Catégorie : Suisse

Les Suisses convaincus par l’accord de libre-échange avec l’Indonésie

L’avenir des relations commerciales entre la Suisse et l’Indonésie se précise. Les premières tendances de ce dimanche de votations fédérales indiquent que l’accord de libre-échange est en passe d’être accepté par les citoyennes et les citoyens. L’utilité de l’accord de libre-échange entre la Suisse et l’Indonésie semble convaincre le peuple. Après le dépouillement des premiers résultats du vote ce dimanche, les tendances indiquent que le résultat se dirige vers un «oui». Le dernier sondage montrait qu’une courte majorité des citoyennes et des citoyens avait l’intention d’accepter cet accord. 52% pensaient voter «oui» alors que 41% prévoyaient de voter «non». L’accord de libre-échange avec l’Indonésie vise à faciliter les exportations suisses en levant la quasi-totalité des taxes douanières et certains obstacles techniques. Les droits de douane sont aussi supprimés pour les marchandises industrielles importées en Suisse. Des réductions de tarifs sont prévues pour certains…

Issue incertaine pour l’initiative anti-burqa

La Suisse interdira-t-elle la burqa à l’image de la France, de la Belgique ou de l’Autriche? Le suspense reste toujours entier. L’institut gfs.bern n’a pas encore pu publier de tendance. Après avoir interdit la construction de minaret en 2009, la Suisse pourrait ce dimanche bannir le port de la burqa et du niqab. Toutefois, selon l’institut gfs.bern, aucune tendance ne se dégage pour l’instant quant à l’issue du vote sur l’initiative populaire «Oui à l’interdiction de se dissimuler le visage. Le texte a été lancé en 2016 par le Comité d’Egerkingen, composé de nombreux élus issus de la droite conservatrice et également à l’origine de l’initiative anti-minaret. Il exige l’interdiction du port de la burqa ou du niqab, ainsi que d’autres formes non religieuses de dissimulation du visage. Les partisans de l’initiative estiment qu’interdire la dissimulation du visage contribue à prévenir les attaques terroristes et d’autres formes de violence. Ils affirment vouloir ainsi garantir la…

Suspense autour de l’initiative anti-burqa

Interdiction de se dissimuler le visage, identité électronique et accord de libre-échange avec l’Indonésie: les Suisses votent dimanche sur trois objets. Alors que la plupart des pays voisins ont déjà interdit la burqa et le niqab, la Confédération surprendrait si le peuple finissait par rejeter l’initiative de la droite conservatrice. Le comité d’Egerkingen, qui a convaincu les Suisses d’interdire la construction de minarets, parviendra-t-il dimanche à les persuader de bannir la burqa et le niqab? Si le dernier sondage de la SSR, réalisé par l’institut gfs.bern, a révélé une légère tendance vers un refus de l’initiative «Oui à l’interdiction de se dissimuler le visage», le suspense reste de mise quant à l’issue du scrutin. Avec son texte, le comité d’initiative, composé de nombreux élus de l’Union démocratique du centre (UDC / droite conservatrice), souhaite interdire le port de la burqa ou du niqab, ainsi que d’autres formes non religieuses de dissimulation du visage. Les…

La paix syrienne introuvable à Astana ou comment éterniser le conflit en Syrie

L’avenir de la Syrie dépend autant de la recherche d’un compromis constitutionnel sous l’égide des Nations Unies à Genève que de la création des conditions politiques nécessaires à l’emergence d’un partage de pouvoir, estime Souhail Belhadj, spécialiste de la géopolitique du Moyen-Orient. Les pourparlers de paix d’Astana au Khazakstan qui visent à trouver une solution pacifique au conflit syrien sont «prometteurs», déclarait en 2017 l’envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, au Conseil de sécurité à New York. Mais «prometteurs» signifie également «celui ou celle qui promet légèrement, ou sans intention de tenir sa promesse». Effectivement, le 15e round des pourparlers syriens qui a eu lieu les 16-17 février 2021, cette fois-ci à Sotchi, en Russie, au lieu d’Astana, ne tient toujours pas ses promesses. En dépit des déclarations consensuelles de ses trois parrains, Russie-Iran-Turquie, le processus d’Astana ne fait qu’éterniser le conflit syrien au lieu…

Atrocités au Liberia: un exemple finlandais pour les juges suisses

Plus de cinq ans après son arrestation, un ancien chef rebelle libérien est actuellement jugé en Suisse pour de présumés crimes de guerre. En Finlande, un tribunal fait mieux et vite dans une procédure similaire. Au tournant du siècle, la Sierra Leone, puis le Liberia et ont été ravagés par des guerres intestines et connectées, alimentées par le contrôle des ressources minières de la région. Elles ont causé des centaines de milliers de morts, des millions de personnes déplacées et des actes de violence extrême tels que la mutilation de civils, le viol systématique, le cannibalisme, l’enlèvement d’enfants et leur embrigadement comme soldats. En l’absence de justice locale pour les victimes de ces crimes de guerre, des ONG les ont aidées à porter des affaires devant les tribunaux d’autres pays – dont la Suisse, la France, la Finlande et la Belgique – en vertu du principe de compétence universelle. Les affaires suisse et finlandaise ont été menées par une ONG suisse basée à Genève…

Les enjeux du procès en appel d’UBS pour évasion fiscale en France

Le procès en appel d’UBS, condamnée en première instance à une amende de 4,5 milliards d’euros dans une affaire d’évasion fiscale en France, débute lundi. Il sera suivi de près par les actionnaires de la banque et les militants anti-corruption, pour qui des sanctions sévères sont le seul moyen d’assainir le système financier. En février 2019, la justice française avait condamné UBS à une amende de 3,7 milliards d’euros pour complicité d’évasion fiscale et lui avait ordonné de payer 800’000 euros supplémentaires de dommages et intérêts (pour un total de 4,9 milliards de francs suisses). La banque avait immédiatement annoncé qu’elle ferait appel. Le procès, qui commence le 8 mars devant la cour d’appel de Paris, devrait durer plus de deux semaines. L’un des principaux axes de défense de la banque consiste à dire qu’elle s’est conformée à la réglementation fiscale de l’époque. La directive de l’Union européenne (UE) sur l’épargne n’obligeait alors pas les banques à communiquer les…

Juan Carlos: les millions régularisés provenaient d’une fondation en Suisse

Le roi émérite Juan Carlos a payé plus de quatre millions d’euros au fisc espagnol pour des sommes qui n’avaient pas été déclarées précédemment. Il évite ainsi une accusation pour délit fiscal. Mais la justice enquête sur d’autres délits présumés, comme le blanchiment de capitaux, en relation avec la fortune cachée de l’ancien roi d’Espagne en Suisse. Le roi émérite Juan Carlos a volontairement versé plus de quatre millions d’euros au Trésor espagnol pour éviter des poursuites pénales pour évasion fiscale. Avec le règlement de cette dette, il admet avoir reçu des prestations non monétaires – comme des vols en avion – à hauteur de millions d’euros de la part de la Fondation Zagatka, qui appartient à son cousin Álvaro de Orleans. Mais ce remboursement ne met pas fin à l’affaire: les enquêteurs espagnols et suisses soupçonnent que la Fondation Zagatka a été utilisée pour dissimuler des commissions présumément illégales à Juan Carlos. Qu’est-ce que la Fondation Zagatka? La Fondation…

Covid-19: une pandémie de chômage de longue durée

Alors que la crise sanitaire a fortement réduit les perspectives d’emploi, les chiffres du chômage de longue durée grimpent dans de nombreux pays. Une bombe à retardement, selon les spécialistes. En recherche d’emploi depuis décembre 2018, Olivier Schopfer affiche plus de 30 ans d’expérience dans la comptabilité. Après plusieurs missions temporaires subventionnées, cet habitant du canton de Vaud (ouest de la Suisse) est finalement engagé par une fiduciaire fin 2019. Mais il voit son contrat prendre fin un mois après sa prise de poste. Les raisons sont économiques. «Cette entreprise travaillait beaucoup avec les restaurateurs, raconte le quinquagénaire à swissinfo.ch. Lorsque la crise est arrivée, elle m’a dit qu’il n’était simplement plus possible d’assumer mon salaire.» Comme en Suisse, de nombreux gouvernements ont décrété depuis le printemps 2020 des mesures de confinement plus ou moins strictes pour combattre la pandémie de Covid-19, mettant à l’arrêt des pans entiers de leur…

La crise pandémique révèle le rôle stratégique des semi-conducteurs y compris en Suisse

Une pénurie sans précédent de semi-conducteurs affecte plusieurs secteurs économiques sur la planète. La pandémie a fait exploser la demande d’équipements numériques, créant un déséquilibre dans les capacités d’approvisionnement de cette industrie de pointe, devenue hautement stratégique. Les effets se font ressentir aussi en Suisse. Sans elles, plus aucune machine ou appareil ne fonctionnerait. Les puces électroniques, inventées en 1958, font aujourd’hui partie intégrante des objets du quotidien, de la voiture à la machine à laver, en passant par les téléphones portables, les pacemakers, les consoles de jeux ou les souris d’ordinateur. Les semi-conducteurs sont la mémoire, l’œil et le cerveau de nos machines. «Il suffit qu’une seule puce essentielle vienne à manquer pour devoir arrêter toute une chaîne de fabrication», affirme Serge-Alain Porret, vice-président du Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM) à Neuchâtel. Le défaut d’approvisionnement s’est fait…