Catégorie : Suisse
La vie à Seppec en 1974
Elle a 84 ans et vit, loin de tout, à Seppec, un hameau isolé et sans électricité dans le Val d’Hérens. Elle y est bien, filant la laine de ses moutons. Le seul désir qu’elle avoue à l’heure de l’interview : « avoir une petite télévision à piles pour voir tout ce qui se passe… ».
Le lieu d’origine, une bizarrerie propre à la Suisse
La mention du «lieu de naissance» est exigée dans presque tous les passeports du monde. Ce n’est pas le cas en Suisse. Les passeports et cartes d’identité suisses ne tiennent compte que de votre «lieu d’origine». Quelle est la différence et comment cela affecte-t-il les Suisses de l’étranger? Chaque Suisse a un lieu d’origine – Heimatort en allemand, luogo di attinenza en italien. Bon nombre de personnes auraient cependant bien du mal à situer sur une carte le village où vécut un lointain ancêtre et qui figure pourtant aujourd’hui sur leurs documents d’identité. «Le concept de lieu d’origine est une bizarrerie suisse unique au monde», écrit Jrene Rolli dans le magazine Annabelle. Elle a été surprise de découvrir qu’à la suite d’une fusion de communes, son lieu d’origine était passé de la petite localité verdoyante de Belpberg à Belp, où se trouve l’aéroport de Berne. «J’étais outrée; je me sentais dépossédée de mon identité», s’indigne-t-elle, tout en admettant n’avoir jamais rien …
Un vent de renouveau souffle sur l’Organisation des Suisses de l’étranger
Nouvelles figures à la tête de l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE) et des services consulaires, et des élections imminentes: un vent de renouveau souffle au Conseil des Suisses de l’étranger. C’est la dernière fois qu’Ariane Rustichelli était présente à la séance du Conseil des Suisses de l’étranger au Kursaal de Berne, du moins en tant que directrice de l’OSE. Sous des applaudissements nourris, le Comité a pris congé de sa directrice et l’a nommée membre d’honneur après 17 ans d’engagement pour l’OSE. «Autrefois, c’est moi qui laissais Ariane entrer au Palais fédéral, mais ces dernières années, c’est moi qui devais lui demander si je voulais avoir accès au Palais fédéral», a déclaré Filippo Lombardi, considérant qu’Ariane Rustichelli s’est fait un nom en politique en tant qu’excellente lobbyiste pour la Cinquième Suisse. Le moment des adieux a touché la directrice sortante et l’émotion l’a submergée pendant son discours de remerciement. «Je vous quitte avec la certitude …
La bêtise des chiffres ..
https://www.letemps.ch/opinions/editoriaux/la-suisse-a-10-millions-l-initiative-autogoal
D’autant que, comme me le faisait remarquer récemment un sachant du sujet, si on additionne
– le chiffre de l’OFS
– les étudiants des hautes écoles, non comptés
– les clandestins, évidemment non comptés
– les Suisses de l’étranger en résidence temporaire, non comptés
– les frontaliers
– et l’équivalent temps plein des 23 millions de nuitées touristiques annuelles
cela fait bien longtemps que les infrastructures supportent plus de 10 millions de bipèdes.
L’image des Suisses de l’étranger se dégrade – que faire?
Les membres de l’Organisation des Suisses de l’étranger veulent améliorer l’image de la diaspora helvétique en Suisse. Mais la communauté est hétérogène et son réseau se fragilise. Ces défis ont été mis en lumière lors d’un atelier à Berne. Le Conseil des Suisses de l’étranger se réunit à Berne le 21 mars pour sa première session de l’année. En amont de cette rencontre, les délégués ont participé à un atelier au Palais fédéral consacré au thème suivant: «Le potentiel inexploité de la Cinquième Suisse». L’an dernier déjà, les membres du parlement de la Cinquième Suisse ainsi que l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE) avaient constaté que la diaspora suisse peinait à redorer son image. Cette fois, ils ont cherché des arguments pour combattre les préjugés négatifs qui circulent sur la diaspora. Répartis en quatre groupes de travail, les participantes et participants ont tenté de répondre à des questions telles que: «Que rapportent les Suisses de l’étranger à leur pays?» …