Cabinet Philippe ALLIAUME

Avocat à la Cour d'appel de Paris

Le cacao du futur pousse en Suisse

Une nouvelle génération d’aliments prend forme dans le laboratoire d’une start-up suisse. Food Brewer veut révolutionner la production de cacao et de café et imagine un avenir où alimentation, durabilité et tradition vont de pair. Quels sont les défis éthiques, culturels et environnementaux posés par ces novel foods? C’est comment, le chocolat 2.0? Bon. Étonnamment bon. Sous la dent, il résiste d’abord, juste ce qu’il faut. Il se brise ensuite en plusieurs morceaux. Sur la langue, il libère des arômes classiques et agréables. Un harmonieux équilibre entre douceur et amertume. Puis, partiellement fondu, il laisse en bouche une symphonie de saveurs qui évoquent les contrées lointaines et font mine de vous plonger dans l’atelier du maître chocolatier. Or, tout ici est aseptisé, stérile, incolore. Car nous sommes sur le site dédié à la production pilote de la start-up Food Brewer. Ses plans de travail accueillent les outils traditionnels de la recherche scientifique: pipettes …

Entre Genève et Athènes: la double vie artistique de Paolo Colombo

Directeur du Centre d’Art Contemporain de Genève entre 1990 et 2001, Paolo Colombo y revient comme artiste. Son exposition intitulée The Second Time est une rétrospective qui célèbre un demi-siècle de ce haut lieu de culture. Exactement ce qu’a duré jusqu’ici la carrière de cet artiste visuel et poète. Paolo Colombo (Turin, 1949) a interrompu son activité artistique pendant vingt ans pour se consacrer à sa famille et à divers musées et institutions artistiques. Une expérience qui lui fait appréhender le monde de l’art à partir de ce point de vue double. Diplômé de langue et littérature à l’Université de Rome, Paolo Colombo est également poète. À l’image de sa poésie justement, son art vit en connexion rapprochée avec les rythmes du quotidien et la pensée intérieure. Résident à Crans-Montana, en Valais, il a son atelier à Athènes, qu’il considère comme idéale pour vivre en symbiose son art et un style de vie simple. Le nom de Paolo Colombo est étroitement lié au Centre d’Art …

Quand les vieilles pierres ont une seconde vie

Dans l’Antiquité, au Moyen Âge, mais aussi à l’époque moderne, on prenait les pierres d’anciens bâtiments pour les réutiliser dans de nouvelles constructions. Si cette pratique a fait disparaître de nombreux édifices, elle a en revanche permis à d’autres ouvrages de traverser le temps. swissinfo.ch publie régulièrement d’autres articles tirés du blog du Musée national suisse consacré à des sujets historiques. Ces articles sont toujours disponibles en allemand et généralement aussi en français et en anglais. Le principe de l’économie circulaire dans la construction, autrement dit la réutilisation des matériaux, a pris de l’ampleur ces dernières décennies avec l’essor du développement durable. Si un bâtiment vient à être démoli, on essaie de trier le mieux possible les matériaux revalorisables. Cette pratique était toutefois courante autrefois. Les anciens éléments architecturaux du gros œuvre étaient quasiment tous stockés en réserve, surtout pendant l’Antiquité et au Moyen Âge …

Le janvier sobre, ou Dry January, gagne toujours plus d’adeptes en Suisse

Ne pas boire d’alcool durant un mois, en particulier après les fastes des fêtes de fin d’année, est une résolution adoptée par de plus en plus de personnes en Suisse. La pression sociale de consommer de l’alcool est pourtant toujours bien présente. Le Dry January, ou janvier sobre, est un concept venu du Royaume-Uni qui engage à ne pas boire d’alcool durant un mois. Il existe depuis 2021 en Suisse romande, en partenariat avec notamment le Groupement romand des études sur les addictions (GREA) et la Croix-Bleue. «En Suisse, une personne sur huit tente l’expérience chaque année. Nous observons une adhésion régulière sur les réseaux sociaux et l’application TryDry, qui accompagne ce challenge», explique Célestine Perissinotto, responsable de projet au GREA du Dry January pour la Suisse romande, dans l’émission «On en parle» de la RTS. «Il est vrai que nous aimons boire et manger pendant les fêtes. C’est dans ce cadre que s’inscrit le Dry January. Au lendemain de repas arrosés, on est …

Une artiste suisse explore les limites de la réalité virtuelle

Combiner art et technologie relève du défi pour Fabienne Giezendanner, dont le projet «Bloom» a été présenté l’automne dernier lors d’un festival de réalité virtuelle à Prague. Elle évoque la position de la RV en Suisse et la chance d’avoir deux passeports. Pour rappel, la réalité virtuelle (RV) est une forme artistique liée à la technologie qui lui donne forme. Participer à une «expérience» de ce type qu’elle soit en RV ou en réalité étendue (RX), laquelle combine virtuel et réel, présuppose d’enfiler un casque en plastique. Mais les charmes de l’illusion peuvent être rompus au moindre dysfonctionnement. Dès que des fils s’emmêlent autour des chevilles ou des poignets ou que des bruits venus du monde extérieur ou des sensations corporelles viennent interférer. L’artiste qui s’y frotte doit posséder en principe dans ses bagages aussi une certaine idée de la programmation. Si ce n’est pas le cas et que son ambition artistique dépasse ses compétences technologiques, il ou elle doit …