Catégorie : Suisse

Comment allez-vous voter le 13 février?

Quatre objets, votre avis: participez au sondage de la SSR sur les votations! Le peuple vote le 13 février 2022 sur quatre projets fédéraux. Au programme, deux initiatives populaires, qui demandent respectivement l’interdiction de l’expérimentation animale et de la publicité pour le tabac ciblant les jeunes et les enfants, ainsi que deux référendums, le premier sur un paquet d’aide destiné aux médias, le second contre l’abrogation d’un impôt sur les grandes sociétés au niveau national. Nous aimerions savoir comment vous vous positionnez par rapport à ces quatre projets et si vous avez déjà décidé de glisser un oui ou un non dans l’urne. Participez au sondage de la SSR, auquel vous accédez en cliquant ici.

Débat: quelles aides publiques aux médias?

Les médias suisses doivent-ils être davantage soutenus? Avant la votation sur le sujet, SWI swissinfo.ch en débat avec la sénatrice verte Lisa Mazzone et le sénateur libéral-radical Philippe Bauer, le 11 janvier à 17h30 (heure suisse). Débattez avec nous! Le 13 février prochain, le peuple suisse tranchera sur le paquet d’aide aux médias. Les journaux, radios, télévisions et médias en ligne jouent un rôle essentiel dans la formation de l’opinion publique. Ils rencontrent toutefois d’importantes difficultés financières, amplifiées par la pandémie de coronavirus. Dans ce contexte, le gouvernement et le Parlement ont élaboré un projet pour soutenir davantage les médias suisses. Ce train de mesures prévoit une hausse des aides de 151 millions de francs par année. Un référendum a cependant été déposé contre le paquet d’aide. Il reviendra ainsi aux citoyennes et aux citoyens de trancher. Les invité-e-s Le sénateur Philippe Bauer est l’un des rares Romands à faire partie du comité…

Quand un journaliste refuse de devenir l’attaché de presse d’un milliardaire

L’Ukraine, deuxième plus grand pays d’Europe, est sous les feux de l’actualité mondiale en raison des tensions croissantes entre ce pays et son voisin oriental, la Russie. Mais pendant ce temps, en Ukraine, une autre guerre fait rage autour de la liberté de la presse, comme le raconte notre dernière «Voix de la liberté» à Kiev. Nous rencontrons le journaliste Dylan Carter, 24 ans, dans la rue Zhylianska, au cœur de la capitale ukrainienne, Kiev. Nous sommes devant le siège du Kyiv Post, l’un des journaux anglophones les plus anciens et les plus réputés d’Europe de l’Est. «Nous sommes surveillés de près», déclare Dylan Carter, originaire de Sheffield, dans le nord de l’Angleterre, qui travaille depuis quelques années en Ukraine en tant que journaliste économique. En effet, derrière les hautes fenêtres de la tour de bureaux, plusieurs paires d’yeux suivent notre conversation. «Il y a quelques jours, les autres journalistes et moi-même avons été licenciés après que notre…

La suppression d’un impôt sur les grandes entreprises soumise au verdict des urnes

Alors que l’économie se remet tout juste de la crise sanitaire, une majorité du parlement veut alléger la taxation des grandes entreprises basées en Suisse. Le 13 février prochain, les citoyennes et citoyens votent sur l’abolition d’un impôt prélevé sur l’émission de titres. «Un cadeau» fait aux sociétés les plus riches, dénoncent les adversaires de cette modification législative. De quoi parle-t-on? Le 13 février, le peuple se prononce sur l’avenir du droit de timbre sur le capital propre, perçu lorsqu’une entreprise veut lever des fonds en émettant des titres (actions, parts sociales, etc). Cette taxe d’émission s’élève actuellement à 1% de la valeur des titres émis et n’est prélevée que sur les montants supérieurs à un million de francs. Elle concerne avant tout les grandes sociétés actives dans le secteur de la finance. D’après les estimations du gouvernement, environ 2300 entreprises ont payé cet impôt en 2020 et 2,2% d’entre elles ont généré plus de 51% des recettes fiscales.

Au pays des cigarettiers, le peuple est appelé à la rescousse des anti-tabac

Éviter que l’addiction à la cigarette ne commence trop tôt: c’est l’objectif de l’initiative populaire «Oui à la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac», soumise au vote le 13 février. Ce texte issu des milieux de la prévention a pour but de durcir une des législations les plus souples d’Europe en matière de lutte contre le tabac. De quoi parle-t-on? En Suisse, environ une personne sur quatre fume, ce qui représente 2 millions de consommatrices et consommateurs. Parmi eux, quelque 100’000 jeunes entre 15 et 19 ans. Le peuple doit décider le 13 février s’il veut protéger davantage la jeunesse contre la publicité pour le tabac. Une initiative populaire demande des règles plus strictes, afin de limiter l’attrait de la cigarette auprès des personnes mineures. Un texte trop extrême pour le Parlement, qui a élaboré un contre-projet indirect tenant compte des besoins des milieux économiques. Où se situe la Suisse en comparaison internationale? Elle fait…

«De nombreuses opportunités existent pour la Suisse en Afrique de l’Ouest»

swissinfo.ch a rencontré à Dakar le nouvel ambassadeur de Suisse au Sénégal, Andrea Semadeni, quelques mois après sa prise de fonction. Formation, économie, climat… Les intérêts communs sont nombreux, assure ce connaisseur de la région. L’année 2021 aura été jalonnée d’appels du pied de la Suisse à l’égard du continent africain. Il y a eu plusieurs voyages de ministres et, surtout, le dévoilement en janvier d’une stratégie spécifique à l’Afrique subsaharienne. Un document qui souligne «l’importance de l’Afrique» et identifie neuf «lionnes économiques», des pays à fort potentiel jugés prioritaires par Berne. Parmi eux, le Sénégal, un Etat avec lequel la Confédération entretient de très bonnes relations et où les opportunités sont nombreuses, selon Andrea Semadeni. Le Grison a succédé en juillet à Marion Weichelt Krupskile à la tête de l’ambassade de Suisse au Sénégal, en charge également du Mali, de la Mauritanie, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert. SWI swissinfo.ch:…

Appel à plus d’action après le retour de deux filles d’un camp syrien

Les spécialistes en droits humains saluent le rapatriement de deux jeunes filles suisses d’un camp syrien, mais estiment que Berne devrait en faire plus pour ses djihadistes présumés, qui sont toujours détenus dans la zone de conflit irako-syrienne. Deux filles âgées de 9 et 15 ans ont été rapatriées en Suisse la semaine passée, sans leur mère. Cette dernière a été déchue de sa nationalité suisse après avoir emmené avec elle ses enfants en Syrie, où elle prévoyait de rejoindre le groupe terroriste État islamique (EI) en 2016. Une troisième fille, la plus jeune, est restée avec elle dans l’un des deux camps contrôlés par les Kurdes, abritant les personnes soupçonnées de liens avec l’EI. Les Nations Unies ont qualifié les conditions humanitaires dans ces camps de «terribles». «Évidemment, je salue ce développement, mais permettre aux citoyennes et citoyens suisses de revenir dans leur pays est vraiment le minimum qui puisse être fait», estime Nils Melzer, le rapporteur spécial…

Les prix en Suisse sont 60% plus élevés que la moyenne européenne

La Suisse est le pays le plus cher d’Europe et le niveau des prix y est supérieur de près de 60% à celui de l’Union européenne (UE), selon une nouvelle publication de l’Office fédéral de la statistique. Le franc suisse reste l’une des monnaies les plus chères en comparaison internationale. Ce n’est pas nouveau, la Suisse est un «îlot de cherté» en Europe. Et une nouvelle publication de l’Office fédéral de la statistique (OFS) montre que la situation ne s’est pas améliorée en 2020: la comparaison de l’indice des prix dans les pays européens montre que la Suisse est plus chère que tous les pays de l’UE et de l’AELE. L’Islande et la Norvège arrivent respectivement en 2e et 3e position. Les salaires suisses sont certes plus élevés que dans la plupart des pays de l’UE. Mais, en contrepartie, les résidents et résidentes suisses doivent payer davantage pour à peu près tous les biens et les services. En 2020, la parité de pouvoir d’achat de la Suisse se montait à 1,71 franc pour 1 euro…

Un village bombardé pour entraîner les secouristes de toute la planète

Il est en Suisse un village en ruines unique en son genre. Des équipes de sauvetage du monde entier viennent y exercer leurs capacités d’intervention en zone de séisme et de conflit armé. Une étroite route puis un chemin sinueux mènent au village d’Epeisses, à quelques kilomètres de Genève, sur les rives du Rhône, à deux pas de la frontière avec la France. Le concept de village, du reste, est trompeur. L’ancienne gravière abrite une douzaine de ruines de béton, des voitures brûlées et quelques containers. De l’hôtel Ibis, l’œil ne perçoit que des blocs de pierre ainsi qu’une enseigne de guingois. Mais si les maisons bombardées avaient plus de hauteur, il y aurait tout pour se croire à Alep. Un chien grimpe sur les blocs de béton et les détritus, renifle les fissures, stoppe brusquement et aboie. Il a perçu l’odeur d’un humain. L’homme qui, en ce jour grisaille de novembre, ressort indemne des décombres après des heures d’attente est un militaire suisse des troupes de sauvetage…

Ignazio Cassis, un homme à l’image de la Suisse

Le ministre des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, sera le président de la Confédération l’an prochain. Le Tessinois a mis du temps à prendre ses marques dans ses nouvelles fonctions et semble isolé au sein du Conseil fédéral. Ses succès sont peu visibles et le dossier européen est enterré. Au-delà des critiques, son parcours en dit long sur le fonctionnement de la Suisse. «Flexible», «inconstant», tels sont les qualificatifs que les politiciennes et politiciens suisses attribuent à Ignazio Cassis. D’autres le considèrent «versatile» ou «maladroit». Des mots qui ne sont pas nouveaux et qui lui collent à la peau. De l’extrême gauche à l’extrême droite en passant par le centre, c’est ainsi qu’on le caractérise dans la Berne fédérale. Au sein des principaux partis du pays, les spécialistes de la politique extérieure se montrent critiques. Un socialiste qui, comme beaucoup, ne souhaite pas être cité nommément, déclare à propos d’Ignazio Cassis: «Il vous donne raison et fait ensuite…