Catégorie : Suisse

Rolex ou comment une suiveuse discrète est devenue reine de l’horlogerie

Dans «La fabrique de l’excellence», l’historien de l’horlogerie jurassien Pierre-Yves Donzé s’attaque à l’énigme Rolex. Il tente de comprendre comment la marque couronnée a conquis le monde. En 1977, en pleine crise de l’horlogerie, Rolex achète un immeuble au centre de New York pour 15 millions de dollars. Alors que ses concurrentes, Longines et Omega, s’effondrent, elle croit dur comme fer en l’avenir. Elle sortira à peine égratignée de la crise. Son salut, elle le doit à un modèle sur lequel elle a construit son empire: la montre étanche automatique Oyster. Elle est sa bouée, alors que les autres sombrent, coulées par leurs collections trop nombreuses pour être produites en masse. L’entreprise surfe également sur une campagne de publicité qui fait de la marque l’incarnation de la réussite personnelle et de l’excellence. Sur fond de guerre froide, d’essor économique et de culte du self-made-man, ces valeurs parlent. C’est le début de son règne incontesté sur la branche. Ce moment …

Groupe Wagner: «La Russie veut exercer une influence en Afrique pour supplanter les Européens»

Qu’est devenu le groupe Wagner? Il n’a pas vraiment disparu, au contraire. Selon Dimitri Zufferey, membre du collectif de recherche All Eyes on Wagner, les mercenaires sont encore plus directement engagés pour les intérêts de la Russie. Le collectif All Eyes on Wagner mène des recherches pour observer les mercenaires du groupe Wagner. Il a notamment pu prouver, en collaborant avec d’autres acteurs, que l’entité vendait de manière douteuse des diamants et du bois de République centrafricaine – les deux entreprises Diamville et Bois Rouge ont ainsi été sanctionnées en Europe et aux États-Unis. Nous nous penchons sur les activités du collectif et la présence russe en Afrique en compagnie de l’un de ses membres. swissinfo.ch: Après la mort de son chef, Evgueni Prigojine, le groupe Wagner a été intégré aux forces régulières russes l’été dernier. Qu’est-il advenu de ces troupes? Dimitri Zufferey: Cela dépend de quelles troupes Wagner nous parlons. Celles qui étaient stationnées en …

Le Conseil des Suisses de l’Etranger décide de changer de nom.

Cela fait 35 ans que sous l’impulsion de René Felber, la Nouvelle Société Helvétique (HSH/SHG) s’est séparée de l’Organisation des Suisse de l’Etranger (OSE/ASO) et a permis à cette dernière de devenir une fondation prétendument indépendante.

Ce n’est pas et de loin, le seul dossier dans lequel feu le socialiste loclois, René Felber, s’était fourvoyé ..
Un autre, et non des moindres, fume encore en 2024. https://www.blick.ch/fr/news/suisse/les-protocoles-secrets-du-gouvernement-sur-leurope-comment-le-conseil-federal-sest-fourre-dans-limpasse-il-y-a-30-ans-id17112545.html

Mais si la légitimité du Conseil des Suisses de l’Etranger ( CSE/ASR) est discutée c’est bien sûr à cause de son manque de démocratie et de son absence de représentativité bien connus https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?rev_t=20160304000000&url=http%3A%2F%2Fwww.swissinfo.ch%2Ffre%2Frecherche%2FResult.html%3FsiteSect%3D882%26ty%3Dst%26sid%3D8917629#federation=archive.wikiwix.com&tab=url mais c’est aussi à cause du nom inconvenant dont s’est paré ce « machin » qui se tente de se faire appeler le Parlement des Suisses de l’Etranger.

Oui mais voilà, après des dizaines d’année de bataille, on découvre que ce n’est en réalité qu’une mauvaise traduction du neuchâtelois au français, qui a fait perdre en route le tiret qui donnait tout son sens à cette appellation.

En ce jour post pascal de 2024, il a enfin été décidé de rendre au « machin » son véritable nom, qui s’appellera désormais le « Parlement des Suisses de l’Etranger« . Son emblème sera en conséquence le Port-Salut, puisque c’est écrit dessus.

Pour saluer cette décision historique, et appliquer l’ancien slogan « rasez les Alpes, qu’on voit la démocratie« , il a aussi été décidé de renommer la rue où est sis le secrétariat du CSE qui s’appellera dorénavant l’Avrilstraße au lieu de l’Alpenstraße.

Produire du fromage vegan en Suisse reste un défi 

Spécialisée dans la fabrication de fromage vegan, l’entreprise New Roots se démène pour rendre visibles ses produits dans les rayons. Et pour obtenir la reconnaissance de la profession pour des fromages fabriqués à l’identique. Au pied des Préalpes bernoises, Alice Fauconnet et Freddy Hunziker ont commencé d’expérimenter depuis leur domicile à Thoune, il y a huit ans de cela, la fabrication de produits vegan… par pure passion pour la fermentation. Lui brillait en VTT comme coureur professionnel et elle confectionnait des chocolats vegan. «Ce type de fromage n’existait pas sur le marché suisse. Il n’y avait alors que du tofu. Au commencement, nous avons fermenté par exemple de la choucroute ou du kombucha, une boisson traditionnelle mongole, pour nous amuser. Puis est venue l’idée de nous lancer dans le fromage», explique Alice Fauconnet. Après plusieurs échecs, leur première réussite fut un camembert entièrement produit à base de noix de cajou avec une pâte qui est un peu plus …