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Trophée Sport Aventure 2022 : le sport comme levier éducatif

Organisé par la direction de la protection judiciaire de la jeunesse, le Trophée Sport Aventure permet à des jeunes suivis par la PJJ de se confronter à l’effort physique en montagne. Pour sa 25e édition, ce challenge sportif se déroulera du 27 juin au 1er juillet 2022 au coeur du parc national des Écrins à Pelvoux (05).

 

Conçu pour utiliser le sport comme levier éducatif, le Trophée Sport Aventure (TSA) est l’occasion pour des jeunes pris en charge par la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) de se dépasser et de développer certaines valeurs essentielles de la vie en société : la solidarité, la cohésion, l’entraide et le respect de l’environnement.  

Pour cette 25e édition, ce sont près de 60 jeunes venus de plusieurs régions qui participeront tout au long de la semaine à une trentaine d’activités : canyoning, randonnée, via ferrata, escalade, hydro speed, paddle sur rivière, rafting, tyrolienne, etc.

Autant de moments de partage qui nourrissent la relation éducative et renforcent les liens de confiance avec les éducateurs qui les encadrent et les accompagnent dans ce challenge.  

Le parrain le plus rapide du monde

Pour la deuxième année consécutive, le Trophée Sport Aventure sera parrainé par Simon Billy, l’homme le plus rapide du monde à ski. Membre de l’équipe de France de ski de vitesse, cet athlète de très haut niveau – pour qui la concentration est la clef du succès – s’engage pour hisser les jeunes vers la réussite après avoir remporté la Coupe du monde 2020/2021, les Championnats du monde 2022 et établit la troisième meilleure performance historique (252,809 km/h).

Hommage national à Françoise Rudetzki

Le 1er juin 2022, la nation a rendu hommage à Françoise Rudetzki, grande figure du droit des victimes de terrorisme.

 

Le 1er juin 2022, dans son discours aux Invalides, le président de la République Emmanuel Macron a rappelé toutes les batailles menées par Françoise Rudetzki en faveur des droits des victimes et les progrès que la France lui doit dans le champ exigeant de la solidarité nationale.

>> Revoir la cérémonie

Consultation sur le projet de code de droit international privé

Le ministère de la Justice lance une consultation publique sur le projet de code de droit international privé.

 

Le 31 mars 2022, le groupe de travail chargé de réfléchir à la codification du droit international privé a remis un projet de code de droit international privé, accompagné d’un rapport, à Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice.

Présidé par Jean-Pierre Ancel, président honoraire de la première chambre civile de la Cour de cassation, ancien président du Comité français de droit international privé, le groupe était composé de six membres permanents  :

Jean-Noël Acquaviva, conseiller à la Cour de cassation

Dominique Foussard, avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, ancien président du Comité français de droit international privé

Françoise Monéger, professeure honoraire, ancienne conseillère à la Cour de cassation en service extraordinaire

Marie-Laure Niboyet, professeure émérite, présidente du Comité français de droit international privé

Cyril Nourissat, professeur à l’université Lyon III – Jean Moulin

Jacques Pellerin, avocat à la cour.

Plusieurs spécialistes ont également contribué aux réflexions du groupe de travail sur des sujets spécifiques.

Fruit des travaux de ce groupe, le projet de code de droit international privé est composé de six livres qui contiennent l’ensemble des règles applicables en la matière :

Premier livre : le champ d’application du texte ; les règles générales relatives au droit applicable et à la compétence juridictionnelle ;

Deuxième livre : les règles spéciales applicables aux différentes catégories du droit international privé (mariage, divorce, responsabilité contractuelle et extracontractuelle, procédures collectives, biens…) ;

Troisième livre : la procédure ;

Quatrième livre : les règles relatives à la reconnaissance et l’exécution des actes et des jugements étrangers ;

Cinquième livre : les mesures provisoires et conservatoires ;

Sixième livre : les dispositions transitoires.

Objet de la consultation

Cette consultation publique vise à permettre à l’ensemble des parties prenantes de transmettre leurs commentaires sur ce projet de code.

La consultation est divisée en trois grandes parties. La première est relative au principe même de l’adoption de règles en droit international privé. La deuxième invite à faire des commentaires généraux sur le projet de code. La troisième permet de faire des commentaires article par article.

La direction des affaires civiles et du sceau recueillera les commentaires en vue de déterminer les éventuelles prochaines étapes.

Comment participer à la consultation ?

Nous vous invitons à envoyer vos commentaires sur le projet de code de droit international privé à l’adresse suivante consultation-codedip.dacs@justice.gouv.fr en utilisant le document Word que vous trouverez ci-dessous. Les commentaires qui ne respecteraient pas ce format ne seront pas pris en compte.

La consultation sera ouverte jusqu’au 30 septembre 2022 inclus. 

 

>> À télécharger :

Projet de code de droit international privé

Rapport du groupe de travail

Consultation

Bulletin officiel du 8 juin 2022

1. Directives, instructions, circulaires, notes

Direction des affaires civiles et du sceau

Circulaire du 3 juin 2022 de présentation des dispositions issues de la loi n° 2022-301 du 2 mars 2022 relative au choix du nom issu de la filiation NOR : JUSC2215808C

 

2. Arrêtés et décisions non publiés au JORF

Direction de l’administration pénitentiaire
Régies

Arrêté du 1er juin 2022 portant cessation de fonctions d’une régisseuse, gérante des comptes nominatifs au centre pénitentiaire de Moulins-Yzeure NOR : JUSK2216223A

Arrêté du 3 juin 2022 portant nomination d’une régisseuse titulaire, gérante des comptes nominatifs à la maison d’arrêt d’Angers NOR : JUSK2216227A

Arrêté du 3 juin 2022 portant nomination d’une régisseuse titulaire, gérante des comptes nominatifs au centre pénitentiaire de Nantes NOR : JUSK2216228A

 

Direction des services judiciaires
Régies

Arrêté du 2 juin 2022 portant cessation de fonction et nomination (régisseurs d’avances et de recettes) au tribunal judiciaire de Draguignan NOR :  JUSB2216340A

Bulletin officiel du 2 juin 2022

 

Arrêtés et décisions non publiés au JORF

Conseil d’Etat
Délégations de signature

Décision du 1er juin 2022 portant délégation de signature NOR : JUST2216149S

Décision du 1er juin 2022 portant délégation de signature NOR : JUST2216150S

Direction de l’administration pénitentiaire
Régies

Arrêté du 31 mai 2022 portant nomination d’un régisseur, gérant des comptes nominatifs au centre pénitentiaire de Château-Thierry NOR : JUSK2215867A

Direction des services judiciaires
Régies

Arrêté du 31 mai 2022 portant cessation de fonctions et nominations (régisseurs d’avances et de recettes) à la cour d’appel de Rouen NOR : JUSB2216043A

Arrêté du 1er juin 2022 portant nomination (régisseurs d’avances et de recettes) au tribunal de proximité de Juvisy-sur-Orge NOR : JUSB2216105A

Bulletin officiel du 31 mai 2022

1. Directives, instructions, circulaires, notes

Secrétariat Général

Note du 24 mars 2022 relative à la gestion de l’indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise des corps interministériels, corps à statut commun et emplois relevant du ministère de la justice dans le cadre du régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel NOR : JUST2215124N et son annexe

Direction des services judiciaires

Note du 27 mai 2022 relative à l’organisation de l’élection annuelle 2022 des juges des tribunaux de commerce en application de l’article L. 723-11 du code de commerce NOR : JUSB2213280C

 

2. Arrêtés et décisions non publiés au JORF

Direction de l’administration pénitentiaire
Régies

Arrêté du 25 mai 2022 portant nomination d’une régisseuse gérante des comptes nominatifs à la maison d’arrêt d’Agen NOR : JUSK2213181A

Direction de la protection judiciaire de la jeunesse
Délégations de signature

Arrêté du 16 mai 2022 portant délégation de signature du directeur général de l’Ecole nationale de protection judiciaire de la jeunesse NOR : JUSF2215707A

Direction des services judiciaires
Régies

Arrêté du 20 mai 2022 portant nomination (régisseurs d’avances et de recettes) à l’annexe du tribunal judiciaire de Carpentras NOR : JUSB2215523A

Arrêté du 23 mai 2022 portant nomination (régisseurs d’avances et de recettes) au tribunal de proximité de Saint-Girons NOR : JUSB2215292A

Arrêté du 25 mai 2022 portant cessations de fonctions et nominations (régisseurs d’avances et de recettes) au tribunal judiciaire de Cahors NOR : JUSB2215667A

Arrêté du 25 mai 2022 portant cessation de fonctions et nominations (régisseurs d’avances et de recettes) à la cour d’appel de Rouen NOR : JUSB2215678A

Arrêté du 27 mai 2022 portant cessation de fonctions et nominations (régisseurs d’avances et de recettes) à l’annexe du tribunal judiciaire d’Alençon – site Wilson NOR : JUSB2215692A

Arrêté du 27 mai 2022 portant cessation de fonction et nomination (régisseurs d’avances et de recettes) au tribunal de proximité de Montbrison NOR : JUSB2215777A

Arrêté du 31 mai 2022 portant nomination (régisseurs d’avances et de recettes) à l’annexe du tribunal judiciaire de Marseille NOR : JUSB2215926A

La médiation familiale internationale

 

La médiation familiale internationale au sein de l’autorité centrale

Votre enfant a été déplacé dans un autre pays et vous n’arrivez pas à obtenir :

– soit son retour,
– soit même des contacts réguliers avec lui.

Dans un but d’apaisement des conflits familiaux, l’autorité centrale (le département de l’entraide, du droit international privé et européen du ministère de la Justice) a mis en place une liste de médiateurs et d’associations pratiquant la médiation familiale internationale.

Cette liste a été élaborée sur la base de critères prédéfinis par le ministère pour permettre aux parents qui le souhaitent d’engager une médiation familiale internationale destinée à les aider à trouver de manière concertée des solutions aux problèmes concernant leurs enfants lorsqu’ils vivent dans deux Etats différents. En outre, cette liste renvoie à d’autres réseaux de médiateurs intervenant dans le cadre de conflits familiaux transfrontières, qu’ils soient français ou étrangers. >> Lire la suite

 

Dans quels cas la médiation familiale internationale peut-elle intervenir ?

L’objectif de la médiation familiale internationale est d’aider les parents à se dégager des rapports de forces et à trouver des solutions équitables à leur litige en tenant compte des besoins de leurs enfants.

La médiation familiale internationale peut intervenir soit en amont, soit parallèlement, soit postérieurement aux procédures judiciaires. >> Lire la suite

 

Quel est l’objet de la liste de médiateurs familiaux internationaux élaborée par l’autorité centrale ?

La médiation familiale internationale vise à établir un « pont de communication » entre les parents, en vue de parvenir à un accord sur le retour d’enfants déplacés ou le rétablissement des liens de l’enfant et le parent chez lequel il ne réside pas.

La liste mise à disposition par le ministère de la Justice est consultable gratuitement par le public et tout professionnel du droit, sur le site du ministère.

Ces médiateurs familiaux professionnels externes se démarquent par leur bilinguisme ou par leur appartenance à une double culture par exemple.

 

Médiation familiale internationale au sein de l’autorité centrale

Votre enfant a été déplacé dans un autre pays et vous n’arrivez pas à obtenir soit son retour, soit même des contacts réguliers avec lui  ? La rupture de communication entre les parents est amplifiée par la distance géographique et la différence des cultures. L’enfant, victime du conflit des adultes, se trouve alors coupé du parent avec lequel il ne vit pas.

Vous souhaitez trouver une solution permettant l’apaisement du conflit ?

 

Le département de l’entraide, du droit international privé et européen, désigné comme autorité centrale chargée pour la France de la mise en place des conventions internationales en matière de coopération familiale, met également à disposition des parents désireux de trouver une issue négociée à leur conflit, une liste de médiateurs familiaux internationaux, exerçant en libéral, répondant à des critères prédéfinis par le ministère.

La médiation familiale internationale permet aux parents d’établir entre eux des   accords amiables de nature à assurer le maintien des relations personnelles des enfants à leurs deux parents, conformément à la Convention des droits des enfants de New-York du 24 novembre 1989.

Elle est, par ailleurs, prévue dans les instruments internationaux de coopération en matière familiale. Ainsi selon l’article 7 alinéa c) de la Convention de la Haye du 25 octobre 1980 sur les enlèvements internationaux d’enfants, l’autorité centrale doit prendre toutes les mesures appropriées, directement ou indirectement, pour faciliter les solutions amiables en vue du retour de l’enfant.

De même, l’article 55 alinéa e) du règlement CE n° 2201/2003 relatif à la compétence, la reconnaissance et l’exécution des décisions en matière matrimoniale et en matière de responsabilité parentale « dit Bruxelles II bis », stipule qu’il revient aux autorités centrales chargées de son application, de « faciliter la conclusion d’accords entre les titulaires de l’autorité parentale en recourant à la médiation ou à d’autres moyens… ».

Le futur règlement (UE) 2019/1111 du Conseil du 25 juin 2019 relatif à la compétence, la reconnaissance et l’exécution des décisions en matière matrimoniale et en matière de responsabilité parentale, ainsi qu’à l’enlèvement international d’enfants, dit « Bruxelles II bis refonte » (ou « Bruxelles II ter » ), qui entrera en application le 1er août 2022, prévoit notamment en son article 25 que « le plus tôt possible au cours de la procédure et à tout stade de celle-ci, la juridiction, soit directement, soit, le cas échéant, avec l’assistance des autorités centrales, invite les parties à examiner si elles sont disposées à entamer une médiation ou à recourir à tout autre mode alternatif de règlement des litiges, sauf si cela est contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant, si ce n’est pas approprié en l’espèce ou si cela retarderait indûment la procédure ».

Par-delà les procédures judiciaires, toujours nécessaires, la médiation peut aider à renouer un échange et une communication entre les parents résidant dans deux Etats différents, sur leurs responsabilités de père et de mère, tout en privilégiant  l’intérêt de l’enfant.

Les médiateurs familiaux externes figurant sur cette liste pourront être contactés par les parents, lorsqu’il existe un litige portant sur l’exercice de l’autorité parentale, la résidence ou l’exercice effectif d’un droit de visite et d’hébergement transfrontalier.

La mise en œuvre d’une telle médiation permet, dans un but d’apaisement des conflits familiaux, de favoriser l’émergence de solutions consensuelles, en prenant en compte les besoins de chacun et particulièrement ceux de l’enfant.

Dans le cadre confidentiel de la médiation, les parents peuvent exprimer leurs attentes, leurs aspirations et restaurer un dialogue dans un climat de respect et de confiance mutuels.

La médiation favorise la recherche de solutions négociées en permettant une meilleure compréhension entre parents, susceptible de dénouer les conflits et les blocages qui ont souvent été à l’origine du déplacement de l’enfant ou de la rupture des relations avec l’un des parents.

La médiation permet aux parents de déterminer ensemble le cadre de vie de l’enfant et l’organisation de ses relations avec le parent chez lequel il ne réside pas. Des solutions globales sur l’organisation du temps de l’enfant avec ses deux parents peuvent être alors trouvées.

 

Le cadre d’intervention de la médiation familiale internationale

 

La médiation familiale internationale peut être judicieuse pour les parents vivant dans deux Etats différents, lorsque l’un d’eux a déplacé illicitement l’enfant vers un pays étranger  ou fait obstacle à ce que l’autre parent entretienne des relations régulières avec l’enfant.

Elle a pour objectif d’aider les parents à se dégager des rapports de force et à trouver des solutions équitables, en se recentrant sur les besoins de leurs enfants.

Le médiateur peut intervenir soit en amont, soit parallèlement, soit postérieurement aux procédures judiciaires ;

Cette aide peut intervenir au début du conflit. Son intervention, à ce stade, s’avère essentielle pour éviter que l’opposition des parents ne se fige et devienne préjudiciable à l’intérêt de l’enfant ;

En vue d’une résolution pacifique, la médiation familiale internationale constitue, en cours de conflit, une ressource supplémentaire : elle introduit une parenthèse dans la procédure judiciaire qui peut être mise à profit par les parties pour trouver une solution amiable ;

Enfin, cette aide à la médiation familiale internationale peut représenter une mesure d’accompagnement susceptible de faciliter le respect des dispositions de la décision judiciaire intervenue.

La médiation a vocation à s’inscrire dans un cadre légal : les accords conclus sous l’égide du ou des médiateurs désignés par les parties pourront être soumis, le cas échéant après approbation des conseils des parties, aux juridictions des pays concernés.

Le médiateur saisi par l’un des parents d’une demande de médiation familiale internationale, en adressera une proposition à l’autre parent.

Cette démarche étant volontaire, il convient de rappeler qu’il n’existe pas de pouvoir de contrainte dans la mise en place d’un processus de médiation familiale internationale. Cette initiative peut, cependant, inciter les parents à sortir de leurs positions respectives.

Lors d’une médiation familiale internationale, les médiateurs observent une position  d’impartialité à l’égard des parents dans la négociation, dont ils ne cherchent pas à influencer le résultat ;

Les médiateurs doivent respecter et préserver la confidentialité des entretiens de médiation familiale internationale.

Comment effectuer une demande de médiation familiale internationale auprès d’un médiateur familial international ?

 

Le parent qui souhaite demander une médiation familiale internationale peut  prendre l’attache d’un des médiateurs figurant sur la liste des médiateurs familiaux internationaux aux coordonnées indiquées.

Les informations et documents suivants pourront utilement lui être adressés  :

informations sur sa situation et celle de l’enfant  : description des événements à l’origine de la situation (le conflit, les décisions de justice intervenues…),

les coordonnées à l’étranger de l’autre parent et de l’enfant,

indication sur l’objectif de la démarche (reprise des contacts, organisation de droits de visites transfrontières, retour de l’enfant….),

copie de l’acte de naissance du ou des enfants, livret de famille, pièces d’identité,

copie de documents concernant les procédures en cours en France ou à l’étranger, telles les décisions de justice rendues par les juridictions françaises et étrangères :
=> ordonnance de non-conciliation,
=> ordonnances du juge aux affaires familiales,
=> jugements de divorce,
=> ordonnance de droit de garde,
=> conventions homologuées.

Indépendamment de la médiation médiation familiale internationale, vous pouvez   constituer un dossier de demande de retour ou d’organisation ou de protection d’un droit de visite transfrontière auprès du dDépartement de l’entraide, du droit international privé et européen.

 

Comment la liste des médiateurs familiaux internationaux a-t-elle été élaborée ?

Au sein du ministère de la Justice, le département de l’entraide, du droit international privé et européen a établi la liste des médiateurs familiaux internationaux pour la France, en qualité de point de contact central pour la médiation familiale internationale , et après consultation avec le service de l’accès au droit et à la Justice et de l’aide aux victimes (SADJAV).

Cette liste a pour ambition de se conformer aux exigences textuelles posées par la loi du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle et les décrets et arrêté pris pour son application.

La liste vise également à prendre en compte les principes pour la mise en œuvre de structures de médiation dans le cadre du processus de Malte édictés par la Conférence de La Haye de droit international privé en 2010.

Cette liste répertorie des médiateurs familiaux internationaux externes, exerçant en libéral et parfois en association, en fonction de la langue étrangère pratiquée, et reprend leurs coordonnées, formation, et le coût moyen d’une médiation, tels que communiqués par eux sous la forme d’un questionnaire.

Sous l’égide de la Conférence de La Haye de droit privé, un guide de bonnes pratiques, ainsi que des principes pour la mise en place de structures de médiation ont été élaborés, consultables sur le site www.hcch.net.

En conformité avec ces principes, cette liste est destinée aux parents, qu’ils soient en France ou à l’étranger, désireux de mettre en place une médiation familiale internationale, mais également aux juges aux affaires familiales et aux avocats.

Le point de contact central pour la médiation familiale internationale, chargé d’assurer la coordination entre les médiateurs et l’échange de bonnes pratiques, fournira aux médiateurs qui le souhaitent des informations sur la façon de conférer à l’accord de médiation un caractère obligatoire et exécutoire, et pourra être amené à organiser des réunions d’informations.

 

>> En savoir plus : télécharger la liste des médiateurs familiaux internationaux

Retour sur la 48e édition du Challenge Michelet

Du 16 au 20 mai 2022 s’est déroulée la 48e édition du Challenge Michelet à Montauban (82). Près de 220 jeunes en conflit avec la loi, répartis en neuf délégations, issues de toutes les régions, se sont rencontrés lors de ces olympiades citoyennes.

 

220 jeunes, neuf délégations, une semaine d’épreuves sportives… Pendant cinq jours à Montauban (82), les participants se sont affrontés dans six sports, individuels et collectifs, avant de découvrir leur classement le 20 mai 2022. Après deux années de report liées à la crise sanitaire, chaque délégation s’est illustrée par sa persévérance et son état d’esprit positif. L’investissement des professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) a également été très remarqué, certains concourant même auprès des jeunes pour les encourager.

Olympe de Gouges, figure de Montauban

La 48e édition du Challenge Michelet était placée sous le signe de l’égalité entre les filles et les garçons pour lutter contre les stéréotypes de genre. Elle était parrainée par Audrey Trévisan, championne de France et du monde de breakdance, et Fabien Pelous, ancien international de rugby au palmarès exceptionnel.

Plusieurs animations étaient proposées sur site pour illustrer cette thématique dont une exposition présentant 17 femmes du monde littéraire, culturel, scientifique, sportif et politique qui ont marqué l’histoire. Sur le village d’animation, les jeunes participants étaient invités à réaliser une fresque collaborative représentant Olympe de Gouges, fervente défenseuse des droits des femmes. Offerte à la mairie de Montauban, l’œuvre a été inaugurée le 20 mai en présence de Franck Chaulet, directeur adjoint de la PJJ et Daniel Bory, adjoint au maire de Montauban, délégué à la politique sportive.

La semaine a également été marquée par une cérémonie commémorative en l’honneur d’Edmond Michelet, garde des Sceaux de 1959 à 1961, et d’Henri Bailly, secrétaire de la Confédération des anciens combattants de la Résistance et créateur du challenge Michelet. Les deux hommes avaient été déportés pendant la Seconde Guerre mondiale.

>> Lire aussi : Challenge Michelet, des jeunes réunis autour des valeurs du sport

Une édition écoresponsable

En réponse à l’appel à défis « Agir pour une justice écoresponsable » lancé en début d’année par le ministère de la Justice, la direction interrégionale de la PJJ Sud a conçu l’organisation de cette 48e édition dans un objectif de neutralité carbone. Des efforts salués par le jury du concours, qui a décerné au projet « Compensation carbone du Challenge Michelet 2022 » une mention spéciale pour cette démarche de minimisation des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Les sportifs de haut niveau de la partie

À l’issue de la semaine sportive et des finales, toutes les délégations se sont réunies lors de la cérémonie de clôture. Le classement final y a été dévoilé, en présence de plusieurs sportifs de haut niveau. Audrey Trévisan, la marraine, et Fabien Pelous, le parrain, ont attribué le prix « coup de cœur » de la semaine à deux jeunes arbitres de touche des délégations Grand-Ouest et Sud-Ouest, particulièrement impliqués dans leur rôle.

À l’annonce du classement, Cheick Cissé, médaillé d’or de taekwondo aux Jeux olympiques de Rio, Clara Joyeux, pilier du XV de France féminin, Laura Blanchard, milieu du Montauban Football Club et Marlène Harnois, médaillée de bronze de taekwondo aux JO de Londres ont remis des récompenses aux différentes délégations.

Le prix Roland Patrzynski et celui du fair-play et de la citoyenneté, attribués par l’association Edmond Michelet-Henri Bailly, ont tous deux été décernés à la délégation Île-de-France/Outre-mer. La victoire finale est revenue à la délégation Sud-Est devant la délégation Île-de-France/Outre-mer et la délégation Sud, classée 3e.

La 48e édition du Challenge Michelet s’est achevée par une passation symbolique de relai entre l’Occitanie et le Grand-Nord. Le Pas-de-Calais accueillera, en effet, la prochaine édition de la manifestation en 2023.

Rêves de gosse : décollage de l’édition 2022

Depuis 2005, les jeunes suivis par la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) apportent leur soutien au tour de France aérien organisé par l’association Rêves de gosse. Cette 26e édition se déroulera en neuf étapes du 27 mai au 4 juin 2022.

 

Le tour aérien Rêves de gosse a pour but de proposer des baptêmes de l’air à des enfants « extraordinaires », malades ou handicapés, accompagnés d’enfants « ordinaires », pour faire changer leur regard sur le handicap et la différence. La direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ), partenaire de l’association, apporte son concours à la réussite de cette manifestation porteuse de sens en mobilisant ses professionnels et les jeunes dont elle a la charge autour d’un projet solidaire et humain.

Un tour aérien en neuf étapes

Chaque ville étape propose des activités communes qui permettent la rencontre des enfants bénéficiaires de l’opération avec d’autres jeunes, pour favoriser l’inclusion et leur permettre de s’enrichir mutuellement de leurs différences.

Programmée du 27 mai au 4 juin 2022, l’édition 2022 se déroule en neuf étapes. Après un premier arrêt à Dôle, la manifestation se poursuit à Clermont-Ferrand (28/05), Bressuire Mauléon (29/05), Vélizy Villacoublay (30/05), Valenciennes (31/05), Saint-Brieuc (01/06), Châteauroux (02/06), Mâcon (03/06) et Istres (04/06).

Les jeunes de la DPJJ tiennent un stand à chacune des étapes : un village d’animations est mis en place (jeux pour les enfants, maquillage…) et les mineurs en insertion professionnelle dans ses restaurants d’application se mobilisent pour préparer les repas des équipages et des organisateurs (environ 200 par ville).

Un projet humain et solidaire

L’opération Rêves de gosse est l’une des manifestations nationales de la DPJJ. Ce partenariat participe aux missions d’éducation et d’insertion de la direction auprès des jeunes en conflit avec la loi, dans un objectif de pédagogie et de lutte efficace contre la récidive. Cet événement permet de développer chez eux des valeurs majeures : l’ouverture au monde, la responsabilisation, la confiance en soi, l’entraide, la tolérance et le respect.

Dans cet esprit de partage, les jeunes pris en charge et les jeunes en situation de handicap se rencontrent à plusieurs reprises avant le tour aérien. Pendant plusieurs mois, ils travaillent ensemble à des projets artistiques, qui seront exposés sur les villages étapes du tour (peintures, sculptures, maquettes…). En 2022, une grande fresque picturale sera présentée à Valenciennes. Un projet autour de l’art urbain réalisé en collaboration avec un artiste graffeur à Cambrai.

Au total, ce seront plus d’une centaine de jeunes suivis par la DPJJ qui participent à cette 26e édition.