Catégorie : Editeurs

Interrogatoire d’un accusé dans le box vitré : pas de violation du droit à la présomption d’innocence. Et après ?

L’arrêt Federici c/ France peut paraître décevant : la Cour rejette l’un des griefs comme manifestement mal fondé et ne conclut pas à la violation du droit à la présomption d’innocence invoqué par le requérant. Une lecture attentive du raisonnement européen permet cependant de mettre au jour, par une lecture en creux, les éléments qui pourraient permettre à l’avenir d’aboutir à un constat de violation.

en lire plus

De l’obligation de bonne foi dans la mise en œuvre de la police dommages-ouvrage

L’assureur, qui a accepté, dans le délai de soixante jours, la mise en jeu de la garantie, ne peut plus contester celle-ci en raison du caractère non décennal des désordres. Il est ainsi tenu, le cas échéant, de verser à l’assuré le complément d’indemnisation nécessaire pour financer les travaux propres à remédier aux dommages déclarés.

en lire plus

Prise en charge des frais de carburant : quelques rappels par la Cour de cassation

Par son arrêt du 11 mars 2025, la Cour de cassation revient sur les notions de frais professionnels et de frais de déplacement entre le lieu de travail et le domicile tels que régis par l’article L. 3261-3 du code du travail, au cas spécifique de la prise en charge des frais de carburant par l’employeur. Cet arrêt permet de revenir sur la distinction à opérer entre ces deux notions qui sont parfois confondues.

en lire plus

De l’obligation de bonne foi dans la mise en œuvre de la police dommages-ouvrage

L’assureur, qui a accepté, dans le délai de soixante jours, la mise en jeu de la garantie, ne peut plus contester celle-ci en raison du caractère non décennal des désordres. Il est ainsi tenu, le cas échéant, de verser à l’assuré le complément d’indemnisation nécessaire pour financer les travaux propres à remédier aux dommages déclarés.

en lire plus

Prise en charge des frais de carburant : quelques rappels par la Cour de cassation

Par son arrêt du 11 mars 2025, la Cour de cassation revient sur les notions de frais professionnels et de frais de déplacement entre le lieu de travail et le domicile tels que régis par l’article L. 3261-3 du code du travail, au cas spécifique de la prise en charge des frais de carburant par l’employeur. Cet arrêt permet de revenir sur la distinction à opérer entre ces deux notions qui sont parfois confondues.

en lire plus

Pratiques commerciales déloyales découlant de faux avis en ligne anonymes

Les avis en ligne sont aujourd’hui fortement mobilisés, tant par les professionnels afin d’attirer une nouvelle clientèle, que par les consommateurs qui y voient un renseignement intéressant leur permettant de conclure ou non avec le professionnel. Comme tout contenu numérique, ils peuvent toutefois être détournés, en particulier grâce à l’anonymat. C’est d’ailleurs ce qui a conduit l’Union européenne à ajouter deux nouvelles pratiques réputées trompeuses dans l’annexe 1 de la directive 2005/29/CE du 11 mai 2005, « à la lumière de laquelle les textes français doivent être interprétés » (Com. 20 févr. 2019, n° 17-13.215). Dans l’arrêt commenté, un faux avis en ligne sur une société de formation a permis à son concurrent de renforcer sa propre attractivité et d’affaiblir celle de la société victime, pour un préjudice économique non négligeable.

en lire plus

Absence de signature par le greffier d’une page de l’interrogatoire de première comparution : quelle sanction ?

Il résulte des articles 106, 121 et 802 du code de procédure pénale que l’absence de signature du greffier, sur une page du procès-verbal d’interrogatoire de première comparution, n’implique la nullité de celle-ci que si cela a eu pour effet de porter atteinte aux intérêts de la personne interrogée. Tel est le cas de la page concernant la notification d’une partie des chefs de mise en examen puisqu’il résulte de cette carence une incertitude sur leur étendue et leur nature. 

en lire plus

Pratiques commerciales déloyales découlant de faux avis en ligne anonymes

Les avis en ligne sont aujourd’hui fortement mobilisés, tant par les professionnels afin d’attirer une nouvelle clientèle, que par les consommateurs qui y voient un renseignement intéressant leur permettant de conclure ou non avec le professionnel. Comme tout contenu numérique, ils peuvent toutefois être détournés, en particulier grâce à l’anonymat. C’est d’ailleurs ce qui a conduit l’Union européenne à ajouter deux nouvelles pratiques réputées trompeuses dans l’annexe 1 de la directive 2005/29/CE du 11 mai 2005, « à la lumière de laquelle les textes français doivent être interprétés » (Com. 20 févr. 2019, n° 17-13.215). Dans l’arrêt commenté, un faux avis en ligne sur une société de formation a permis à son concurrent de renforcer sa propre attractivité et d’affaiblir celle de la société victime, pour un préjudice économique non négligeable.

en lire plus