pénitentiaire

Régies

Arrêté du 6 juin 2022 portant prolongation d’un régisseur intérimaire, gérant des comptes nominatifs au centre pénitentiaire de Maubeuge NOR : JUSK2224839A

Arrêté du 19 août 2022 portant nomination d’une régisseuse, gérante des comptes nominatifs au centre pénitentiaire de Perpignan NOR : JUSK2223559A

Arrêté du 22 août 2022 portant nomination d’une régisseuse, gérante des comptes nominatifs au centre pénitentiaire de Bois d’Arcy NOR : JUSK2223824A

Arrêté du 23 août 2022 portant prolongation d’une régisseuse intérimaire, gérante des comptes nominatifs au centre pénitentiaire Sud Francilien NOR : JUSK2224433A

Arrêté du 1er septembre 2022 portant nomination d’une régisseuse, gérante des comptes nominatifs à la maison d’arrêt de Besançon NOR : JUSK2224866A

Arrêté du 1er septembre 2022 portant nomination d’une régisseuse, gérante des comptes nominatifs à la maison d’arrêt de Troyes  NOR : JUSK2225081A

 

 

Direction de la protection judiciaire de la jeunesse

Nominations

Arrêté du 31 août 2022 portant nomination d’un fonctionnaire en qualité de régisseur d’avances et de recettes auprès de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse des Bouches-du-Rhône NOR : JUSF2225134A

Arrêté du 1er septembre 2022 portant nomination d’un fonctionnaire en qualité de mandataire suppléant d’avances et de recettes auprès de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse du Tarn-Aveyron NOR : JUSF2225393A

 

Direction des services judiciaires

Régies

Arrêté du 26 août 2022 portant nomination (régisseurs d’avances et de recettes) au tribunal judiciaire de Béziers NOR : JUSB2224816A

Arrêté du 1er septembre 2022 portant cessation de fonctions (régisseurs d’avances et de recettes) à la cour d’appel de Cayenne NOR : JUSB2225357A

Certificat de nationalité française : ce qui change

La réforme du traitement des demandes de certificat de nationalité française est entré en vigueur le 1er septembre 2022. Une procédure clarifiée et harmonisée.

 

Le certificat de nationalité française (CNF) est un document délivré par les tribunaux judiciaires. Il prouve la nationalité française et peut notamment être utilisé pour une 1re demande de carte d’identité et de passeport ou pour se présenter à certains concours de la fonction publique.

Jusqu’alors, le traitement des demandes de CNF n’avait jamais fait l’objet d’une réglementation précise et de pratiques harmonisées. Aucun délai n’était établi, que ce soit pour l’instruction des demandes, la possibilité de former un recours ou la réponse donnée à ce recours.

Ce qui change

La demande de CNF est désormais harmonisée grâce à la mise en place d’un formulaire cerfa n°16237 et d’une notice explicative n°52373, accessibles sur Justice.fr. La demande doit être accompagnée de pièces justificatives, répondant à certaines exigences.

Pour faciliter le suivi de la demande, les communications et notifications du greffe au demandeur se feront par courrier électronique.

La durée d’instruction des demandes de CNF est encadrée. Le délai est fixé à six mois à compter de la date du récépissé constatant la remise de l’ensemble des pièces nécessaires.

En cas de refus de délivrance du CNF, le demandeur peut exercer un recours qui s’effectue désormais directement auprès au tribunal judiciaire. Ce recours contentieux pour obtenir la délivrance du certificat doit être engagé dans un délai de six mois.

Indépendamment du recours, le demandeur a toujours la possibilité d’engager une action pour voir juger qu’il est de nationalité française. Cette action n’est soumise à aucun délai.

Dans les deux cas, la représentation par un avocat est obligatoire.

 

 

Des bénéficiaires de l’aide juridictionnelle plus nombreux

En 2020, année atypique en raison de la crise sanitaire, 968 200 demandes d’aide juridictionnelle (AJ) ont été traitées, contre près de 1,2 million l’année précédente. Elles ont été acceptées dans 90 % des cas (les admissions, ou bénéficiaires, à l’AJ). Le nombre d’admissions a été globalement stable entre 2006 et 2015, puis a augmenté de 11 % de 2015 à 2019. Cette hausse s’explique en partie par le relèvement des plafonds d’admission, l’activité des juridictions ayant plutôt diminué.
En 2020, 51 % des aides accordées concernent des affaires civiles, 40 % des procédures devant une juridiction pénale et 9 % des instances en matière administrative. Le nombre de bénéficiaires devant les juridictions administratives a triplé entre 2006 et 2019, suite à une augmentation continue sur la période, portée par le contentieux administratif des étrangers, tandis que l’augmentation des aides accordées en matières civile et pénale n’est intervenue qu’à partir de 2016. Les admissions en matière pénale sont plus fréquentes que dans le civil : en matière pénale, une affaire sur 2 bénéficie de l’AJ, contre une sur 3 dans le champ civil. Ce « taux de couverture » est en hausse depuis 2006 en matière civile comme en matière pénale.
En 2020, un tiers des aides juridictionnelles sont accordées dans le cadre d’une commission d’office. Cette proportion est trois fois plus importante au pénal (64 %) qu’au civil (21 %).
Enfin, les bénéficiaires de l’aide juridictionnelle sont en majorité des hommes : 60 %, contre 40 % de femmes. En 2020, en moyenne, ces bénéficiaires sont âgés de 37 ans. Les Français sont majoritaires aux trois quarts, les étrangers bénéficiaires de l’AJ étant très majoritairement de nationalité extra-européenne.

Lire le document

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Bulletin officiel du 29 août 2022

 

2. Arrêtés et décisions non publiés au JORF

 

Direction de la protection judiciaire de la jeunesse
Régies

Arrêté du 24 août 2022 portant modification du montant de l’avance de la régie d’avances et de recettes de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse Pas-de-Calais NOR : JUSF2224586A

 

 

Direction des services judiciaires
Régies

Arrêté du 25 août 2022 portant nomination et cessation de fonctions (régisseurs d’avances et de recettes) au tribunal judiciaire de Villefranche-sur-Saône NOR : JUSB2224662A

Bulletin officiel du 25 août 2022

 

Arrêtés et décisions non publiés au JORF

 

Direction de l’administration pénitentiaire
Régies

Arrêté du 16 août 2022 portant nomination d’une régisseuse titulaire, gérante des comptes nominatifs à la maison d’arrêt de Dijon NOR : JUSK2223822A

Arrêté du 17 août 2022 portant nomination d’une régisseuse, gérante des comptes nominatifs à la maison d’arrêt de Mende  NOR : JUSK2223561A

 

Direction de la protection judiciaire de la jeunesse
Régies

Arrêté du 18 août 2022 portant modification du montant de l’avance de la régie d’avances et de recettes de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse de la Somme-Aisne NOR : JUSF2224222A

 

Direction des services judiciaires
Régies

Arrêté du 19 août 2022 portant cessation de fonction (régisseurs d’avances et de recettes) au tribunal judiciaire de Saint-Gaudens NOR : JUSB2224290A

Arrêté du 23 août 2022 portant nomination (régisseurs d’avances et de recettes) au tribunal judiciaire de Villefranche-sur-Saône NOR : JUSB2224523A

Les fichiers automatisés

FNAEGFIJAISFIJAITREDEXRECAT

 

 

 

FNAEG – fichier national automatisé des empreintes génétiques

Crée par la loi du 17 juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu’à la protection des mineurs, le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) participe à la recherche des auteurs de nombreuses infractions et notamment :

d’infractions sexuelles ;

d’atteintes aux personnes et aux biens : crimes contre l’humanité, crimes d’atteintes volontaires à la vie, actes de torture et de barbarie, violences volontaires, crimes constituant des actes de terrorisme ;

d’infractions de trafics de stupéfiants, de crimes et délits de vols, d’extorsions, de destructions, de dégradations et de détériorations, de menaces d’atteintes aux biens, d’associations de malfaiteurs, d’infractions  sur  les  armes,  de recel et de blanchiment du produit de l’une de ces infractions…

Il facilite également la conduite des enquêtes en recherche des causes de la mort ou d’une disparition.

 

Il contient les empreintes génétiques :  

des personnes condamnées ;

des personnes mises en cause dans le cadre d’une enquête et pour lesquelles il existe des indices graves ou concordant d’avoir commis ou tenté de commettre une des infractions entrant dans le champ d’application du fichier ;

des personnes non identifiées dont on a trouvé des traces (peau, sang) sur les scènes d’infractions ;

de personnes décédées ou disparues.

Les empreintes génétiques des suspects – c’est-à-dire des personnes à l’encontre desquelles il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu’elles ont commis ou tenté de commettre un crime ou un délit entrant dans le champ du fichier – sont simplement comparées avec celles du fichier.

Le FNAEG permet :

de confondre l’auteur de l’infraction ;

de procéder à des recoupements d’affaires ;

de disculper une personne injustement soupçonnée.

Remarque : Le FNAEG est à distinguer du fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes. De toute évidence, au vu de l’objet de chacun des fichiers, les personnes inscrites au fichier des auteurs d’infractions sexuelles est également inscrites au FNAEG. Pour autant, ce n’est ni la même organisation, ni les mêmes modalités de fonctionnement qui les régissent. 

Le ministère de l’Intérieur a la charge de la gestion de ce fichier.

 

FIJAIS – fichier judiciaire national des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes

Le FIJAIS est un fichier national informatisé créé en 2005 et géré par le ministère de la Justice. Il est destiné à prévenir le renouvellement des infractions à caractère sexuel ou violent et à faciliter l’identification de leurs auteurs.

Y sont principalement inscrites des personnes condamnées pour ce type d’infractions. Après notification de leur inscription, elles ont l’obligation de justifier régulièrement de leur adresse. Le non-respect de cette obligation constitue une infraction pénale.

Ce fichier est accessible aux autorités judiciaires, aux officiers de police judiciaire qui y sont habilités et à certaines administrations qui peuvent ainsi procéder aux vérifications prévues par la loi concernant les personnes exerçant une activité en contact avec les mineurs.

Le ministère de la Justice a la charge de la gestion de ce fichier.

 

FIJAIT – fichier judiciaire national des auteurs d’infractions terroristes

Créé par la loi du 24 juillet 2015 relative au renseignement et par le décret du 29 décembre 2015 modifiant le code de procédure pénale et relatif au fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions terroristes, le FIJAIT a pour vocation de faciliter l’identification des personnes et de prévenir le renouvellement des infractions à caractère terroriste.

Placé sous l’autorité du ministère de la Justice, ce fichier est géré rigoureusement par une équipe dédiée au sein du Casier Judiciaire National. Les infractions donnant lieu à un enregistrement sont les infractions de terrorisme et de violation d’interdictions de sortie du territoire. Les personnes enregistrées au FIJAIT le sont automatiquement, également au fichier des personnes recherchées pendant toute la durée de leurs obligations.

Le ministère de la Justice a la charge de la gestion de ce fichier.

 

REDEX – répertoire des données à caractère personnel collectées dans le cadre des procédures judiciaires

Ce nouveau répertoire national participe à la création du dossier judiciaire numérique unique pénal inscrit dans le projet de loi de programmation 2018-2022 et de réforme pour la Justice. Les acteurs judiciaires ont ainsi accès, pour les besoins des procédures, aux expertises médicales et psychologiques de personnes poursuivies ou condamnées.

Créé par la loi du 10 mars 2010 relative au risque de récidive criminelle et par le décret du 7 octobre 2016, qui précise les modalités de fonctionnement, le REDEX améliore la connaissance de la personnalité et l’évaluation de la dangerosité des personnes impliquées dans des procédures judiciaires, en mettant à disposition de l’autorité judiciaire des données relatives à leur passé et à leurs antécédents.

Placé sous l’autorité du ministère de la Justice et sous le contrôle du magistrat, chef du service du Casier judiciaire national, le REDEX centralise les expertises, évaluations et examens psychiatriques, médico-psychologiques, psychologiques et pluridisciplinaires à l’encontre des personnes poursuivies ou condamnées pour des faits pour lesquels un suivi socio-judiciaire est encouru.

Le ministère de la Justice a la charge de la gestion de ce fichier.

 

RECAT – Recensement des affaires terroristes

Prévu par le décret 2021-1314 du 8 octobre 2021 qui autorise le ministère de la Justice à mettre en œuvre le traitement de données à caractère personnel dénommé « Recensement des affaires terroristes » (RECAT), ce traitement a pour finalité le suivi des procédures relevant de l’article 706-16 du code de procédure pénale par le parquet national antiterroriste et le parquet général de Paris, ainsi que le recoupement des informations nécessaires à la direction des enquêtes menées dans le cadre de ces procédures.

Le traitement ne permet pas d’établir des recoupements sur la base de liens ou de comportements au sens des fichiers d’analyse sérielle tels que prévus par l’article 230-12 du code de procédure pénale.

Le ministère de la Justice a la charge de la gestion de ce fichier.

>> Pour aller plus loin : majeurs concernésmineurs concernés

Bulletin officiel du 11 août 2022

 

Arrêtés et décisions non publiés au JORF

Direction de la protection judiciaire de la jeunesse
Comités techniques

Arrêté du 8 août 2022 relatif à la composition du comité technique de la protection judiciaire de la jeunesse NOR : JUSF2220499A

Nominations

Arrêté du 8 août 2022 portant nomination d’un fonctionnaire en qualité de régisseur d’avances et de recettes auprès de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse du Calvados-Manche-Orne NOR : JUSF2223638A

Arrêté du 8 août 2022 portant nomination d’un fonctionnaire en qualité de mandataire suppléante d’avances et de recettes auprès de de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-d’Armor NOR : JUSF2223642A

Arrêté du 8 août 2022 portant nomination d’un fonctionnaire en qualité de régisseur d’avances et de recettes auprès de la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse du Var NOR : JUSF2223634A

 

Direction des services judiciaires
Régies

Arrêté du 22 juillet 2022 portant cessation de fonctions et nomination (régisseurs d’avances et de recettes) au tribunal de proximité de Charenton-le-Pont NOR : JUSB2222683A

Arrêté du 1er août 2022 portant cessation de fonctions et nomination (régisseurs d’avances et de recettes) à la cour d’appel d’Orléans NOR : JUSB2222983A

Arrêté du 2 août 2022 portant cessation de fonctions et nomination (régisseurs d’avances et de recettes) au service administratif régional de la cour d’appel de Grenoble  NOR : JUSB2223156A

Arrêté du 2 août 2022 portant nomination (régisseurs d’avances et de recettes) au tribunal judiciaire de Saint-Denis de la Réunion NOR : JUSB2223157A

Arrêté du 4 août 2022 portant nominations et cessation de fonctions (régisseurs d’avances et de recettes) au tribunal judiciaire de Châlons-en-Champagne NOR : JUSB2223427A

Arrêté du 4 août 2022 portant cessation de fonctions et nomination (régisseurs d’avances et de recettes) au tribunal judiciaire de Laon NOR : JUSB2223430A

Arrêté du 4 août 2022 portant cessation de fonctions et nominations (régisseurs d’avances et de recettes) à l’annexe du tribunal judiciaire de Lisieux NOR : JUSB2223617A

Arrêté du 4 août 2022 portant nomination (régisseurs d’avances et de recettes) au tribunal judiciaire de Saumur NOR : JUSB2223426A

Arrêté du 5 août 2022 portant cessation de fonctions et nomination (régisseurs d’avances et de recettes) à l’annexe du tribunal judiciaire de Toulon NOR : JUSB2223515A

Arrêté du 10 août 2022 portant nomination (régisseurs d’avances et de recettes) à l’annexe du tribunal judiciaire de Paris NOR : JUSB2223879A

 

Justice des mineurs : répondez à un appel à projet de recherche

La direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) lance un appel à projet de recherche. Celui-ci porte sur les violences qui peuvent se présenter en établissement de placement éducatif. Vous avez jusqu’au 12 septembre 2022 pour y répondre.

L’appel à projet « Violence » porte sur la problématique des violences qui peuvent se présenter en établissement de placement éducatif. Il questionne les conditions d’émergence de ces incidents et cible les moyens de maîtriser les impacts de tels évènements sur les personnels, les jeunes et la mission éducative.

Plus important encore, ce travail de recherche vise à identifier les moyens de prévenir la survenue de ces débordements pour faire disparaître l’enjeu des violences du parcours des jeunes suivis par la PJJ, alors même que c’est une problématique à laquelle ils ont souvent été confrontés. L’équipe de recherche retenue verra son projet financé à hauteur de 60.000 € TTC.

Agumentaire

Renseignements administratifs et budgétaires

Les dossiers doivent être envoyés avant le 12 septembre 2022, 17 h.