Cabinet Philippe ALLIAUME

Avocat à la Cour d'appel de Paris

Flux mais reflux du coemploi dans un réseau de distribution intégré : les jeux sont faits !

Hors l’existence d’un lien de subordination, une société ne peut être qualifiée de coemployeur, à l’égard du personnel employé par une autre, que s’il existe, au-delà de la nécessaire coordination des actions économiques entre elles et l’état de domination économique que peuvent engendrer leur relation commerciale, une immixtion permanente de cette société dans la gestion économique et sociale de la société employeur, conduisant à la perte totale d’autonomie d’action de cette dernière.

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Flux mais reflux du coemploi dans un réseau de distribution intégré : les jeux sont faits !

Hors l’existence d’un lien de subordination, une société ne peut être qualifiée de coemployeur, à l’égard du personnel employé par une autre, que s’il existe, au-delà de la nécessaire coordination des actions économiques entre elles et l’état de domination économique que peuvent engendrer leur relation commerciale, une immixtion permanente de cette société dans la gestion économique et sociale de la société employeur, conduisant à la perte totale d’autonomie d’action de cette dernière.

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Mise à disposition des biens loués irrégulière ou cession illicite ?

Le preneur ou, en cas de cotitularité, l’un ou les copreneurs, qui mettent les biens loués à la disposition d’une société dont ils ne sont pas associés mais qui continuent à se consacrer à l’exploitation de ceux-ci, en participant sur les lieux aux travaux de façon effective et permanente, n’abandonnent pas la jouissance du bien loué à cette société et ne procèdent donc pas à une cession prohibée du bail.

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Brevet : publication ou non, telle est la question !

Le 27 septembre 2024, la Cour d’appel de Paris a statué sur un litige opposant le déposant d’une demande de brevet à l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), un déposant demandant 2 milliards d’euros en réparation pour la publication qu’il estime fautive de sa demande de brevet. La cour répond que n’est pas rendue publique toute demande rejetée, retirée ou réputée retirée avant le début des préparatifs techniques entrepris en vue de la publication à moins qu’il ne s’agisse d’une demande ayant donné lieu à une division.

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[i]Vademecum[/i] sur les conditions de rétablissement de l’honneur des condamnés à mort

Par un arrêt du 15 octobre 2024, la Cour de cassation est venue apporter des précisions sur les conditions du rétablissement de l’honneur des condamnés à mort dont la peine a été exécutée. En définissant « les gages d’amendement » en miroir des « efforts de réadaptation sociale », la Cour encadre ce recours mais, simultanément, semble également restreindre les hypothèses dans lesquelles il pourra aboutir.

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Partir à la guerre ou rester… le dilemme des Ukrainiens de Suisse

Une loi décrétée il y a tout juste six mois étend le recrutement pour le front en Ukraine. Comment cet appel à renforcer les rangs est-il perçu parmi les Ukrainiens de Suisse? Deux témoignages évoquent leurs tiraillements. Balancés entre l’envie de servir leur pays et celle de sauver leur peau, leur gouvernement les considère comme des insoumis. Les Ukrainiens en exil doivent-ils rejoindre l’Ukraine pour s’y battre et défendre leur nation? Telle est la question cornélienne que se posent Maksym*, 36 ans, et Dmytro*, 50 ans, depuis que les autorités à Kiev ont décidé en mai de mettre la pression sur les Ukrainiens qui vivent à l’étranger. À l’instar de milliers de leurs compatriotes. Avec son manque de soldats et une hausse des cas de désertion, l’Ukraine doit reconstituer sans cesse son armée. Et rappeler ainsi à leurs obligations ceux qui ont quitté le pays en guerre. Cette loi s’applique non seulement à ceux qui en Suisse sont couverts, depuis le début de l’invasion russe, par un …

Un Suisse à l’origine des plus grandes foires économiques du Cameroun

Pierre Zumbach vit au Cameroun depuis près de 45 ans. Cet économiste curieux et entreprenant a créé et fait prospérer quelques-unes des plus grandes manifestations du pays. Tout a commencé lorsqu’il a hérité d’une fondation bien malgré lui. Lassé de parcourir le monde pour son travail, le Genevois – Bernois d’origine – Pierre Zumbach a posé ses valises à Yaoundé, au Cameroun, «le 1er janvier 1980 à l’âge de 50 ans». La précision est importante lorsque l’on est, comme lui, macroéconomiste. Aujourd’hui âgé de bientôt 95 ans, l’homme s’exprime de manière claire, sans faire étalage de sa longue expérience. Pourquoi a-t-il choisi de s’établir à Yaoundé? «Cela ne s’explique pas, c’est un constat. On constate qu’on est bien», dit-il. La capitale camerounaise est pourtant à l’opposé du calme helvétique. C’estune ville vivante, mouvante, où les tympans sont importunés par les klaxons incessants et le nez est saturé de gaz d’échappement. Mais chacun trouve midi à sa porte, et c’est ici que …