Auteur/autrice : maitrepadpad

La France met la Romandie en quarantaine

ovid : contrôles à la frontière suisse pour les personnes venant de cantons classés à risque

La douane et la gendarmerie contrôlent depuis dimanche dernier les voitures revenant de cantons suisses classés à risque. Français et Suisses doivent pouvoir fournir un test PCR négatif réalisé dans les 72 heures sous peine d’être mis en quarantaine pendant 7 jours.

Haute-SavoieSavoie

Depuis une semaine, de nombreux gendarmes et douaniers sont mobilisés pour des contrôles sur les 38 postes frontières entre la France et la Suisse. Selon le journal officiel, les français mais également les suisses qui arrivent en France après avoir séjournés dans des cantons à risque peuvent être « mis en quarantaine ou placés et maintenus à l’isolement ».

Les zones concernées sont les cantons du Jura, des Grisons, d’Uri, du Valais, et de Vaud. Bern et Genève ne font donc pas partie des cantons à risque.

Les contrôles sont désormais répressifs et non plus seulement préventifs. Les personnes qui ne peuvent présenter de test PCR négatif réalisé dans les 72 heures peuvent se voir notifier une mise en quarantaine pendant 7 jours. « Si l’isolement n’est pas respecté, les personnes encourent une amende pouvant aller jusqu’à 3000 euros en cas de récidive« , détaille Florence Gouache, sous-préfète de Haute-Savoie, présente à la douane de Bardonnex ce samedi 26 décembre. Les personnes revenant de Suisse et placées en quarantaine ont la possibilité néanmoins de réaliser un test en France.

« L’objectif est d’empêcher les personnes revenant de lieux à risque de rentrer en France avec le virus dans les valises« , ajoute Florence Gouache. Les contrôles doivent encore se poursuivrent pendant au moins une semaine.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/covid-controles-frontiere-suisse-personnes-venant-cantons-classes-risque-1909070.html

L’étudiant suisse est un étudiant connecté

En Allemagne, un étudiant a été sanctionné par son opérateur en raison de sa consommation jugée extrême.

Avec l’essor des forfaits mobiles illimités ou presque en France, on ne réfléchit plus forcément à l’heure de lancer un film, d’écouter de la musique ou de regarder une série. Mais, cette mésaventure survenue en Allemagne et racontée par le site 20minuti pourrait bien faire réfléchir. Un étudiant suisse de 25 ans a été privé d’accès à Internet en raison de sa consommation jugée excessive par son opérateur mobile. En l’espace de 18 jours, il avait en effet consommé pas moins de 211 giga-octets de données.

Sur le papier, son opérateur, nommé Salt Mobile, lui proposait pourtant un forfait illimité. Mais, sa consommation représente l’équivalent, en un mois, de 2.400 heures de musique ou 100 heures de vidéo. Face à de tels chiffres, Salt Mobile a donc décidé de couper la connexion. En effet, au-delà de la consommation pure, l’étudiant suisse se connectait grâce au roaming, via un autre réseau mobile, en Allemagne. « Nos contrats sont clairs à ce propos. Les clients illimités doivent respecter une utilisation normale du service, en particulier en roaming. Si nous n’agissons pas, nous devrons augmenter les prix pour tous les clients, ce que nous voulons bien sûr éviter », a expliqué Viola Lebel, porte-parole de l’entreprise. Selon Ouest-France, l’étudiant s’est dit « stupéfié » par la décision. Il explique utiliser sa connexion Internet pour être en contact avec ses proches, pour travailler et regarder des films.

L’émission Déconfinés en tournage à la maison centrale de Poissy

Diffusée sur LCP, l’émission s’adresse aux personnes détenues et au grand public voulant en savoir plus sur la prison.

Lundi 14 décembre, de bon matin, l’équipe de Déconfinés est venue découvrir la maison centrale de Poissy et notamment ses formations aux métiers de bouche. En effet, ce deuxième numéro de la saison 2 met l’accent sur « la nourriture en prison ». L’établissement propose 3 CAP aux personnes détenues : boulangerie, pâtisserie et cuisine.

Accueillie par la cheffe d’établissement Valérie Hazet, l’équipe de tournage a été guidée par Isabelle Lorenz, directrice des services pénitentiaires. 

Déconfinés

L’équipe a pu s’entretenir avec une personne détenue travaillant à la boulangerie de l’établissement qui fabrique le pain chaque jour pour l’ensemble de la détention, et les personnels, comme le surveillant chargé des cantines, qui a expliqué leur fonctionnement. Le pain est particulièrement apprécié par tous, sa qualité permet d’éviter le gaspillage.

Maïtena Biraben, l’animatrice de l’émission, a également pu se rendre au quartier régime différencié, où les personnes détenues ont accès à une cuisine pour préparer leur repas et le partager.

L’émission sera diffusée en janvier. A suivre !

Déconfinés

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L’accord sur le Brexit fait des jaloux en Suisse

Le Royaume-Uni et l’Union européenne ont finalement réussi à se mettre d’accord sur les modalités commerciales de leur divorce. La Cour de justice européenne n’agira pas en tant que cour d’arbitrage. Des voix s’élèvent désormais en Suisse pour demander un traitement identique. À la dernière minute, le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE) ont pu s’entendre sur un accord commercial dans le cadre du Brexit. Le texte sera provisoirement appliqué à partir du 1er janvier 2021, jusqu’à ce que le Parlement européen le ratifie formellement. Cela permettra d’éviter l’imposition de droits de douane sur les exportations et les importations. Le libre-échange sans adhérer à l’UE: un résultat qui plaît au Premier ministre britannique Boris Johnson, qui présente cet accord comme une victoire pour le Royaume-Uni. Les négociateurs anglais ont également réussi à dissuader l’UE d’avoir recours à la Cour de justice européenne comme cour d’arbitrage. Les litiges seront traités par un organisme fondé…

La pandémie fait basculer les personnes à bas revenu dans la précarité

Les mesures prises pour lutter contre le coronavirus pèsent sur l’économie et les travailleurs suisses. De nombreux individus ont de plus en plus de peine à joindre les deux bouts. Hélène et Frédéric racontent comment ils tentent de faire face à leurs difficultés financières. En Suisse, 660’000 personnes vivent sous le seuil de pauvreté, ce qui représente 7,9% de la population. Parmi elles, 3,7% sont actives professionnellement. Si l’arrivée de la pandémie a d’abord mis en grande difficulté les individus ayant perdu leur emploi, les travailleurs à bas revenu peinent désormais à payer leurs factures. Indépendants, employés d’usine, salariés à temps partiel: ils sont les premiers à faire les frais des restrictions prises pour lutter contre la propagation du coronavirus. Et plus la crise dure, plus le risque de glisser dans la précarité est grand. La pauvreté oubliée d’un des pays les plus riches du monde Avec des avoirs moyens par adulte de 598’410 dollars, les Suisses étaient les…

L’unique lien avec la mère-patrie

Entre 1956 et 1979, les Suisses de l’étranger pouvaient profiter d’une colonie de vacances en Argovie. Ce lieu emblématique était une sorte de cadeau offert par un couple d’industriels généreux à leurs compatriotes du monde entier. Les voici de retour sur le parvis du Home des Suisses de l’étranger, à Dürrenäsch, en Argovie, près de 63 ans plus tard: Hugo Wyss, Gianni Escher et Costantino Semini. Les cheveux des contemporains, tous âgés d’environ 80 ans, sont grisonnants, mais leur joie de vivre n’a pas pris une ride. «C’est donc ici que cette photo a été prise!» Costantino Semini montre un cliché à ses deux amis. «Déjà à l’époque, tu ne t’intéressais qu’aux filles, hein, Gianni», plaisante Hugo Wyss. Les souvenirs remontent peu à peu à la surface. Comme ils étaient impatients et intrigués quand, en 1957, ils se sont retrouvés devant cet établissement pour leur camp. C’était l’aventure – et le début d’une longue amitié. Destination de vacances mondiale sur le Plateau suisse Ce…

Guy Parmelin: «La Suisse accorde toujours la priorité à la santé de sa population»

Guy Parmelin deviendra pour la première fois président de la Confédération en 2021. Âgé de 61 ans, l’UDC vaudois aura pour difficiles missions de guider la Suisse dans la crise du coronavirus et de défendre l’accord institutionnel avec l’UE contre la volonté de son parti. Entretien. swissinfo.ch: Les intérêts économiques ont lourdement pesé dans les mesures prises contre le coronavirus en Suisse ces derniers mois. Le magazine Foreign Policy a par exemple titré: «La Suisse place l’austérité au-dessus de la vie». Partagez-vous cette opinion? Guy Parmelin: Non, je m’oppose à cette vision qui présente la Suisse comme un pays égoïste dans sa manière de gérer la crise du coronavirus. Nous avons toujours accordé la priorité à la santé de la population. Cela dit, une pesée d’intérêt entre les mesures sanitaires et leurs effets économiques est bien évidemment nécessaire. Jusqu’à présent, cela ne nous a pas trop mal réussi. Nous revoyons régulièrement notre dispositif. Ces dernières…

Les attentes en Suisse: perspectives politiques pour 2021

Menace d’effritement de l’accord-cadre avec l’UE, polémique interne sur les avantages et inconvénients d’une interdiction de la burqa et année cruciale pour l’OMC et l’OMS dans la Genève internationale. Si la Suisse surmonte la crise du coronavirus, 2021 ne sera pas un oreiller de paresse. Politique fédérale: une année émotionnelle en vue Le millésime politique 2020 s’est achevé par une bataille épique dans les urnes, avec un vote très serré sur l’initiative dite «pour des multinationales responsables». Pas de trêve en vue en ce début d’année: la première votation à l’agenda promet une campagne tout autant émotionnelle, si ce n’est davantage. Le 7 mars, le peuple se prononcera sur une initiative populaire visant l’interdiction du port de la burqa dans l’espace public. Déposée en 2017 par des membres de la droite dure helvétique, la proposition de modification constitutionnelle fera à n’en pas douter les gros titres de la presse internationale. Les chances de succès de…

Vaccin Covid – Le pragmatisme suisse

Un professeur d’économie propose d’offrir de l’argent à chaque personne qui se fera vacciner en Suisse.

Dans de nombreux pays du monde, la question de la vaccination face au Covid-19 sera centrale au cours des prochains mois. Si en France, le vaccin de Pfizer/BioNTech vient d’obtenir le feu vert de la Haute Autorité de Santé, une part conséquente de la population exprime des craintes ou de la méfiance.  Comme le souligne le site 20min.ch, un professeur d’économie suggère donc d’inciter les Suisses avec une contrepartie financière.

Helmut Dietl, professeur d’économie à l’université de Zurich, évoque ainsi la possibilité de donner 1.000 francs suisses (soit environ 920 euros), aux habitants de son pays qui accepteront de se faire vacciner. Pour défendre cette proposition, il met en avant deux arguments. Tout d’abord, cela permettra d’atteindre « plus facilement le seul nécessaire pour atteindre l’immunité collective ». Cela aura aussi l’avantage non négligeable de redonner du pouvoir d’achat aux Suisses. Dans sa proposition, le don financier devrait se faire en deux temps : 250 francs suisses lors de la piqûre, le reste quand l’objectif de vaccination du pays aura été atteint. Une division qui aurait pour lui l’avantage de faire des personnes vaccinées de véritables ambassadeurs. L’opération est chiffrée à 5,3 milliards de francs suisses.

Mais, la commission fédérale pour les vaccinations (CFV), ne semble pas convaincue par le procédé. Christoph Berger, le président de cette commission consultative composée d’experts, préfère miser sur la communication. « Le plus important à présent, c’est d’informer la population. La campagne de vaccination vient de débuter et les gens ont besoin de temps pour réfléchir à la question et prendre une décision ». En Suisse, la vaccination débutera au niveau national le 4 janvier, mais certains cantons vont commencer dès le lundi 28 décembre. Le vaccin de Pfizer/BioNTech a été autorisé dans le pays le 19 décembre.

https://www.capital.fr/entreprises-marches/une-prime-au-vaccin-la-surprenante-idee-suisse-1389472

Que doit envisager la Suisse sous l’angle économique en 2021?

Confinement, télétravail, interdiction de voyage: la pandémie brutalise l’économie. Mais sa puissance disruptive s’avère sélective. Alors que l’industrie pharmaceutique traverse la crise sans dégâts, l’horlogerie souffre davantage qu’à aucun autre moment depuis la Seconde Guerre mondiale. Quelles sont alors les perspectives pour la Suisse sous l’angle du travail, des entreprises et de la recherche? Le village mondial migre Traditionnellement, l’année économique suisse commence en fanfare avec le Forum économique mondial (WEF) de Davos. L’an dernier encore, l’événement drainait tous les regards avec, en particulier, la visite du président américain Donald Trump. La situation est tout autre en 2021. Le WEF déplace son assemblée annuelle à Singapour – l’année de son 50e anniversaire. Résultat, une perte en millions de francs pour l’économie suisse. Mais aussi un effet de symbole. Ce déménagement en Asie du Sud-Est souligne la concurrence croissante que fait peser ce continent sur la…