Catégorie : Suisse
Verdict très attendu sur le contesté paquet d’aide aux médias
Les Suisses votent dimanche sur l’aide aux médias, la publicité du tabac, le droit de timbre et l’expérimentation animale. Le suspense se cristallise autour de l’allocation d’une enveloppe de près de 150 millions de francs supplémentaires par an aux journaux, radios, télévisions privées et médias en ligne. L’État doit-il soutenir les médias privés? La question a donné lieu à des débats virulents au cours de la campagne en vue des votations du 13 février, et le suspense demeure quant à l’issue du vote. Le peuple se prononce dimanche sur un paquet d’aides financières en faveur des médias. Le projet des autorités prévoit d’allouer une enveloppe de 151 millions de francs supplémentaires par an aux journaux, radios, télévisions privées et médias en ligne. Ce train de mesures a pour but de garantir la diversité et la qualité de l’information, alors que le paysage médiatique helvétique est bouleversé par l’avènement d’Internet et l’expansion des géants du web comme Google et Facebook.
Les femmes dans l’espace
Aller dans l’espace, c’est resté jusqu’ici d’abord une affaire d’hommes. Dans sa nouvelle campagne de recrutement, lancée l’an dernier, l’Agence spatiale européenne (ESA) encourage les candidatures féminines. Pour déposer sa candidature, il fallait être titulaire d’un master en sciences, technologie, ingénierie ou mathématiques (STEM en anglais) ou en médecine, ou encore être pilote d’essai. Mais le problème, c’est que nombre de filles considèrent dès l’école que les STEM sont des domaines masculins. Gabriela Pejic estime que des réformes sont nécessaires pour les rendre plus attrayants pour les filles. Elle-même est chimiste et directrice de l’école cantonale de Menzingen, dans le canton de Zoug. Elle est également membre du réseau de femmes MINT de l’Université de Passau, en Allemagne, qui soutient les femmes qui travaillent ou qui étudient dans les domaines STEM. «Seule une petite proportion de filles choisit une matière STEM en secondaire et va l’étudier à l’université.
A la rencontre de femmes qui changent la science en Suisse
Elles sont déterminées, ambitieuses et comptent parmi les meilleures dans leur domaine: à l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science, le 11 février, SWI swissinfo.ch présente quatre femmes qui changent le visage de la recherche scientifique en Suisse. L’écart entre les sexes persiste à tous les niveaux des disciplines STEM (science, technologie, ingénierie, mathématiques). À l’échelle mondiale, dans les secteurs de pointe comme l’intelligence artificielle, les chercheuses ne représentent que 22% des professionnels et les femmes n’occupent que 12% des sièges dans les académies nationales des sciences, selon les Nations unies. Le même écart existe en Suisse. SWI swissinfo.ch a brossé le portrait de quatre femmes scientifiques qui excellent dans leur domaine en Suisse, de la robotique à la physique. Margarita Chli: la championne de la vision robotique, EPFZ Doter des robots de la vue: telle est la mission de Margarita Chli. Une mission qui l’a…
Fossé des genres en sciences: comment la Suisse planche sur l’équation
Au sein des universités helvétiques, les femmes de sciences sont sous-représentées aux postes clés. Les subsides réservés à la gent féminine contribuent sans nul doute à améliorer la situation. Mais cela ne semble pas suffire… Au début de notre appel en vidéo, une chose frappe. Le bureau est nu, tout comme le tableau blanc accroché derrière Cristina Benea-Chelmus. Aucune formule mathématique, aucun graphique – tous éléments distinctifs du ou de la scientifique. Le 1er janvier dernier, Cristina Benea-Chelmus a officiellement entamé son professorat à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), après avoir quitté l’Université de Harvard, aux États-Unis. Il s’agit maintenant pour elle d’y imprimer sa marque. En tant qu’ingénieure expérimentale, elle planchera sur des dispositifs miniaturisés associant diverses propriétés électroniques et optiques afin de les optimiser. Ses recherches pourraient déboucher sur des applications dans la voiture autonome et la réalité augmentée.
Au Kazakhstan, la délicate politique étrangère de la Suisse
L’exemple du Kazakhstan le montre: les intérêts économiques de la Suisse entrent parfois en conflit avec son engagement en faveur de la démocratie et des droits humains. La Constitution oblige la Suisse à promouvoir la démocratie. Un mandat que le pays prend au sérieux. Mais, dans les États qui revêtent une importance particulière pour l’économie, la politique étrangère se trouve parfois confrontée à un dilemme. D’un côté, la Suisse doit parler de démocratie et de droits humains avec des régimes contestés. De l’autre, elle conclut avec ces derniers des contrats lucratifs. Au risque d’un véritable conflit d’intérêts: les liens économiques étroits avec la Suisse, dont la démocratie fait souvent figure de modèle, peuvent servir aux dictateurs à s’enrichir et légitiment parfois même leur existence. Le Kazakhstan, pays d’Asie centrale, est le deuxième plus grand État issu de l’Union soviétique. Il compte près de 19 millions d’habitantes et d’habitants. Au début de l’année, des dizaines…
Favoriser la diversité linguistique dans les rédactions
La rédaction de SWI swissinfo.ch produit des contenus en dix langues pour un public international. Cet environnement de travail multilingue est inspirant et enrichissant, mais pose aussi des défis particuliers. Un coup d’œil en coulisses, pour voir comment on travaille dans cette Tour de Babel. Les équipes de SWI swissinfo.ch viennent du monde entier et parlent une quinzaine de langues. Nos journalistes ont donc des cultures et des vues différentes. Quand il s’agit d’investiguer et de suivre les sujets et les débats importants qui agitent e monde, cela ouvre des perspectives intéressantes. SWI swissinfo.ch bénéficie de cette diversité non seulement pour la production de ses contenus, mais aussi pour les rendre accessibles dans les autres langues. Nous ne nous contentons pas de simplement traduire les histoires. Certaines nécessitent une adaptation et une relecture minutieuse pour respecter les codes culturels de nos différents publics. Nos articles ne sont pas tous publiés dans…
Vers la fin du plafond de verre dans les banques suisses?
Institutions financières parmi les plus conservatrices du monde, les banques privées suisses ont dû, ces dernières années, s’adapter à un monde en mutation. La mondialisation et la pression en faveur d’une plus grande transparence les amènent à se repositionner et les directions commencent lentement à ouvrir la porte à un «nouveau» type de talent: les femmes. Alors que les banques helvétiques abandonnent le secret bancaire et se mondialisent, tout en revendiquant la Suisse comme une plaque tournante de la finance durable, la notion d’équilibre entre les sexes demeure souvent un concept nébuleux dans le secteur. Bien que les quotas de genre au sein des conseils d’administration et des comités exécutifs fassent partie de la loi suisse, qui exige qu’au moins 30% des premiers et 20% des seconds soient occupés par des femmes, celles-ci restent sous-représentées à la tête des entreprises. Une récente étude portant sur la proportion de femmes occupant des postes de direction dans les…
Pourquoi la Suisse ne veut pas adhérer à l’UE
C’est uniquement parce que l’Union européenne (UE) considérait que la Suisse adhérerait tôt ou tard au club qu’elle a pu s’engager dans une voie bilatérale. Situé au cœur de l’Europe, le pays ne rêve pourtant pas de l’UE et s’en éloigne de plus en plus. Quelles en sont les raisons? Du point de vue de l’UE, la Suisse est une nation difficile. En 1992, celle-ci a dit non à l’Espace économique européen (EEE) et, en 2021, elle a rompu unilatéralement les négociations sur un accord-cadre institutionnel. La Suisse dit toujours «oui, volontiers!» à la coopération économique, mais «non, merci!» à une plus grande intégration politique ou à une adhésion. C’est ce qui lui a valu à Bruxelles la réputation de picoreuse. De nombreux Suisses et Suissesses se complaisent dans le rôle d’un peuple épris de liberté et d’autodétermination, qui fait un doigt d’honneur aux dirigeantes et dirigeants étrangers (ainsi qu’aux présidentes et présidents de la Commission) à la manière de Guillaume Tell. «La…
Travailler quatre jours pour une paie entière, la Suisse dubitative
La semaine de travail sur quatre jours est toujours plus populaire à l’international. En Suisse toutefois, elle reste peu répandue, sachant que le temps partiel l’est déjà largement. Certaines entreprises généralisent pourtant cette cadence où l’on travaille moins pour gagner autant. Dans de nombreuses régions du monde, l’introduction de la semaine de travail de quatre jours fait des petits… L’Islande par exemple a polarisé tous les regards avec sa propre expérience, une semaine de quatre jours qui n’a en rien entamé sa productivité. La majorité de la population active a désormais le droit de travailler cinq heures de moins sans diminution de salaire, constate la radio-télévision suisse SRF. En Chine, l’Académie des sciences sociales – influent think tank gouvernemental – s’est prononcée en faveur de la semaine de travail de quatre jours en 2018 déjà. L’objectif étant de réduire les heures de travail et de favoriser le tourisme, selon le Quotidien du peuple, organe officiel de…