Cabinet Philippe ALLIAUME

Avocat à la Cour d'appel de Paris

Un projet de loi spéciale pour faire tomber la pression

Ce mercredi, le conseil des ministres du gouvernement démissionnaire présentera un projet de loi spéciale, afin de continuer la perception des impôts. L’absence de gouvernement et la suspension des textes budgétaires rendent nécessaire l’étude d’un tel texte, même si nous ne sommes pas dans les cas prévus par la Constitution. Des incertitudes demeurent.

en lire plus

Les « acquisitions tueuses » : fable ou réalité ?

Un rapport récent semble soutenir un scénario d’« acquisition tueuse » dans le secteur pharmaceutique. Ledit rapport souligne également la pertinence du cadre juridique qui s’y rapporte. En particulier, les articles 101 et 102 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne constituent des instruments utiles pour lutter contre les transactions qui ne sont pas structurées comme des concentrations. L’article 22 du règlement (CE) n° 139/2004 constitue quant à lui un « moyen efficace et précieux » pour contrôler certaines opérations en dessous des seuils de chiffre d’affaires, malgré la censure par la Cour de justice de l’Union européenne de la « nouvelle interprétation » prônée par la Commission européenne à la suite de l’arrêt Illumina-Grail.

en lire plus

Les « acquisitions tueuses » : fable ou réalité ?

Un rapport récent semble soutenir un scénario d’« acquisition tueuse » dans le secteur pharmaceutique. Ledit rapport souligne également la pertinence du cadre juridique qui s’y rapporte. En particulier, les articles 101 et 102 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne constituent des instruments utiles pour lutter contre les transactions qui ne sont pas structurées comme des concentrations. L’article 22 du règlement (CE) n° 139/2004 constitue quant à lui un « moyen efficace et précieux » pour contrôler certaines opérations en dessous des seuils de chiffre d’affaires, malgré la censure par la Cour de justice de l’Union européenne de la « nouvelle interprétation » prônée par la Commission européenne à la suite de l’arrêt Illumina-Grail.

en lire plus

Pas de déclaration de créance requise pour opposer au débiteur l’inexécution de son obligation

Le créancier d’une obligation de faire n’a pas besoin de déclarer sa créance pour s’opposer au paiement du prix de la prestation qui est restée inexécutée et que lui réclame le liquidateur judiciaire : les juges du fond apprécient souverainement que le procès-verbal de réception signé par les parties mentionnait que les travaux en cause n’avaient pas été réalisés, et donc qu’aucune créance n’était donc née de cette inexécution.

en lire plus

Pas de déclaration de créance requise pour opposer au débiteur l’inexécution de son obligation

Le créancier d’une obligation de faire n’a pas besoin de déclarer sa créance pour s’opposer au paiement du prix de la prestation qui est restée inexécutée et que lui réclame le liquidateur judiciaire : les juges du fond apprécient souverainement que le procès-verbal de réception signé par les parties mentionnait que les travaux en cause n’avaient pas été réalisés, et donc qu’aucune créance n’était donc née de cette inexécution.

en lire plus

La suppression de la marque d’autrui sur un produit : atteinte au droit ou non ?

Dans son jugement du 15 novembre 2024, le tribunal judiciaire vient apporter quelques éléments de réflexion intéressants sur le sujet de la suppression de marque. Dans cette affaire, le titulaire d’une marque verbale de l’Union européenne, la société Kible, reprochait à un concurrent, la société Tali, d’avoir publié une vidéo sur Youtube dans laquelle ce dernier présentait un boîtier de géolocalisation qui serait, en réalité, un produit commercialisé par la société Kible. La marque apposée sur le boitier aurait, ainsi, été supprimée et remplacée par une autre marque. La Société Kidle soutenait que l’usage de son boîtier (et de sa marque ?) avait eu pour conséquence de générer un risque de confusion dans l’esprit des consommateurs, comme en attestent les commentaires des internautes publiés sous la vidéo (et vraisemblablement supprimées depuis).

en lire plus

La Suisse, terre promise des armoiries

La plupart des familles suisses disposent d’armoiries. Cette pratique peut surprendre à l’étranger, où l’art de l’héraldique est souvent l’apanage des familles nobles. Cet engouement des Suisses pour les armoiries s’explique par la tradition, mais aussi par des effets de mode. En Suisse, la grande majorité des familles du cru possèdent leurs propres armoiries. «La part des familles qui en disposent peut varier en fonction des cantons, mais elle est toujours importante; cela concerne par exemple de 80 à 90% des familles originaires du canton de Fribourg», indique Heribert Bielmann, président de l’Institut fribourgeois d’héraldique et de généalogie. Du chevalier au petit peuple L’héraldique trouve son origine au moyen-âge, à une époque où les armoiries étaient devenues nécessaires «comme signe distinctif des chevaliers devenus méconnaissables sous leurs armures», note le Dictionnaire historique de la Suisse. Mais au fil des siècles, cette pratique s’est diffusée à d’autres couches de …