Catégorie : Suisse

La Suisse, plaque tournante du commerce des masques

Des intermédiaires parviennent à gagner des millions grâce au matériel de protection contre le coronavirus. La Suisse est devenue la plaque tournante du commerce mondial des masques. Le pays risque toutefois de se tailler une mauvaise réputation, selon certains experts. Grâce au coronavirus, il est devenu riche. Le commerce du matériel de protection indispensable en temps de pandémie a permis de gagner des millions en quelques mois à l’homme d’affaires suisse Jan Küng, et ceci sans qu’il voie les masques et les gants. Comment s’y prend-il? Jan Küng a un avantage que ses partenaires en Chine ou au Moyen-Orient n’ont pas: il possède un compte bancaire suisse. Il utilise ce compte pour transférer des millions d’euros d’un intermédiaire, rencontré sur la messagerie WhatsApp, à l’autre. Jan Küng lève le voile sur un commerce qui se chiffre en milliards, celui du matériel de protection dont la pandémie a créé un besoin urgent. Son exemple montre comment la Suisse sert de plaque…

Cinq réglages à faire pour remettre l’horlogerie suisse à l’heure

Après avoir traversé l’une des plus graves crises de leur histoire, les horlogers suisses espèrent sortir la tête de l’eau en 2021. Voici les cinq défis majeurs que devra relever la branche pour ne pas sombrer durablement dans la dépression. 1) Retrouver le chemin de la croissance tout en limitant la casse sociale Commençons par la bonne nouvelle: le millésime 2021 sera sans nul doute de meilleure facture pour l’horlogerie suisse que celui qui vient de s’achever. «On s’attend à une évolution positive, même si les incertitudes sont nombreuses. Tout dépendra de l’évolution de la pandémie, du rythme des campagnes de vaccination et de la reprise du tourisme mondial», commente tout en prudence Jean-Daniel Pasche, président de la Fédération de l’industrie horlogère suisse (FH). Il faut dire que la branche a connu en 2020 la pire crise de ces 80 dernières années, avec une chute des exportations horlogères avoisinant les 25% – les chiffres définitifs seront connus fin janvier. La…

Les marchés financiers ont déjà surmonté la pandémie

Depuis leur forte chute en mars, les Bourses ont rebondi et renouent avec leur niveau d’il y a un an, portées par les vaccins contre la Covid-19 qui font espérer une embellie en 2021. En Suisse, l’entreprise pharmaceutique Lonza en a fortement profité. 2021 a bien commencé pour la Bourse suisse. Depuis fin décembre, le Swiss Performance Index (SPI), principal indice boursier du pays, excède les niveaux qu’il affichait début janvier 2020 et progresse. L’indice, qui comprend presque toutes les sociétés anonymes cotées, était lundi en hausse de 4% par rapport à son niveau du début de l’année 2020, et proche de son plus haut niveau enregistré en février, selon le site de l’opérateur boursier SIX. A la hausse, le Swiss Market Index (SMI), l’indice phare qui reflète l’évolution du cours des actions des 20 principales entreprises suisses, a franchi le 30 décembre la barre des 10’700 points, soit le niveau qu’il affichait début janvier 2020. Lundi, ce baromètre boursier s’élevait à plus…

Le débat comme instrument pour former les jeunes à la citoyenneté

Une méthode, importée d’Allemagne, pour aider les jeunes à devenir des citoyens actifs: au sud de la Suisse, une association la diffuse dans les écoles et tisse aussi des liens avec l’Italie. Mot clé: débat. «La démocratie ne tombe pas du ciel. Pas même en Suisse»: c’est sur ce principe que fonctionne l’association «La gioventù dibatte (La jeunesse débat, ou GD), active en Suisse italienne pour diffuser la culture du débat. Cette culture n’est «malheureusement pas du tout répandue», déplore Chino Sonzogni, responsable de GD. Et cela nuit à la qualité de la démocratie. Car les deux éléments sont indissociables: «il n’y a pas de débat sans démocratie, et il n’y a pas de démocratie sans débat». C’est pour cela que l’association travaille prioritairement avec les jeunes, qui doivent être formés à l’exercice des droits politiques. Le potentiel de participation est là. Les manifestations pour le climat et contre le racisme, dans le sillage du mouvement Black Lives Matter aux…

La criminalité dans l’un des pays les plus sûrs du monde

Bien que la Suisse soit considérée comme l’un des pays les plus sûrs du monde, la perception de la population est tout autre. Une majorité a l’impression que la criminalité est en hausse, alors que c’est l’inverse. D’après l’Indice de paix globale (Global Peace Index 2020), la Suisse est le dixième pays le plus sûr du monde. Un classement dominé par l’Islande, la Nouvelle-Zélande et le Portugal. Mais la population suisse ne semble pas plus tranquille pour autant: 61% considèrent que la criminalité a augmenté dans le pays, d’après une vaste enquête sur le sentiment d’insécurité menée en 2018 par la Haute école zurichoise des sciences appliquées. 68% des personnes interrogées estiment que les infractions commises par des étrangers sont en hausse. La même enquête montre pourtant que 2,1% des sondés ont été blessés physiquement par un autre individu durant les 12 derniers mois, 6% ont été victimes d’un vol et 0,4% d’un vol à main armée. Les analyses des chercheurs zurichois montrent…

Une start-up suisse développe le premier wifi sous-marin

Après avoir mis au point des drones autonomes pour réaliser des études scientifiques et des inspections dans les lacs et les mers, la société Hydromea a créé le premier réseau de liaison wifi sous-marin. Le modem utilise des faisceaux lumineux pour transmettre des données et guider à distance les robots sans câbles. «Aujourd’hui, avec les satellites, nous pouvons facilement suivre ce qui se trouve ou se déplace à la surface de la Terre. On peut, par exemple, observer de près l’évolution des forêts ou les mouvements du trafic routier. Mais si nous souhaitons savoir ce qu’il y a dans les lacs ou les mers, alors les choses se compliquent énormément», observe Alexander Bahr, directeur des opérations d’Hydromea. Le monde immense qui se trouve sous les surfaces marines et lacustres échappe à l’observation par satellite. Pour étudier la vie sous l’eau, il faut engager des moyens très coûteux et chronophages, explique l’ingénieur en électronique. «Aujourd’hui encore, pour la surveillance…

Un élevage de mouches pour revaloriser les déchets alimentaires

Les larves de la mouche soldat parviennent à éliminer d’énormes quantités de déchets organiques et à produire, en même temps, de la nourriture pour animaux, des biocarburants et des engrais sans gaspiller de matières premières. La start-up TicInsect veut ouvrir la première usine de revalorisation des matières organiques en Suisse, où plusieurs centaines de millions de ces insectes voraces seront à l’œuvre. Nous nous sommes probablement tous demandés un jour à quoi servent les mouches, surtout quand elles bourdonnent autour de notre nez et ne cessent de nous ennuyer. Et pourtant, ces insectes peuvent accomplir des tâches extrêmement utiles pour nous, en contribuant de manière significative à la réduction du gaspillage des ressources de la planète, de la déforestation et du changement climatique. Ils peuvent devenir un allié précieux dans la création d’une économie circulaire et durable. Ils sont capables de revaloriser de manière propre et efficace l’énorme quantité de déchets…

La Suisse vaccine – mais qu’en est-il de ses citoyens à l’étranger?

La plus grande campagne de vaccination de l’histoire suisse a commencé. D’ici l’été, toutes les personnes qui le souhaitent devraient pouvoir être vaccinées. Cependant, les citoyens suisses établis à l’étranger seront désavantagés. «Où les Suisses de l’étranger qui viennent en Suisse peuvent-ils se faire vacciner?», nous a demandé un Suisse de l’étranger à la mi-décembre. À l’époque, on ne savait même pas encore quand la vaccination allait pouvoir débuter. La Suisse a depuis commencé à vacciner sa population. On sait aussi que des doses de vaccin suffisantes ont été réservées. Dans beaucoup d’autres pays, la population n’a pas cette certitude. De nombreux Suisses de l’étranger désirent également bénéficier de la campagne de vaccination helvétique. «Il est possible de venir se faire vacciner en Suisse, mais il faut en assumer les frais» Les expatriés ne se sont pas seulement adressés à swissinfo.ch pour s’informer sur les possibilités de se faire vacciner dans leur pays d’origine.

Une biobanque pour partager rapidement les réponses aux crises sanitaires mondiales

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) prévoit de lancer un nouveau système international de partage des échantillons de la recherche scientifique sur la Covid-19 et d’autres virus émergents. Une biobanque qui pourrait voir le jour en Suisse. «Il arrive que des virus apparaissent dans des pays qui ont des capacités limitées pour les séquencer et les classer, constate Sylvie Briand, directrice du département de préparation aux risques infectieux mondiaux de l’OMS. S’ils sont capables de les expédier dans des pays qui disposent des dernières technologies de recherche, c’est bon pour le monde, les choses vont plus vite.» Les vaccins, par exemple, pourraient être développés plus rapidement pour les agents pathogènes à l’origine d’une maladie ou d’une infection. C’est en novembre dernier que le directeur général de l’OMS, Tedros Ghebreyesus, a lancé l’idée, en déclarant que le «système de partage des agents pathogènes et des échantillons cliniques, convenu au niveau mondial…

Le secteur de la restauration en Suisse bien malade

https://www.lefigaro.fr/societes/suisse-la-moitie-des-hotels-et-restaurants-risquent-la-faillite-20210110

Suisse: la moitié des hôtels et restaurants risquent la faillite

La fédération représentative du secteur demande au gouvernement un soutien financier d’urgence pour éviter une troisième vague de licenciements.Par Le Figaro avec AFPPublié il y a 8 heures, mis à jour il y a 7 heures

Près de la moitié des entreprises suisses du secteur de la restauration et de l’hôtellerie risquent de faire faillite d’ici fin mars sans aide de l’État pour affronter les conséquences des restrictions imposées par la lutte contre le Covid-19, a averti dimanche la fédération représentative du secteur.

À LIRE AUSSI :L’avenir des restaurateurs entre les mains de l’État

Le gouvernement suisse va probablement prolonger cette semaine la fermeture des bars, des restaurants et des lieux de loisirs du pays jusqu’à la fin du mois de février, avec l’espoir de faire reculer le nombre toujours élevé de cas de Covid-19 et de décès. Ces restrictions devaient initialement être levées le 22 janvier.

Mais «d’ici la fin mars, la moitié de tous les établissements de l’hôtellerie-restauration feront faillite s’ils ne reçoivent pas dès maintenant une indemnisation financière», avertit dans un communiqué GastroSuisse, la fédération de l’hôtellerie et de la restauration.

Un besoin urgent de soutien financier

L’organisation, qui a interrogé environ 4.000 propriétaires de restaurants et d’hôtels, affirme que 98% d’entre eux ont déjà un besoin urgent de soutien financier. «L’existence de nombre d’entre eux s’en trouve même menacée s’ils ne reçoivent pas de l’argent maintenant», s’alarme le président de GastroSuisse, Casimir Platzer, cité dans le communiqué. «Avant la crise, plus de 80% des établissements avaient de bonnes, voire très bonnes liquidités. En l’espace d’un mois, 80% des établissements se sont retrouvés dans une très mauvaise situation», déplore GastroSuisse.

En octobre, alors qu’une deuxième vague de contaminations prenait de l’ampleur, l’organisation avait «alerté sur les 100.000 emplois en péril», rappelle-t-elle. Au cours des deux derniers mois de 2020, près de 60% des établissements du secteur ont été contraints de réduire leurs effectifs, après une première série de licenciements au printemps, affirme-t-elle.

Sans intervention du gouvernement, une troisième vague de licenciements se profile, met en garde M. Platzer. «GastroSuisse exige donc que le Conseil fédéral se montre courageux et indemnise financièrement l’hôtellerie-restauration immédiatement et sans complications», écrit la fédération.

L’USAM (Union suisse des arts et métiers), un syndicat représentant les petites et moyennes entreprises en Suisse, a pour sa part appelé dimanche le gouvernement à ne pas prolonger ou resserrer les mesures, avertissant qu’il s’agissait d’une «question existentielle» pour nombre de ses membres.

La Suisse qui compte 8,6 millions d’habitants enregistre actuellement environ 4 000 cas de Covid-19 par jour. Vendredi, elle recensait près de 476.000 cas et 7.545 décès depuis le début de la pandémie.